La culpabilité fait parti de notre vie : en tant qu’enfant de nos parents, ami(e), professionnel(le), femme ou mari… mais aussi en tant que parent !

La culpabilité, on vit avec, on l’oublie, on n’y fait plus attention, puis elle revient, elle nous dérange et on la remet dans un coin.

J’avais envie d’écrire sur ce sujet car selon moi la culpabilité que l’on ressent a surtout à voir avec notre propre estime de nous-même, et non aux réflexions que nous fait notre entourage plus ou moins proche.

On se sent coupable car une part de nous ne s’aime pas comme on est. Cette part doute que l’on soit « aimable ». Elle pense que l’on doit faire ou changer quelque chose pour être aimée, et que l’on ne fait peut-être pas suffisamment de choses pour cela ou pas correctement.

J’ai tout pleins de choses à écrire à ce sujet ! Mais pour éviter de me répéter, je vous invite à lire ci-dessous l’article écrit à ce sujet pour le blog Baby’Mat. Je vous y partage ma réflexion, mais aussi mon vécu et mon expérience.

En complément de cet article, je vous propose d’aller lire : L’éducation bienveillante, c’est quoi ?

Comment apprendre à aimer le parent que je suis aujourd’hui et me libérer de la culpabilité 

Il y a un thème qui me tient à coeur et sur lequel j’avais envie d’écrire, c’est celui de la culpabilité. Vous savez cette petite voix qui nous accompagne, que l’on essaie souvent de ne pas écouter tellement elle nous insécurise ? Cette voix qui réduit à zéro tous nos efforts, et qui jamais ne constate tout le chemin que l’on a déjà parcouru…

La culpabilité, je crois que je la connais depuis ma plus jeune enfance. Pourtant je n’ai vraiment pris conscience de son ampleur que récemment, quand j’ai commencé à écouter les pensées associées à mes émotions. C’était une nouveauté pour moi cette année, j’ai appris que nombreuses de nos émotions sont déclenchées par les pensées que l’on a sur ce que l’on vit (et qui sont bien souvent des jugements !). Sauf que tout cela se passe tellement vite, que l’on a pas le temps de prendre conscience de ce qui se passe en nous.

Pour apprendre à mieux me connaître et prendre conscience de ces pensées qui influencent mes émotions, j’ai commencé par noter quotidiennement pendant un mois les émotions qui me traversaient et les situations déclenchantes. A chaque fois, j’ai pris le temps d’écouter en moi la pensée qui venait derrière… et là j’ai découvert tout le poison que je m’envoyais quotidiennement en intraveineuse !! 

“Tu es mauvaise, on ne t’aime pas comme tu es, tu es trop exigeante, tu es nulle quand tu t’énerves, tu ne vas pas y arriver, tu t’éparpilles trop, tu as pris du poids…”

Avec les autres, devant ma glace et même avec les personnes que j’aime le plus cher au monde, ces messages étaient derrière chacune de mes réactions vives ! J’en avais pourtant jamais pris conscience. Je me rappelle d’un stage il y a quelques années où cette notion de culpabilité m’avait semblé étrangère. Je me dis aujourd’hui que je n’étais surement pas prête à l’écouter.

Moi qui crois pourtant aux bienfaits de la psychologie positive et des messages pleins d’amour que l’on s’envoie, j’ai réalisé à quel point je n’étais pas bienveillante envers moi-même ! Alors j’en ai fais quoi ? J’ai transformé ces messages ? Je les ai remplacé par des messages valorisants ? Ca aurait pu être une solution, mais ce n’est pas celle que j’ai choisi.

Ma valeur, ma passion, c’est l’éducation bienveillante. Je suis tombée dedans (comme Obélix dans la potion magique !) à la conception de mon fils : ma fille avait 10 mois à l’époque et moi 23 ans. Sur ce chemin, j’ai appris à comprendre et reconnaître les besoins de mes enfants, à accepter leurs capacités telles qu’elles sont et les observer grandir en toute confiance, à leur offrir une grande liberté tout en assurant leur sécurité. Mais surtout j’ai appris à m’émerveiller de les voir suivre leur propre chemin et à lâcher prise sur mes attentes.

J’ai beaucoup lu, participé à plusieurs stages et j’ai remis en question énormément des codes, idées et habitudes qui avaient marqués ma vie et ma vision jusque là… Et malgré tout, même des années après, quand je me regarde dans la glace, je vois toujours mes imperfections. Je vois les jours où je me suis énervée contre ma fille parce qu’elle m’a emprunté des affaires et que je ne les retrouvais plus. Je sais pourtant qu’en le disant avec humour, elle coopérerait beaucoup mieux.

 Je vois les moments où je n’ai pas eu envie de lui répondre parce que ses mots me blessaient, alors que j’ai conscience que la dureté de ses mots reflètent aussi sa douleur. Je vois les instants où je perds patience avec mon fils car il est devant sa console depuis plusieurs heures. Et en même temps, j’ai honte de lui montrer l’exemple d’une maman qui passe beaucoup de temps sur l’ordinateur; et de constater qu’il me demande moins à jouer avec lui parce que je lui ai plusieurs fois dis “oui tout à l’heure” sans avoir tenu ma parole !

Bref, je connais les réponses aux difficultés que je rencontre, aujourd’hui elles m’apparaissent si simples : leur offrir de la présence, de l’amour et de la compréhension au quotidien, et particulièrement dans les moments où je les vois en difficulté, ou pris avec une émotion inconfortable.

Mais je ne sais pour quelle raison, j’ai mis si longtemps à réaliser que je devais faire la même chose pour moi-même !

J’ai pris conscience que je vis la même chose que mes enfants : quand leur comportement me met en colère, me blesse, m’effraie … quand une émotion me traverse, mon cerveau primitif de survie est réactivé.

Vous connaissez le principe, 3 réactions possibles :

– l’attaque = je me défends contre mon agresseur

 la fuite = je prends de la distance – physique ou non (au passage, on peut prendre son enfant dans les bras et se couper de lui intérieurement ou être en colère contre lui sans l’exprimer

ou l’inhibition = je suis incapable de réagir d’une façon ou d’une autre, souvent cela se matérialise par laisser faire (ce qui est plutôt insécurisant pour l’enfant).

Pas la peine de chercher laquelle vous correspond, nous oscillons bien souvent entre toutes ces réactions suivant les situations… et c’est applicable à l’ensemble de nos relations!  

Pourquoi on réagit ainsi ? 

 

On connaît aujourd’hui tous les effets néfastes de ces réactions sur l’enfant… Mais pourquoi on le fait alors ? Surtout qu’après, on s’en veut, on se juge, on se déteste pour cela.

Tout d’abord, j’ai envie de revenir sur mon petit éclairage cérébral. Ce que j’ai appris, c’est qu’à chaque fois que je ne suis pas capable d’appliquer ce en quoi je crois, c’est justement qu’à cet endroit là, mon cerveau n’a pas maturé. Ca veut dire que si je m’énerve quand ma fille laisse trainer ses affaires, si je me sens paralysée quand elle s’oppose à moi, ou si j’ai peur quand je vois mon fils passer trop de temps devant les écrans….

C’est que cette situation vient toucher un évènement dans mon enfance en lien avec cela. Il s’agit dans la plupart des cas d’un événement dans lequel je n’ai pas été accompagné dans ce que j’ai vécu, où l’on n’a pas su m’entourer de la bienveillance, de l’écoute et de l’empathie dont j’avais besoin.

Je vous demande de faire une pause dans les projections, de laisser de côté quelques instants les peurs des traumatismes que l’on va transmettre à nos enfants en continuant à réagir de cette façon avec eux. J’ai envie de vous partager une chose précieuse : ce n’est pas en vous sentant coupable, en vous flagellant, en remplissant votre corps de colère contre vous-même ou de peur des conséquences de vos actes, que votre quotidien et vos réactions vont changer. 

Ce n’est pas non plus en en voulant à vos parents pour tous les mauvais réflexes ou les douleurs qu’ils vous ont causé, que vous allez arriver à vous détacher de ce passé. C’est pourtant le chemin par lequel nous passons généralement… C’est aussi celui par lequel je suis passé !

Puis un jour, j’ai observé la situation : mes émotions non écoutées et jugées dans mon enfance sont réactivées à chaque fois qu’une situation y fait écho. Mon cerveau reproduit alors le schéma de survie qui lui a semblé le plus approprié à ce moment là. Et aujourd’hui, même si je ne cours aucun danger face à mon enfant, la colère peut arriver instantanément et de façon disproportionnée dans la mesure où je sais que cette réaction ne va pas aider mon enfant (bien au contraire).

Alors, comment enrayer ce cercle vicieux ?

Voilà comment j’en suis arrivée à écouter mes pensées : afin de venir repérer et découdre les fils qui s’étaient tissés au plus profond de moi (vous remarquerez que je ne parle pas de les couper).

En observant mes émotions et mes pensées, j’ai pu constater que la faible estime de moi-même est bien souvent au coeur de mes réactions. 

Ainsi, à chaque fois qu’une personne ou qu’une situation vient s’approcher de cette part de moi qui pense que je suis nulle, que je ne vais pas y arriver ou que je n’en vaut pas la peine, je vais me défendre face à cela. Je vais m’énerver car cette situation me semble injuste, où encore me blâmer de ne pas être comme j’aimerais. Je peux aussi me fermer intérieurement à mes ressentis et repartir dans mon flot d’activités (c’est une des façons de fuir).

Tout cela, je l’ai mis inconsciemment en place pour ne pas entendre cette petite voix à l’intérieur de moi qui ne croit pas en moi et en ma valeur.

Ainsi, la vérité c’est qu’à chaque fois que je m’offusque, m’attriste ou m’effraie que l’on ne m’aime pas à ma juste valeur, j’ai en fait ma peur d’être démasquée qui se réveille : ma peur que l’autre me voit comme je me vois et qu’il me rejette comme je me rejette moi-même.

 

Alors est-ce que c’est l’éducation bienveillante qui nous fait nous sentir coupable ?

 

Je pense que non. Je pense aujourd’hui que la culpabilité que l’on ressent n’est pas l’apanage de ce courant de pensée.

L’éducation traditionnelle en est d’ailleurs remplie ! Tu n’es pas assez sévère ou tu l’es trop, tu te fait marcher dessus, tu n’y arriveras pas si tu ne le laisses pas pleurer ou si tu ne le punies pas, tu es trop laxiste… Je ne parle pas des messages que l’on vous a adressé alors que vous vouliez agir différemment.

Mais des messages que s’envoient ou se sont envoyées les personnes qui vous ont adressé ces mots, et qui elles se sont efforcées de se conformer à cette forme d’éducation en laquelle elle croit (et pour beaucoup, ça n’a pas été facile  !). Selon moi, cette culpabilité de ne pas être le parent de nos rêves est en fait le reflet de notre estime de nous écorchée.

Pour faire le lien avec ce que j’avais évoqué précédemment, à chaque fois que je n’agis pas conformément à mes valeurs, c’est qu’une émotion et une pensée en lien avec mon enfance s’est réactive. Par exemple, quand j’étais petite, on me culpabilisait et me criait dessus quand je me disputais avec ma petite soeur.  Alors plus tard, quand mes enfants se disputent, j’ai une colère qui me monte contre mon ainée et je crie.

Quand j’ai commencé à écouter mes pensées, j’ai observé qu’à ce moment où je m’énerve face à cette situation, le message associée c’est que je suis coupable de la situation et que c’est ma faute s’ils se disputent.

Pour résumer, quand une situation passée se reproduit, le message qu’on m’a envoyé se réactive, alors je l’envoie à l’autre et/ ou je me l’envoie à moi-même : ici, c’est ma faute si il y a une dispute, je suis méchante de m’énerver + c’est ta faute ma fille si il y a une dispute, tu es méchante de t’énerver.

Bon super, j’avais compris le principe, et j’ai rapidement pu constater que cela est applicable à tout ce que je vis.

 

Mais maintenant qu’est-ce que j’en fais ?

C’est à ce moment là que j’ai fait le lien avec l’éducation bienveillante, en décidant de me l’appliquer à moi-même ! 

J’y croyais d’autant plus que je me forme à la thérapie par l’écoute active (Approche Centrée sur la Personne par l’écoute active). Dans ce cadre, j’ai pu expérimenter l’effet libérateur d’être pleinement entendue, comprise, accueillie et non jugée telle que je suis, dans mes facettes lumineuses comme dans mes facettes sombres.

J’ai aussi pu constater, que c’est parce que l’on a vécu soi-même une expérience d’écoute et d’acceptation inconditionnelle, que l’on peut ensuite l’offrir à quelqu’un d’autre.

Par analogie, c’est parce que l’on arrivera à être un parent bienveillant pour l’enfant intérieur qui souffre encore en nous (sans quoi ses blessures ne se réactiveraient pas), que l’on pourra accompagner nos enfants dans les émotions et les situations associées. 

D’ailleurs, les enfants agissant souvent en miroir de nous-même, leur comportement est souvent là justement pour nous montrer ces parts de nous blessées que l’on a refoulé.

On pourrait penser que notre enfant fait exprès d’appuyer sur nos boutons, par sadisme ou par manipulation peut-être ? Mais en fait notre enfant agit toujours par amour. Et parce qu’il nous aime plus que tout, il est prêt à prendre sur lui ces parts que l’on ne veut pas voir, pour nous en alléger ou pour nous aider à mieux les voir <3

Voilà donc mon point de départ de comment j’ai entrepris la démarche de m’offrir à moi-même la bienveillance dont j’avais besoin, et surtout à ces parts qui viennent mettre en lumière une souffrance passée (mais toujours active). 

Cela est d’abord passé par expérimenter l’écoute bienveillante dans un cadre thérapeutique. Grâce à cela, j’ai appris à avoir un autre regard sur mes réactions et mes émotions. Je sais aujourd’hui m’observer avec empathie et, comme pour mes enfants, voir la blessure derrière mes réactions vives. 

Pour moi, l’accueil et l’écoute de ses propres émotions est un outil précieux, tout comme l’écoute et la prise en compte de ses besoins et de ses envies.

Il existe de nombreuses techniques pour accueillir ses émotions. Je vais vous partager la mienne. 

Quand je ressens de la colère, de la tristesse ou de la peur, au lieu de réagir, je fais une pause pour aller regarder à l’intérieur de moi ce qui se passe. Comme vous le feriez pour votre enfant ! Par exemple, imaginez qu’il se fasse taper par un autre enfant, a-t-il plus besoin que vous courriez ou criez derrière son agresseur en le laissant seul? ou que vous vous penchiez sur ce qu’il vit lui maintenant ? Ma réponse est la seconde option !

Alors, pour moi aussi, je fais une pause tout simplement. Je ferme les yeux et j’observe où mon corps réagit : une lourdeur dans le dos, un chamboulement dans le ventre, une pointe au coeur ? Quand j’ai localisé cette zone, je me mets à son écoute, j’écoute ce qu’elle a à me dire.

Et aussi incroyable que cela puisse paraître, elle a généralement pleins de choses à me dire! Alors j’écoute ses messages un à un. Puis, quand j’ai écouté cette pensée douloureuse à l’intérieur de moi, j’imagine que je lui envoie de l’amour. Je contacte à l’intérieur de moi une gratitude profonde pour cette partie de moi que j’ai rejeté alors qu’elle m’a permis de survivre jusque là. Je la remercie d’avoir été là pour moi et d’avoir pris soin de moi toutes ces années. Je lui demande pardon de l’avoir jugée alors qu’elle voulait mon plus grand bien.

C’est une chose importante que j’ai appris : si je veux guérir mes blessures, je dois apprendre à les reconnaître, à les écouter et à les aimer telles qu’elles sont. Il ne s’agit surtout pas de vouloir s’en débarrasser parce qu’elles nous gênent. Au contraire, il s’agit de les réintégrer à l’intérieur de nous, de les mettre en lumière et de les remplir d’amour, car elles souffrent d’avoir été non reconnues, jugées et mises de côté. Ma croyance c’est que c’est de cette façon que l’on va se libérer de la charge émotionnelle qui y est associée et qui est réactivée à chaque situation similaire.

J’ai remarqué que, quand j’ai écouté un message, bien souvent un second message arrive. C’est  un peu comme des pelures d’oignons, il y a toujours une couche en dessous ! Mais quand une partie est pleinement écoutée et entendue, on se sent bizarrement plus léger et notre regard sur la situation change. Un peu comme un enfant dont on écoute la colère ou les pleurs qui repart jouer à autre chose comme si de rien n’était…

Cette technique change ma vie, considérablement. Je réalise comme la nature est bien faite, les enfants savent instinctivement dès leur plus jeune âge comment libérer la tension émotionnelle qui les encombre. Et si on les accompagne avec bienveillance, ils sauront avancer dans la vie avec plus de légèreté.

La vie est tellement bien faite que la grossesse et notre vie de parents vient réactiver nos blessures non guéries afin de nous aider à nous libérer des charges émotionnelles que l’on a accumulé dans notre corps. Ces tensions physiques ou psychologiques peuvent s’alléger si on s’accompagne nous-mêmes, ou si on se fait accompagner dans ce vécu avec bienveillance.

Alors bien sûr je ne suis toujours pas une maman parfaite, mais j’avance chaque jour sur le chemin de l’amour de moi et de la conscience de ce qui se passe en moi. Je suis épatée d’apprendre tout ce que j’apprends sur moi en m’écoutant simplement !

Je suis aujourd’hui persuadée que c’est en m’appliquant les principes de l’éducation bienveillante, que je saurai de mieux en mieux accompagner mes enfants dans leur vie et sur leur chemin à eux.

Cette vision m’aide à avoir confiance dans la vie. Je réalise que je n’ai plus à m’en vouloir si ils sont en colère, triste ou apeuré, ou encore de ne pas pouvoir changer le monde ou leur environnement direct… Je sais que faire ma part de maman, c’est être présente, les accepter tels qu’ils sont et écouter leurs émotions sans jugement. Je sais aussi que pour y arriver, je dois avant tout le faire pour moi ! Être présente à moi-même, m’accepter telle que je suis et écouter mes émotions sans jugement, et apprendre à aimer ces émotions, même inconfortables qui sont là pour m’aider à intégrer tout ce que je peux vivre dans ma réalité, mais aussi à me libérer des lourdeurs du passé.

Et maintenant, je vais vous en dire un peu plus sur notre invité du jour  

Liz Perret est accompagnante parentale, spécialisée en éducation bienveillante. La motricité libre étant un des courants de cette forme d’éducation qui fait du respect du rythme et des besoins de l’enfant sa priorité, elle est heureuse de participer au concours de Baby’mat et d’offrir une séance individuelle en ligne.

Liz est avant tout une maman de 2 enfants de 11 et 9 ans ½ avec qui elle avance sur le chemin de la bienveillance en famille depuis qu’ils sont bébés. Ce courant de pensée éducatif est venue changer beaucoup de choses dans sa vie : de sa façon de vivre à sa façon de manger, en passant par son alimentation ou sa façon de se soigner ! Ses 2 enfants sont en instruction en famille, et elle continue ses expérimentations familiales au fil des années qui passent et des changements qui les accompagnent.

Ses valeurs profondes l’ont amené à faire de sa passion son métier. Aujourd’hui, elle accompagne les femmes sur leur chemin d’épanouissement familial et personnel. Elle ne transmet pas d’outils et de méthodes toutes faites. Selon elle, les informations ne manquent plus sur Internet ou dans les livres. Cependant, ayant elle même vécue la difficulté à appliquer les principes de l’éducation bienveillante au quotidien, elle a à coeur d’accompagner les mamans sur leur propre chemin… qui bien souvent ramène à des instants d’enfance oubliés.

Selon elle, pour améliorer ses relations familiales, les femmes (puisque c’est elle qu’elle a décidé d’accompagner) doivent apprendre à se reconnecter à elles-mêmes et à leurs émotions, mais aussi apprendre à s’aimer telles qu’elles sont et faire d’elles-mêmes leur priorité. Voilà pourquoi elle propose d’être à leurs côtés dans les moments de la périnatalité et de la parentalité, qui sont propices à prendre soin de soi et de son enfant intérieur.