Bonjour à tous,

j’avais envie de vous partager ma lecture du livre « Conversations avec Dieu : un dialogue hors du commun » qui est le premier volet d’une trilogie de 3 livres écrits en canalisation par Neale Donald Walsh.

Cela faisait plusieurs fois, et plusieurs années, que j’en avais régulièrement entendu parlé, sans que je n’ai eu l’occasion de « tomber » dessus…. jusqu’au jour où je le vois en double dans la bibliothèque d’une amie. Voilà que mon moment de découvrir cette oeuvre se révélait à moi ! ^^

J’ai lu ce premier tome. J’ai eu le sentiment d’y trouver pleins de sagesse et de vérités, se rapprochant de plusieurs de mes valeurs et croyances actuelles. J’ai de mon coté tout particulièrement aimé le passage traitant des relations humaines et amoureuses… sûrement parce qu’il correspond à ce que j’ai le plus besoin d’intégrer 😉

Depuis cette lecture, je me suis inscrite à la page Facebook au nom du livre et qui partage quotidienne des citations extraites de ces ouvrages. C’est toujours très porteur et inspirant !

L’auteur a « reçu » ces livres dans un moment de sa vie où les galères s’accumulaient pour lui : travail, vie familiale, finances… Il existe un film sur son histoire d’ailleurs et qui porte le même titre. Je l’avais bien aimé aussi, bien que le contenu du livre n’y paraisse que peu. Il permet cependant de mieux comprendre le « comment » il en est arrivé à cette expérience, et son processus de canalisation. La canalisation est la faculté de se connecter à un autre être (une âme, une entité, un ange, le gardien d’un lieu…). Ici Neale Donald Walsh s’entretient avec Dieu ! Certains l’appelent la Source, la Création, ou un autre nom correspondant à leurs croyances.

Au fil de son écriture, il appris qu’il n’était pas simplement en train de s’écrire à lui-même, mais que ces écrits étaient destinés à devenir un livre, et qu’il recevrait en tout 3 livres, un par année sur 3 ans.

Cela serait difficile pour moi de reprendre tout ce qui a été dit, vu dans le livre… je n’ai pas une suffisamment bonne mémoire et il n’y a pas de sommaire pour m’aider à en retrouver le fil. Mais je me rappelle une phrase que j’ai bien aimé! Face à ce Dieu qui lui affirme que tout est juste et que tout part de nous, l’auteur lui demande pourquoi il a perdu son emploi dans des conditions qui lui paraissent injustes. « Dieu » lui donne pour réponse que si il n’a plus cet emploi, c’est parce qu’il avait cessé de le désirer : il ne l’aimait plus et n’était pas en joie d’y aller… Il nous apprend alors que c’est parce qu’on met une énergie de joie, d’amour, de désir, d’attention vers une chose que celle-ci peut exister. Dès qu’on ne la désire plus, elle s’efface peu à peu de notre vie. Cela me ramène aux enseignements de 7 lois sprirituelles du succès sur lequel j’ai fais un article récemment, et qui parle de la force de l’intention et de l’attention. Cela me parle beaucoup aussi en terme relationnel. Cet homme n’avait-il pas aussi perdu sa relation à sa femme parce que son attention n’était plus tournée vers cette relation ?

Cela revient au principe de la pensée créatrice. Le livre donne plusieurs exemples et argumentaires à Neale pour lui montrer que sa vie est, et a été, conditionnée par ce qu’il est, fait, pense, dit, souhaite. C’est un sacré choc pour lui que d’apprendre qu’il est à l’origine de toute chose !

Neale est tout autant stupéfait par la vision de Dieu au sujet de la religion qu’il trouve restrictive et jugeante. En effet, alors que la religion semble dresser un chemin juste, raisonnable, glorieux à suivre… pour obtenir l’approbation de Dieu ( ou sa colère si on ne le suit pas!). La présence divine témoigne sa bienveillance et le fait qu’il accepte et aime toute chose telle qu’elle est. Il reprend le fait que l’homme a été fait à son image, ainsi se décrit-il également comme imparfait. Donc comment pourrait-il reprocher aux hommes de l’être ? Il s’accorde à penser que chaque chose est à sa place, et que le tout forme un équilibre. Il affirme n’avoir aucune jugement sur les actes qui pourraient être fait sur cette Terre, et dit veiller sur les hommes avec amour et tolérance.

D’ailleurs si parfois la religion (ou la pensée collective) pense aux bienfaits de la souffrance, de l’endurance et des efforts, Dieu s’oppose à cette pensée et nous invite à la douceur, à suivre le chemin de notre joie. Il parle aussi des fausses croyances au sujet de la sexualité, et du jugement sur le plaisir qui a été mis dessus, alors que lui n’y voit qu’amour et don de la vie qu’il nous a offert. A plusieurs reprises et sur plusieurs sujets, il répète qu’il nous a donné le libre arbitre. Cela implique donc que nous avons la liberté de choisir. Il s’insurge même : pourquoi vous aurais-je donné le libre arbitre si c’est pour vous punir si vous ne prenez pas la « bonne » décision ?

Beaucoup d’amour, de bienveillance et d’acceptation se dégagent de toutes ces paroles. Le livre invite à se poser en soi, à observer ses pensées, ses actes, ses choix et de contempler la réalité qu’ils nous ont amené à créer autour de nous. Tout cela s’est fait inconsciemment, mais on comprend ici qu’en mettant l’amour au coeur de notre être et de notre vie, ce qui nous attend sera également dans la continuité de cette saveur. Nous ne pouvons changer ce qui est le résultat de nos pensées d’hier, mais dès aujourd’hui nous pouvons les changer pour créer une réalité qui correspond à ce que l’on veut vivre. Ici est repris la pensée de se créer soi-même à partir d’une intention, d’une volonté et d’un désir conscient.

Et tout en même temps qu’il parle de l’importance de cette intention dirigée, il évoque la nécessité de ne pas s’attacher au résultat, à la forme que cela prend. Il s’agit toujours de se connecter à la conviction que tout est juste, et correspond à ce que l’on doit vivre et apprendre ici et maintenant. Il s’agit de tendre vers, tout en accueillant sans attente ni jugement ce qui vient à nous. 

Ayant profité de la rédaction de cet article pour relire le passage sur les relations qui m’avaient beaucoup plu, je me propose de vous en faire un petit résumé 😉

Il est explique que les relations personnelles devraient être utilisées dans le véritable but pour lequel elles existent. Les relations sont présentées comme servant à décider et à créer qui on est vraiment. Leur caractère sacré est dans l’occasion qu’elles nous apportent de faire l’expérience de l’idée la plus élevée qu’on se fait de soi.

Ainsi, les relations amoureuses échouent souvent car les personnes y entrent pour de « mauvaises » raisons. Souvent on y entre sans le savoir pour ce qu’on voudrait en « tirer », au lieu d’y entrer pour ce qu’on voudrait voir apparaitre de nous dans cette relation. D’ailleurs, bien souvent l’attention est plus tournée vers « faire l’expérience de l’idée la plus élevée qu’on se fait d’un autre ». Cette concentration (parfois à l’obsession) sur l’autre serait la raison de l’échec des relations.

Neale Donald Walsh nous rappelle qu’il s’agit donc de se préoccuper de soi, de ce qu’on est, de ce qu’on a, ressent, fait, veut, cherche, crée, demande, donne… et non ce de que l’autre a, ressent, fait, veut, cherche…. Ainsi, contrairement aux pensées bienséantes traditionnelles, dans la forme de relation la plus elevée, on se préoccupe de soi : « la personne la plus aimante est celle qui est centrée sur soi ». 

Bien souvent, on cherche insconsciemment l’amour de soi au travers de l’amour de l’autre (en caricaturant : si j’aime l’autre, il va m’aimer, donc je serai digne d’amour et je pourrai m’aimer). Voilà pourquoi certaines personnes se détestent car elles pensent que personne ne les aime… Et même si d’autres leur témoignent leur amour, elles n’y croient pas, ou leur lancent le defi de leur prouver cet amour, en changeant un comportement par exemple. Puis, si elles finissent par y croire, elles se questionnent en boucle sur le « jusqu’à quand ? » et changent à tour leur comportement pour garder cet amour.

« Ainsi 2 personnes se perdent littéralement en relation. Elles entrent en relation pour se trouver mais elles se perdent ». C’est cette perte de soi « qui cause le plus amertume » dans les relations. Les personnes se retrouvent moindres que lorsqu’elles étaient celibataires : elles ont abandonné leur plus grande part d’elles-memes afin d’être et de rester en relation. Pourtant, les relations n’ont pas été faites pour ça, affirme la voie divine. Elles sont là pour nous faire avancer dans ce processus de création de soi-même, tout comme l’ensemble des situations ou évenements ce que l’on rencontre sur notre route.

Tout ce qu’on rencontre dans notre vie servirait à determiner ce qu’on est en train de devenir, et à creer qui on veut etre. Il n’y aurait ainsi aucune « bonne » façon de faire, de réagir, ni aucun « bon » choix ! Nous sommes libres de faire le choix qui correspond le plus à nos besoins et à qui on veut être, peu importe le choix. Et ce sont ces choix qui déterminent qui nous sommes. Il donne l’exemple du choix de garder un boulot qui ne nous plait pas, par exemple pour financer un projet ou une activité qui nous porte. Il explique qu’il n’y a pas de règle, ni de jugement à avoir sur quoique ce soit. Ce qui compte, c’est d’avoir pris la décision consciente et responsable de ce choix, afin de s’y sentir bien dedans et de ne plus être dans une position de victimisation.

Devant chaque choix, afin de se positionner de façon plus juste, « Dieu » invite à sa poser la question : Quel est le choix le plus élévé ? Que ferait l’amour ? Il parle du « maître » qui est celui qui fait toujours le choix le plus élevé, celui-ci étant toujours le choix qui nous fait le plus grand bien : « Ce que tu fais pour ton soi, tu le fais pour un autre. Ce que tu fais pour un autre, tu le fais pour le soi (…) toi et l’autre ne font qu’un ». Selon lui, c’est parce qu’on oublie cette vérité que les relations sont difficiles.

En effet, en cherchant à « faire le bien » en fonction de l’autre, on finit par devenir rancunier, coléreux, méfiant… Pourtant, il ne nous ai pas demandé cette absence de joie. Il s’agit plutot de savoir s’inclure soi-meme parmi ceux qu’on aime. « Dieu » recommande même de s’accorder la premiere place ! Il invite ainsi, en toute chose et à tout moment, de considérer ce qui nous convient le mieux (sans jugement sur ce « mieux » qui nous est propre).

Dans cette « conversation avec Dieu », ce dernier ajoute : « Traiter les autres avec amour ne veut pas nécessairement dire laisser les autres faire ce qu’ils veulent. » La vie nous demande parfois de prouver qui on est, en demontrant un aspect de ce qu’on est pas » (par exemple se battre pour la paix). cela n’implique pas forcement un combat, mais cela veut surtout dire qu’il ne faut pas se laisser infliger un tord continuel : ceci n’est pas le plus grand geste d’amour envers soi ou envers l’autre.

Pour conclure, choisir d’etre semblable à dieu ne veut pas dire être martyre ou victime. Ce que les gens disent ou font peuvent en effet nous faire mal, mais la « maîtrise » passe par l’honneteté totale en étant prêt à affirmer, reconnaitre, déclarer ses sentiments, mais aussi à dire, vivre et changer sa verité, d’une maniere douce, mais pleine, entière et cohérente. Ainsi il n’y a aucun devoir ni aucune obligation à « tenir » quand quelque chose nous fait mal. Dans un tel cas, notre tâche est simplement de déterminer ce qu’elle veut dire pour nous, et de le montrer en actes, car c’est en faisant cela que l’on choisit et devient qui on cherche à être.

Voici pour mon résumé de cette partie que j’ai trouvé pleine de richesses. Et le dernier point aborder me parle beaucoup dans mes prises de consciences actuelles 😉

 Et vous, l’avez-vous lu ce livre « Conversation avec Dieu » de Neale Donald Walsh? Qu’en avez-vous pensé, retenu ?