Oser être moi, et me chercher au-delà de ce que je connais de moi

Oser être moi, et me chercher au-delà de ce que je connais de moi

« Quelle chemin de transformation depuis ces 10 dernières années.

Depuis plus même, j »ai oublié.

Depuis le jour où a germé en moi l’idée, l’envie d’avoir un bébé.

Je ne sais pas pourquoi, ce que qu’en moi ça a créé.

L’envie de donner la vie, et à la fois de prendre pleinement ma responsabilité : devenir adulte, pour de vrai.

Contribuer à créer le monde dont j’avais rêvé.

Tellement de découvertes sur moi-même, de distorsion qui ont été révélé comme exploré, tellement d’éclairages, de prises de consciences et de rêves élucidés.

Mais au fond, est-ce que j ai changé ? Est-ce que je suis plus ou moins qu’avant ?

Plus ou moins que celui ou celle qui ne s’est pas autant trituré ? 😆

Non. Vraiment non, aujourd’hui je le sais.

Je courrais après une réalisation que je pourrais enfin trouver. Traversant un tunnel que je pensais limité.

A vrai dire, ce que j’ai compris, c’est que je suis simplement moi, ni plus, ni moins.

J’ai juste appris à mieux me comprendre, à m’aimer et à me respecter.

Parfois il y a encore un certain temps de décalage, car j’ai toujours ce bout de cœur prêt à beaucoup pour être aimée, et partager cette vibration conjuguée ❤️

Mais je ne pars plus très loin de moi, et je sais même m’observer dériver.

Je crois que ça y est j’ai appris à m’aimer ☺️

Même avec mes remises en question permanente, mon indécision, mes doutes, mes croyances que je ne vais pas y arriver, ou que je ne suis pas vraiment aimée.

Toutes ces parts, je les connais. Je sais l’endroit où la petite fille en moi a besoin d être rassurée.

Alors, à chaque fois que je l’entends m’appeler, je m’assieds, pour la rassurer et la sécuriser.

Je l’aime cette petite fille, et à aucun moment je lui dis de ne pas exister.

Et pourtant, avant, je l’ai fais.

Liz, toi la petite fille de 5 ans qui a peur et qui se sent abandonnée, je suis là pour toi, et quoiqu’il arrive, je serai là. Tu ne crains rien. Je suis à tes côtés.

Tu continueras d’être là, parce que j’aime vivre avec toi, parce que je t’aime, et je te remercie d’être là, toujours vivante en moi.

Grâce à toi, je me rappelle chaque jour pourquoi je suis née. Ce qui me rend vibrante et enjouée. Ce qui me donne envie de vivre cette vie, et de la jouer.

Tu es celle qui me donner des yeux pétillants et un sourire d’enfant.

J’ai besoin de toi à mes côtés, et je n’ai pas besoin que tu sois autrement.

Tu es parfaite, telle que tu es.

Tu m’inspires chaque jour et me montre vers où aller.

On avance l’une et l’autre à côté, et cela me plait.

Parfois on se rassure. Parfois on s’effraie.

Mais au fil du temps, j’ai compris que ce n’était pas à toi de me rassurer, parce que tu es juste une petite fille qui est parfois terrorisée.

Alors comme moi depuis mes yeux d’adulte, j’arrive à voir au delà de tes nuages de peur quand t y es enfermée, j’étire mon cou pour voir au-dessus, je regarde ce qu’il y a derrière, et je te prends dans mes bras pour les traverser 🥰

Parce que c’est qu’une fois derrière, qu’on pourra enfin reprendre notre route, fières, confiantes et rassurées.

Je le ferai autant de fois qu’il le faudra, et à chaque fois, je recommencerai.

Merci à toi d’être là.

Merci d’être celle que tu es, exactement comme tu es. Tu es la meilleure pour m’accompagner.

Je t’aime et n’oublie pas que tu peux compter sur moi, et que quoiqu’il arrive je suis et serai à tes côtés. »

 

Liz Perret

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Je suis une introvertie

Je suis une introvertie

Je n’aime pas les soirées avec plein de monde, les soirées où les gens crient.

Je n’aime pas la musique forte, les blagues lourdes auxquelles il faut sourire par politesse, les ambiances déchaînées.

Je n’aime pas quand les gens boivent trop, et je n’aime pas être bourrée.

Je n’aime pas fumer, ni les soirées enfumées où j’ai du mal à respirer,

Je n’aime pas les ambiances où chacun rivalise d’ingéniosité pour amuser ou interloquer.

Je n’aime pas le bruit, l’agitation, les repas pleins de choses trop lourdes à digérer…

Je préfère la douceur, la légèreté, les ambiances cocooning, les discussions de cœur à cœur, les soirées en amoureux ou entre amis à parler…

J’aime les moments calmes, où j’ai le temps de me connecter à moi, à l’autre,

Les moments où je me sens détendue, nourrie, en sécurité.

J’aime les repas sains et raffinés, boire un ou 2 verres de bons vins quand ça me fait plaisir, finir pas un ou 2 bons chocolats, la musique douce, les bougies qui sentent bons, les lumières tamisées…

Je suis introvertie et à pleins de moment, je me sens décalée, parce que j’ai cette « autre façon » de fonctionner.

Dans les « organisations familiales ou amicales », les extravertis sont souvent ceux qui leadent.

Comme dans la société, c’est ceux qui s’agitent ou parlent le plus fort qui sont souvent écoutés et regardés.

Ce n’est pas toujours facile de trouver sa place quand on es introverti.

Ce n’est facile non plus de faire comprendre nos besoins à des personnes qui ont d’autres envies…

Ni de vivre les jugements face à cette autre façon de fonctionner.

Je me suis longtemps adaptée.

J’ai souvent été dans des endroits qui ne me convenaient pas pour faire comme les autres ou pour faire plaisir, sans doute j’ai appris dès enfant à m’adapter à cette autre façon de fonctionner (j’ai 6 frères et soeurs donc les ambiances calmes, c était pas trop ça 😆).

Mais je crois aussi que je le faisais car j’avais intériorisé les jugements associés : comme si c’était mal d’être comme ça, comme si il fallait s’en cacher…

A vrai dire, si j’y regarde bien, à part dans mes années étudiantes où l’alcool m’a aidé, je n’ai jamais vraiment réussi à m’adapter.

La plupart du temps, j’en suis ressorti frustrée, ennuyée par les conversations « inutiles » ou des blagues dont je n’ai jamais compris l’humour, agacée par l’odeur de la fumée ou par la musique qui me déplaît…

J’ai appris à sourire, mais dans le fond, ce n’était pas ok.

J’ai aussi pas mal râlé 😂 et notamment quand mes compagnons ne mettaient à trop boire, et à rentrer dans ces états que je déteste côtoyer.

J’ai détesté être comme ça, ou être jugée pour ça… J’ai aussi détesté vivre avec cette peur qu’on me dise que j’étais ci ou ça.

J’avais envie de poser ça, pour mieux lâcher la honte et la culpabilité que mon corps avait encore en lui gardé, avec le fait d’être comme ça.

J’avais envie de poser ça aussi pour me promettre de ne plus me l’imposer 🙏 et de m’offrir en 2023 pleins de moment qui me correspondent à moi 💖 dans la douceur, le calme et le cocooning 🌼

A vrai dire, le réveillon, moi ça m’irait très bien aussi devant un film sous la couette en amoureux ou en famille, à manger des petits gâteaux maison 😉

Après, dans une famille, on n’a pas tous les mêmes envies et les mêmes caractères… Peut-être faudrait il faire les extravertis entre eux, et les introvertis entre eux 😆

Tout ça pour dire que je décide qu’en 2023, je ne m’imposerai plus des ambiances, lieux, soirées où je me sens décalée, à côté.

Je m’autoriserai à me reconnaître comme je suis et à créer des moments alignés à cette façon de fonctionner 💖

D’ailleurs, je vois que dans le business, c’est la même chose. J’ai du mal avec les événements pleins de monde, de bruit et d’agitation.

J’aime mieux les rencontres intimistes où on a le temps de chacun s’entendre et s’écouter, où on prend le temps de vraiment s’intéresser.

J’ai vu pas mal de messages cette année qui prenaient en compte ceux pour qui Noël ou les fêtes pouvaient être compliquées, remuantes, voire douloureuses.

Merci à tous ceux qui l’ont fait, ça remet de la vérité et de l’authenticité dans ce que beaucoup peuvent traverser.

À l’occasion de cette soirée de réveillon qu’on a tous passé à notre façon, cela m’a donné envie de parler de ce sujet de l’introversion et d’ajouter ma touche pour ceux qui, comme moi, dans ces moments de fête ont le sentiment de venir d’une autre planète 😅

Belle année 2023 à tous 💖💖💖 une année entourée de personnes qui vous ressemblent, et d’ambiances, de lieux, de relations qui vous ressourcent et vous font du bien 🙏

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C’est décidé, je ne veux plus être coach

C’est décidé, je ne veux plus être coach

Ce matin, je ris toute seule, je ris de moi.
Je ris de me demander, depuis tant de temps, ce que je peux bien offrir au monde.
Je ris d’avoir cherché ce que je pouvais faire.
Je ris d’avoir cherché ce que je pouvais bien transmettre.
Mon élan naturel, c’est de partager mes prises de conscience, et mon intériorité.
Ça, depuis le début, je le sais.
Mais, en face, il y avait cette pensée : « on ne peut pas gagner sa vie comme ça » 😅
Alors, je me suis mise à interviewer des personnes qui elles ont cette énergie de connaissances à apporter.
Je voulais les aider à diffuser, parce que mettre en valeur, en lumière, traduire, communiquer, ça, ça me plaît.
Moi, ce que je sais faire, c’est partager ce que je vis et apprends dans l’instant.
Tout ce qui est passé m’ennuie : tout est vite parti, intégré, et les détails oubliés.
J’aime partager dans l’instantanéité.
J’aime le partage périlleux et sans filet.
Alors je me suis formée pour apprendre à accompagner, coacher, aider.
Mais dans cette place, je me sentais étriquée, comme dans un rôle à jouer,
dépossédée de moi parce qu’il fallait que je trouve ce que j’avais à « apporter ».
On entend tellement d’être dans l’être au lieu du faire..
Mais en moi je me rappelais que les personnes me paient pour ce que je peux leur apporter 😁
Enfin ça, c’est mon « façade job ».
Parce qu’être avec moi, partager du temps et discuter avec moi, découvrir mes perceptions et ma vision unique du monde 😅, ça apporte beaucoup, juste en soi !
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je sais que c’est comme ça 😉
Du coup, récemment, j’ai capté ce truc là : en fait les gens paient pour passer du temps avec moi 😳
Et si c’était juste ça la beauté que j’ai à partager ? 🤔🤯😳
Cette prise de conscience venait après un coaching où je me suis vraiment autorisé ce côté naturel chez moi.
Je me suis mise dans la posture de copine qui est naturellement la mienne,
et que j’ai longtemps voulu professionnellement incarner, sans vraiment oser.
J’étais juste moi à discuter, échanger, sans être dans cette vigilance d' »apporter »,
et en fin de compte ce qui s’est révélé était vraiment magique !!
Et encore plus parce que je n’avais pas chercher à le susciter.
Je n’avais rien cherché à apporter et tout s’est naturellement dévoilé en suivant le fil de nos échanges et de mes pensées.
Ça, c’est qui je suis dans la vrai vie,
quand j’ai le temps de déplier mes ressentis et mes pensées.
Je ne me dis pas que je dois apporter,
juste je suis moi, et souvent ça apporte 😊
Ca se fait tout seul quoi !
C’est cette pression que je me mets,
cette posture de coach que j’essaie depuis quelques temps de décoller,
que j’essaie de déposer,
que j’ai posé l’intention par cette pause de décoller.
Oui, je veux m’en séparer, alors même que c’est pour ça que je suis payée 😁😝
Si je veux le faire, c’est parce que je sens qu’elle me met dans une posture intérieure qui me limite dans mes possibilités…
Mais surtout qui me limite dans mon plaisir à offrir et à donner.
Oui parce qu’avant de vouloir être coach et « gagner ma vie avec une activité »,
je faisais juste ça pour le plaisir de partager, pour sentir tout cet amour circuler,
juste parce que c’était le cadeau que je m’offrais,
que ça me faisait kiffer.
Dans cette posture de coach, je réfléchis à donner assez… Mais aussi à ne pas trop donner… A ne pas sauver… À suffisamment apporter…
Bref, je mentalise parce que des peurs sont activées.
Celles d’être trop ou pas assez.
Quand j’agis et partage à partir de moi,
de qui je suis en tout liberté, je ne me pose pas ces questions là.
Je suis juste moi et ça suffit.
Dans cette posture là, je touche ce plaisir infini de vibrer ensemble et de connecter.
Non, je ne veux plus t’apporter.
Je ne veux plus parler des résultats ou objectifs concrets, extérieurs que je peux t’apporter.
Je préfère l’inconnu, la surprise que l’un et l’autre on va trouver !
Je ne veux plus te dire que je suis celle qui a un temps d’avance,
celle qui a sécurisé le chemin,
celle qui sait comment y aller,
Celle qui va te montrer,
parce que ça te ferait acheter.
Je n’accepte plus de faire croire que sans moi tu ne peux y arriver,
que cette espace sans moi tu ne peux y accéder,
que tu as besoin de moi et que c’est moi qui vais t’aider.
Je n’accepte plus d’avancer avec cette pression là, cette énergie qui n’est pas moi,
Et qui me donne l’impression qu’être moi n’est pas assez, qu’être toi n’est pas assez.
Je ne veux plus croire que tu ne peux pas comprendre que tout est déjà en toi,
et qu’il s’agit juste d’aller installer la paix pour te relier à tes capacités.
Je ne veux plus croire que tu ne peux pas reconnaître la valeur de ce retour à toi que j’aime accompagner.
Je ne veux plus diriger, te driver, te guider.
Je ne veux plus te faire croire que je sais comment y aller.
Non, je ne sais pas.
Mais avec toi, j’ai envie d’y aller, de chercher comment y aller!
Je veux te suivre, te laisser guider, te laisser reprendre les rênes, et être à tes côtés.
Je veux te rencontrer dans qui tu es,
Rencontrer ton authenticité,
Partager nos vulnérabilités.
Te montrer tes sombres d’ombre évitées,
Comme tes espaces de puissance oubliées.
T’aider à intégrer les apprentissages que la vie t’a délivré.
Ce que je veux, c’est t’aider à te rappeler qui tu est, à te relier à ta vérité, pour te l’autoriser.
Je ne veux plus qu’on vienne me demander des réponses ou des outils pour aider.
Je ne veux plus fournir, remplir, combler ce que tu penses ne pas porter.
Non, ça, je ne veux plus.
Ce n’est pas mon énergie.
Et même si je sais le faire, ce n’est pas la richesse que j’ai à t’apporter.
Car à partir de cet espace là,
« donner »vient me prendre,
me mettre une pression, m’épuiser.
À partir de cet espace là, je ne donne pas à partir de l’espace juste pour moi.
L’espace juste en moi a goût de générosité, de don et d’amour partagé.
J’observe comme il y a cette question de l’argent qui est aussi venue complexifier ce mouvement, cette énergie du partager.
Ce que je peux vraiment t’apporter, c’est juste être moi… A tes côtés.
C’est partager ça ensemble,
et voir ce qui de cet instant nait.
C’est cette magie de l’inconnu, de la surprise, de la rencontre qui me fait vibrer.
Je ne veux plus porter ce poids de devoir apporter.
Je le pose car il n’a plus de sens pour moi.
Je sens comme quand je me mets dans cette posture, je me décale à moi, de qui je suis vraiment, de ce qui me fait vibrer.
Ça me sort de l’espace où je me sens nourrie et vraiment libre d’être moi.
Sans doute aussi que cette posture là te prend ton pouvoir à toi, mais que j’avais appris à prendre cette place là, pour me rassurer,
Pensant te rassurer.
Pourtant cette liberté d’être, ça fait longtemps que par bout je vais la chercher.
Et même dans mon activité, chaque jour,
je porte attention a vraiment l’incarner.
Mais cette fois, je vais chercher le bout de plus, la précision supplémentaire : pas dans la forme mais dans l’espace intérieur qui vient s’exprimer.
J’ai souvent vécu ma vie avec le paradigme d' »aller chercher », d’aller vers l’autre et m’adapter pour essayer de vivre l’amour que je rêvais de partager.
Dès petite j’ai ancré que pour être aimée,
je devais apporter.
Je devais même donner plus que l’autre et « aller chercher » pour partager avec lui et être aimée.
J’ai appris que l’amour n’était pas un dû.
Que si je ne faisais rien pour aller vers l’autre, pour essayer me traduire dans qui j’étais,
je resterai seule, coupée de l’amour que je fantasmais.
Alors j’ai beaucoup aidé,
J’ai beaucoup chercher l’amour aussi
Je me suis aussi beaucoup blessée moi même à me dire que je n’étais pas importante ou pas vraiment aimée.
Je me suis faite beaucoup de mal à renforcer cette croyance dès que je ne voyais pas l’autre me rassurer.
En fait, je sens qu’un nouveau paradigme est en train de s’installer.
Cela où je ne vais plus chercher, ni même aider.
Celui où je suis juste moi et où ça suffit pour attirer et apporter.
Celui où je n’ai pas besoin de sortir de mon centre pour aux autres me relier.
Celui où les autres aussi sont initiateurs, impulseurs, demandeurs de cet élan de vibrer ensemble et de partager.
Un paradigme où les autres reconnaissent cette valeur : celle que j’ai à apporter dans l’expression de mon unicité,
sans que j’ai besoin de me traduire ou me conformer.
Un paradigme où cette valeur ajoutée est reconnue, perçue, comprise, aimée.
Je sors du paradigme où j’ai la responsabilité de devoir impulser, lancer, initier pour que les choses se créent.
Je lâche ce poids.
Je laisse à la vie et aux autres leur place pour eux aussi initier, se diriger, se guider.
Je reconnais qu’eux aussi ont ce même désir vibrer l’amour et de connecter…
Et que ce qui se joue, pour tous, c’est que le vivre nous fait flipper !
Je reconnais que les choses bougent au delà de moi, que les choses continuent à grandir, évoluer, à tout instant, même quand je ne fais rien.
C’est ce nouveau paradigme que mon intériorité est en train de reconnaître et d’intégrer.
Cette conscience affinée vient s’accompagner de cette décision de ne veux plus porter la responsabilité d’aider.
Non, je ne veux plus t’aider.
Je veux vivre alignée à ma simple liberté.
Cette liberté de me partager dans ma vérité.
… Et si c’était simplement ça que j’avais à apporter ?
Car quand j’oublie de « travailler », J’aime :
– me dire en transparence par écrit, audio ou vidéo
– partager à 2 en toute intimité nos intériorité, vivre des instants magiques de connexion au delà du connu, oser pousser les portes de l’inexploré (avec les femmes comme les hommes, j’aime nous rencontrer dans nos intimités)
– créer des groupes de rencontres authentiques, de joie et de partages de nos vulnérabilités : des espaces sécures où on ose se dévoiler et où on se rencontre à partir de la nudité de qui on est
En fait j’aime me partager et accompagner les autres à oser le faire aussi 😉
J’aime aider les autres à se connecter à la puissance d’oser se dire et se dévoiler dans qui on est, en toute authenticité.
J’aime la connexion d’âme à âme, cette sensation intense d’être vivant quand on partage nos vulnérabilités.
Ça vraiment, ça me fait vibrer.
Je ne parle pas d’une vulnérabilité qui part d’un espace d’impuissance ou de fragilité.
Mais d’une vulnérabilité qui prend racine dans ta vérité : cette vérité nous ancre à la puissance de qui on est.
Je crois que ce qui m’embête dans la posture de coach,
c’est que quand une émotion ou une croyance est révélée,
l’autre attend souvent qu’on y trouve une solution, car elle la voit comme un problème.
Alors que moi je le ressens comme : « waou ça y est, on y est ! c’est mis à jour, tout va bien, il n’y a rien à faire, tout est déjà libéré. »
À ce moment là, je sens un soulagement en moi, une libération quand l’autre touche l’espace caché que je ressentais.
Physiquement, je ressens de l’inconfort quand je sens que l’autre tourne autour, fuit ou esquive cet endroit là…
Ce qui m’invite parfois à un peu bousculer 😉
Pas pour blesser, mais pour aider cet espace caché à se libérer, à être dévoilé.
Je sens ces espaces dans mon corps.
Et mon énergie n’est peut être là que pour les aider à être révélés.
Quand ils sont vus, reconnus, acceptés, aimés, alors pour moi il n’y a plus rien à faire.
Juste à faire confiance que tout est déjà en train de se délier.
Rien de plus.
Il n’y a rien à faire.
Juste à reconnaître, accueillir, choyer, aimer.
Du coup, parfois, je suis en colère contre les réseaux et le coaching parce que je me dis qu’ils n’ont rien compris 🤣
Voilà donc qui je suis, quand je n’essaie pas de faire quelque chose.
Quand je suis juste moi,
que j’oublie de réfléchir à comment « gagner ma vie,
à trouver le » faire » ou le « transmettre » qui fait que les personnes vont avoir envie d’investir pour cheminer à mes côtés.
Avancer avec moi, c’est avant tout faire le choix d’aller se rencontrer dans sa vérité, sa puissance et sa vulnérabilité.
C’est aller au cœur de soi, au cœur de qui on est.
Parce que ça fait du bien,
parce que ça apaise l’âme d’aller se retrouver, parce que ça nourrit de se partager en toute authenticité,
Parce que c’est l’état d’être et les relations qu’on a envie de partager.
Et si on jouait ensemble à être juste des humains et à se toucher dans notre humanité ?
Oui, je sais, je touche ce p***** de truc qu’on a marre de re-entendre mais que ça fait du bien de re-entendre : ta mission de vie, c’est juste être toi. Tu n’as rien à faire, juste à être 😁😘💋
Je ne veux plus être coach.
Je veux partager mon humanité.
Je veux qu’on se mette à nu,
et que ça nous fasse du bien de nous dépouiller de tous ces masques qui nous pesaient.
Je veux avancer avec des personnes que ça fait kiffer d’oser, des personnes qui vivent tout ça avec conscience, sérieux, humour et légèreté.
J’ai envie d’aller avec toi rencontrer et toucher ce vivant en toi,
au delà d’où tu vas, de tes résultats,
ou de qui tu es dans la société.
Juste goûter ensemble nos humanités, les sentir, se laisser inspirer, toucher, oser les révéler ❤️
Toucher la beauté de ce que c’est, être un humain et être fiers de ces humains que l’on est.
Je veux être celle qui avance avec toi,
qui vibre avec toi,
qui se partage et qui par résonnance te permet de toi cheminer dans ton intériorité,
avec ta propre capacité à te reconnaître et à avancer.
Je veux être celle qui t’aide à éclairer des parts de toi, juste par ma résonnance, et qui t’en laisse la responsabilité.
La responsabilité de les guérir et de les accompagner, parce que tu as déjà tout en toi pour ça et que tu le sais.
Parce qu’il ne te manque rien et que tu n’as rien à « réparer ».
Je ne suis pas là pour te montrer ou te dire comment à l’extérieur créer.
Je t’amène dans ton intériorité.
Et ce que je te partage,
c’est ce que ma gorge ressent le besoin de partager,
mais à aucun moment j’ai cette prétention de vérité.
Il s’agit souvent plus d’énergie à rééquilibrer.
Par mes partages, je viens éclairer les angles morts,
ce qui a besoin d’être mis en lumière, éclairé…
Parfois ce sont des parts sombres,
d’autres fois des parts de lumière et de beauté.
D’autres fois, il ne s’agit que d’être en présence et d’écouter.
Mais, surtout, ce qu’on va s’offrir ensemble, c’est le cadeau de vibrer nos authenticités en confiance, douceur et sérénité 🙏
Et pour ça, on a l’un et l’autre besoin de lâcher les objectifs qu’on s’était fixé.
Qu’on arrête de se trouver des prétextes pour communier.
Qu’on reconnaisse qu’on avance ensemble pour nourrir nos âmes, comme nos humanités.
Juste parce que c’est bon, parce que ça nous connecte à l’amour, à la douceur, à notre sentiment de complétude, d’être vivant et d’exister. »

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S’ouvrir à l’amour

S’ouvrir à l’amour

S’ouvrir à l’amour.

J’intègre chaque jour ces notions là. C’est quoi l’amour ? Comment le vivre, l’incarner, le partager, le rayonner ?

Hier, j’arrive à cette conscience : quand je me sens blessée, menacée, je ferme mon cœur. Je pense à me protéger en priorité.

De cette protection née une rigidité, une colère intérieure, un rejet de l’autre car je lui en veut de m’obliger à être comme ça, dans cette rigidité là. Je lui en veux de ne pas pouvoir être simplement moi, et en sécurité avec ça.

Alors hier, alors que je conscientise cela, je réalise que dessous il y a mon besoin de vivre ma sensibilité. Car quand je me rigidifie pour me protéger, je me coupe mes émotions, de cette sensibilité.

Dans cet espace, l’autre je n’arrive plus à l’aimer. Dans cet espace, même moi je n’arrive plus à m’aimer.

Je sens dans cette prise de conscience que depuis petite, c’est comme ça que j’ai grandi.
Dans ce manque de respiration là, dans mes émotions contenues qu’il ne fallait pas vivre ou montrer. Dans cet asphyxie intérieure qui m’empêchait d’aimer et de me sentir aimée.

Comme si pour être être acceptée, il fallait que j’arrête de respirer, de vivre ces émotions qui me permettent de me sentir reliée. Ceci générant une colère elle aussi refoulée, un rejet des autres, et une tristesse profonde de ne pas me sentir vraiment aimée.

Peut être que j’ai appris à faire ça, parce que c’est ça aussi que j’ai vu autour de moi. Arrêter de ressentir, de respirer.

Alors, qu’est ce que je protège dans cet espace là ? Ma vulnérabilité.

En grattant, j’ai senti la peur d’être rabaissée, jugée, moquée dans ma sensibilité. J’ai touché ce : « je dois me montrer forte pour ne pas me faire écraser ».

Et aujourd’hui, je touche comme vouloir me montrer forte est la plus grande des violences que je me suis imposée.

Hier, j’ai touché cette vérité : « ma vulnérabilité est ma plus grande force » ✨

Je sentais en le disant que c’est de ma force intérieure que je trouve cette capacité à la contacter. Pleurer me fait du bien, me permet de me relier à moi, de faire partir de dont Je n’ai plus besoin, de traverser ce que je vis avec résilience et humilité.

J’avais sans doute cette peur que pleurer soit m’écrouler, ou que l’autre le perçoive comme ça et qu’il puisse en profiter, ou de sentir le devoir de m’aider.

Mais hier, j’ai senti comme je m’étais trompée. J’ai senti comme, quand je m’autorise ma vulnérabilité, je suis pleinement dans ma force, celle qui me permet de restée reliée, à moi et aux autres autour de moi.

Alors j’ai décidé que désormais je me laisserai pleurer à chaque fois que je le ressentirai. J’ai décidé de rester relier à ma sensibilité.

Ça me fait penser à un livre qui parle de garder son cœur ouvert, disant que la seule chose qu’on a à faire c’est de sentir quand notre cœur veut se fermer, et de « juste » ne pas le faire.

J’ai décidé que je me laisserai avoir peur, être joyeuse, en colère ou dégoutée à chaque fois que je serai connectée à ces vérités.
Simplement me laisser vivre ma vérité.

Elles ne vivent pas pour l’autre ces vérités. Ma tristesse, ma peur, ma tristesse, ma joie sont là pour me guider à moi, pour me permettre de réguler ce qui vit en moi.

Sans doute parfois ai-je voulu les régler, car je les vivais tournées vers les autres. Elles leur demandaient, leur exigeaient, leur quémandaient…

J’ai appris à les accueillir en moi, à les écouter en moi, mais je ne savais pas toujours comment les vivre avec l’autre dans l’instant présent.

Je sens petit à petit plus de douceur en moi s’installer aussi avec cela.

M’autoriser à ressentir ma colère, et dire : je ressens de la colère en moi, je ne veux plus parler, j’ai besoin de vivre ça. M’autoriser à la dire sans filtre quand l’autre se dit disponible à l’étendre.

M’autoriser à pleurer parce que c’est ce que je ressens dans l’instant. Pas des pleurs de « je suis triste, voilà ce qu’il me fait, ce que tu me fais… ». Des pleurs juste pour moi, qui me font du bien, qui m’aident à réguler. Même si c’est à côté de l’autre, c’est par amour pour moi que je m’autorise à pleurer, pour m’accompagner.

C’est drôle comme j’ai l’impression que me laisser vivre mes émotions avec l’autre, c’est aussi apprendre à m’aimer.

J’ai l’impression que c’est aussi apprendre à aimer. Je m’offre plus de sécurité dans mes relations en étant encore plus vraie.

Je vois aussi ce que ça crée de différent.

Je vois comme me connecter au fait que ma vulnérabilité est ma force m’amène à me sentir plus alignée. Ça m’amène aussi à encore plus lâcher, a encore moins chercher à contrôler.

J’ai l’impression que ça me permet encore plus de me connecter à l’autre de l’autre car dans ce positionnement là, je n’ai plus à m’en protéger.

Sans doute qu’avant une part de moi lui en voulait, de me faire me couper de moi, de ces émotions que je bloquait. J’attendais de les vivre après, d’être seule pour les retrouver.
J’ai souvent vécu mes relations coupée, protégée en moi, de ce qui se vit là.

Je réalise comme je me sens vide et morte quand je suis coupée de moi et de ma sensibilité.

Je réalise en me la réappropriant que j’ai souvent envie de pleurer 😅

Je réalise comme pleurer est pour moi une façon d’aimer et de m’aimer.

Je pleure parce que c’est beau, parce que je suis émue, touchée, parce que je me sens blessée … Je pleure pour tellement de choses 🤣 Et une fois ces larmes coulées, je me sens tellement bien, apaisée, allégée.

Je realise que j’ai beaucoup refoulée ces larmes, et sans doute qu’il me faudra encore du temps pour toutes me les autoriser.

Je réalise que je les ai souvent retenu de peur d’étre jugée et aussi pour rassurer les autres, leur dire tout va bien, ne t’inquiète pas.

Mais quand je m’empêche de pleurer, je m’ empêche aussi de m’aimer et de les aimer. Je me coupe de ma sensibilité. Je me sens morte, pas nourrie, en survie.

Je touche comme c’est en moi que tout ça se crée.

Alors voilà, j’ai décidé de m’autoriser à pleurer autant que je le voudrai, de m’autoriser à montrer et vivre avec les autres ma sensibilité. Je n’ai pas à les rassurer. Je n’ai pas à me protéger.

Je ne crains rien. Ma force est ma vulnérabilité.

Ça me fait penser à ce qu’on appelle la muraille du cœur. Comme si j’avais vécu avec cette muraille pour me protéger. Avec la peur de souffrir, si c’est comme ça qu’aux autres je me présentais.

Quand je baisse cette muraille, ce que je ressens c’est beaucoup d’amour pour moi, pour les autres, pour la vie. Un sentiment de reliance à tout, à tous, un profond plaisir d’être en vie ✨

J’ai souvent laissé aux autres, vu dans les autres, la responsabilité de l’abaisser.

Aujourd’hui je réalise que c’est en accueillant chacune de mes émotions, que je peux vivre sans attendre que quelqu’un d’autre m’apporte la sécurité dont j’ai besoin pour quelques instants la retirer.

Je vivais la porte fermée, et attendant que l’autre arrive à l’abaisser, à me rassurer.

Parce que j’avais peur de souffrir et d’aimer, parce que ma sécurité n’était pas ancrée.
Je sens en ce moment comme je connecte le fait que j’en ai moi même la clé. Que ma sécurité est en moi, de moi en moi, dans ma confiance dans ma capacité à être aimée, et dans le fait de laisser mes émotions respirer : les laisser inspirer et expirer tout ce qui vient me traverser 🙏

Et si ce vide intérieur qui m’habitait n’avait été que le reflet de cette respiration coupée ? Et si il ne s’agissait que de laisser en moi la vie circuler pour m’en sentir comblée ?

Ne plus en avoir peur, la laisser me traverser, ne plus chercher à contrôler, ni me protéger ? Parce que je connais ma force, et ma capacité à transcender tout ce qui viendra me traverser 💞

Et si l’accès à l’amour ne commençait qu’en soi ? Et si c’était seulement en passant par ce chemin là, qu’il pouvait pleinement s’ancrer en soi, et se partager sans attendre ni exiger ?
Goûter le plaisir d’ensemble le vibrer, dans nos authentiques vérités 💞

Et si aimer c’était simplement être soi, et s’autoriser à vivre sa vérité. S’offrir l’occasion de s’aimer et de sentir vraiment aimé, tel que l’on est ✨

J’écoute l’amour m’enseigner

J’écoute l’amour m’enseigner

Il y a quelques jours,
Je partage ce stage d’il y a 8 ans.
10 jours au cœur de moi et de ma vérité.

Et au cœur de moi qu’est ce que j’ai trouvé ?
Que mon plus profond désir était d’aimer et d’être aimée.

Puis il y a un an, il y a cet autre stage où ce souvenir est revenu : toujours ce même désir ardent d aimer et d’être aimé.

Ici encore, c’est vivre l’amour qui revenait.
Depuis toujours ce besoin de le vivre dans mes cellules, dans ma chair, dans son intense pureté m’a habité.

Sans forcément savoir de quoi il était vraiment fait, je voulais sous toutes ses formes le goûter. Parce qu’au final, l’amour sait-on vraiment ce que c’est ?

Cette soif d’amour, j’en avais honte, je voulais m’en cacher. Je la voyais comme une faiblesse à canaliser. Comme une dépendance à apprivoiser.

Et quand, par ces 2 fois, au cœur de moi, c’est ce que je voyais, j’avais envie de m’en cacher.

Je regardais les autres qui semblaient toucher de grandes choses, des projets.
Ca sortait de leurs tripes, ça voulait exister.

Et en moi, ça voulait juste aimer et être aimée.
Ne serais-je jamais qu’une petite fille vide d’être aimée ?

Face à cette intense vérité, j’avais juste envie de pleurer. J’avais l impression que jamais je n’arriverais à pour moi exister.

Malgré tout, ce stage il y a 8 ans se finissant par une fabuleuse expérience, ce jour là j’ai touché ce que cet espace en moi pouvait avoir de beau à apporter.
J’ai touché le temps d’une rencontre la beauté de ce qui se crée quand je m’autorise à m’y connecter.

Je me retrouvais dans la rue, face à ces inconnus, à leur demander ce que je venais leur refléter.
Il y a cet homme qui spontanément s’est confié.
Je me rappelle encore aujourd’hui avec quelle transparence et authenticité il m’avait parlé de la douleur qu’il vivait.
Je me rappelle de mon cœur brûlant d’amour qui venait l’entourer.

Ce jour là, j’ai vraiment eu l impression de rencontrer qui j’étais, de me rencontrer quand rien n’autour ne m’y empêchait.
Comme une grande machine à laver, mon égo avait été entièrement lavé, je n’avais plus rien n’à prouver ni à protéger.

J’ai senti qu’après, il s’agirait d’apprendre à incarner ce que j’avais touché, à le retrouver, à le faire exister.
C’est drôle car forcément, j’ai rapidement oublié. Je m’en suis déconnectée.
Mais ce souvenir m’a profondément impacté,
Car ce jour là, j’ai compris qu’au plus profond de moi, quand mes douleurs étaient déposées,
C’est du pur amour qui existait.

J’ai pu sentir que cet amour venait apaiser, mettre du baume sur le cœur, pour s’aimer et se reconnaître dans sa vérité.
Quand il y a presque un an,
Cet autre stage m’a fait à nouveau toucher cet appel du ventre d’aimer et d’être aimée, de sentir l’amour vrai circuler, il m’a proposé de reformuler.

De ne plus regarder le vide que les autres ne me permettaient pas de combler,
De lâcher la frustration de ne pas encore réussir à en vibrer toute l’intensité et toutes les subtilités.
Il m’a proposé de me relier à l’amour infini qui existait, qui était déjà là en abondance à m’entourer.

J’en ai pleuré, profondément pleuré.
J’ai pleuré de ne pas le ressentir.
J’ai pleuré de ne pas réussir à m’y relier.
J’ai pleuré d’être encore en train de les chercher dans des strates qui ne pourraient me l’apporter.

Alors même si je n’arrivais pas encore à sentir mes cellules vibrer de cette vérité,
J ai posé l intention de la faire venir à moi, de l’intégrer.
Pour toucher en moi cette vérité que j’y suis constamment reliée,
que l’amour est à chaque moment en train de me combler.

Je pense à ce texte sur l’amour, sur comment s’y relier qu’un an plus tôt j’avais canalisé.
Je pense à ma quête dans la sexualité.
Je pense à ces textes qu’en me connectant à l’amour, j avais touché.

Je me dis que finalement dans chaque rencontre,
Dans chaque chose que j’ai expérimenté,
C’est vraiment la seule chose qui m’a toujours fait vibrer 🙏✨💞

Et aujourd’hui, quand je sens mon cœur prêt à explorer, je me demande si ce n’ est pas ça que je suis en train de toucher.

Quoiqu’il arrive, je laisse l’amour me guider, m’enseigner.
C’est une voix sur laquelle j’ai profondément décidé de marcher.

De tout mon être sans doute, j’ai décidé d’apprendre à aimer.
Du plus profond de mon âme, j’ai dû décider qu’aimer serait ma seule raison d’exister.

Je l’ai cherché partout, dans tous, pour finalement revenir dans moi et ma vérité.
Je l’ai cherché partout, pour finalement me rendre compte que j’y avais toujours été reliée.
Qu’il me suffisait de le regarder.

Je vois ces fils d’abondance d’amour qui sont là à nous entourer,
Comme si ce qu’on a à apprendre c’est de toucher dans notre cœur qu’ils sont là,
que l amour est à notre portée,
toujours en train de nous entourer,
À nous soutenir et nous aimer.

Même quand notre cœur saigne à en crever,
C’est l’amour qu’on est en train d’éprouver,
Qu’on est en train d’apprendre à traverser,
d’apprendre dans sa diversité.
L’amour est en train de nous enseigner.

Aujourd’hui, je vois ces fils invisibles qui nous entourent.
ça m’amuse rien que d’y penser,
De me dire qu’en fait il s’agit surtout d’apprendre à jouer.

Laisser son ego de côté pour se laisser vibrer,
Juste l’expérimenter, y rentrer nu, comme un enfant qui ne sait pas qu’il « faut se protéger ».

Ne plus avoir peur de souffrir,
Connaître la force de sa vulnérabilité,
Ouvrir son cœur et dire merci aux expériences qui nous sont proposées.
Oser traverser, plonger, éprouver,
Et se rendre compte qu’il n’y a rien à perdre ou à gagner,
Il y a juste à être, et se dépouiller.

Laisser nos peaux successivement muer,
Pour à chaque fois renaître et se rapprocher toujours plus de sa vérité,
De ce « qui on est » à la fois si proche et si loin de notre identité.

Parce que finalement au delà de la personne que tu es venu incarner,
N’es-tu pas simplement une poussière d’amour pur qui est venu se rappeler ce qu’elle est ? 🙏

Et même quand la vie semble t’empêcher de l’éprouver,
Peu importe ce qu’il se passe,
Peu importe ce que tu fais,
L’amour est toujours là prêt à t’aider.

Je suis amour pur,
Et toi aussi tu l’es.
Même dans nos parts qui crient, qui pleurent, qui râlent, même dans nos parts qui brûlent de rage et de colère… Et si ce n’était pas ça aussi s’aimer ?

Il ne s’agit pas d’exiger d’être un idéal qu’on ne sera jamais.
Mais d’aimer cette personne qu’aujourd’hui on est.
Cet humain imparfait si bon de sentir exister,
Tel qu’il est.
Oser simplement nous aimer dans notre humanité.

Et si chaque chose de nos vies étaient des occasion d’apprendre à laisser l’amour à travers nous s’exprimer ?
Ça revient à une question que j’ai souvent aimé me poser : et que ferait l’amour ?

Pour me connecter à une part de moi plus haute qui sait déjà pourquoi chaque chose est en train de se présenter 🙏✨💗

 

Liz Perret

 

Je suis aimée

Je suis aimée

Il m’aime ! 🤩🥰💘😚🙄🤔😬🤕🤐🥶🤢🥵😤😡👹😭😔😶🥺☺️💞🥰💖

C’est étrange cette sensation que j’ai toujours cherché, vers laquelle j’ai toujours couru comme si elle ne pouvait pas exister.
Comme un mirage qui plus tu t’approches, plus il disparaît. 

Dans mes moments de douleurs amoureuses, je me voyais confrontée à cette croyance : je ne suis pas importante pour l’autre, je ne suis pas vraiment aimée pour qui je suis.
Cette phrase revenait comme une empreinte que je n’arrivais pas à effacer.

Que ma réalité y corresponde ou non, c’est ce que je voyais, entendais.
Et finalement, j’ai plusieurs fois observé que plus j’avais eu peur de perdre l’amour de l’autre, plus je m’étais accrochée.
Comme si c’était ma façon à moi de conjurer le sort, d’essayer d’effacer cette réalité.

Sans cette croyance ancrée, je serai sûrement partie, ou j’aurais laissé l’autre s’en aller.
Mais moi, quand je touchais cette peur fondamentale, je m’accrochais, je perséverais.

C’est aussi à ce moment que mon cœur se fermait.
Je n’en prenais pas tout de suite conscience, mais dans le fond, c’est ce qu’il se passait.
Ma confiance diminuait, mon estime de moi aussi.
Tout me semblait devenir la preuve que je n’étais pas vraiment aimée.
Je me mettais à vouloir contrôler pour me sécuriser, et surtout à vouloir être rassurée.
Sauf que quand tu en es là, rien ne peut te rassurer.

Ça s’est joué plusieurs fois, avec des hommes différents.
Et quand c’est arrivé avec toi, j’ai entendu tellement fort de lâcher, de te laisser aller.
C’était tellement plein d’amour, je sentais que c’était juste et que ça ne m’empêchait pas de t’aimer.
Puis tu es revenu, quand c’était juste pour toi, quand tu l’as désiré.

Je t’ai réouvert mes bras, mais mon cœur est resté en retrait à observer.
J’ai senti, tu as senti, qu’il fallait laisser faire le temps, que cette fois il s’agissait bien de se rencontrer, pas de s’oublier ou de s’illusionner.
Une part de moi est restée à observer, te regardant douter, me regardant me protéger.

Et il y a ce jour où j’ai senti en toi que ça c’était posé. Ton choix était fait.
Alors cette réponse, cette validation que j’avais attendu de l’extérieur, c’était maintenant vers moi qu’elle se tournait.
Et moi où j’en suis ? Qu’est ce que je ressens ? Qu’est ce que je veux vraiment ?

Dans cette sécurité, je me sentais finalement insécurisée.
Et si finalement ça s’arrêtait ?
Et si je faisais confiance et que ce n’était pas vrai ?
Tout mon système d’alarme s’est mis à s’activer !
Et là en moi, je me sentais désemparée devant ce constat de moi à moi : je me sens sécurisée dans l’insécurité, dans le fait d’espérer. Je me sens sécurisée quand ma croyance est perpétuée.

Alors il s’agissait maintenant d’accueillir en moi cette réalité.
L’insécurité dans la stabilité, dans ce qui est installé, apaisé.
Une part de moi avait envie de fuir, de tout changer, de remettre du désordre pour retrouver ma sécurité.

Pendant ce temps là, tu m’as regardé, tu m’as écouté, tu m’as vu rire, crier, pleurer, m’inquiéter.
Tu m’as pris dans les bras autant de fois que je le voulais, que tu le pouvais.
Tu m’as dis qui tu étais toi, sans me promettre de changer.
Tu es resté toi à mes côtés.

J’ai continué à douter, à te regarder de biais.
Et je continuais à me demander :
N’es tu pas en train de jouer ?
Comment savoir si tu es vraiment en train de m’aimer ?
Joues tu avec moi comme un chat avec souris ?
Est ce que sur toi je peux vraiment compter ?

Puis un jour, j’ai vu que c’était dans mon cœur que ça se protégeait, que ça s’était refermé.
Alors que c’était ce dont je t’accusais.
Je te regardais toi, mais j’avais oublié de prendre ma responsabilité de ce qui en moi se jouait.

J’ai pris ma peur dans mes bras. Je l’ai écouté.
Elle m’a dit comme elle avait peur d’être aimée et d’être abandonnée.
Elle m’a dit comme elle avait peur que ça la mette en danger.
Elle m’a dit qu’elle ne pensait pas qu’elle puisse vraiment être aimée.
Elle m’a dit que sa sensibilité ne pouvait pas être aimée comme elle est, qu’elle viendrait toujours déranger, gêner.

Je t’ai partagé ma réalité, les interprétations que je vivais, ma réalité.
On a parlé.
Et j’ai vu tes yeux briller quand tu m’as dit ne pas te sentir vu dans qui tu es, au regard de ce vécu que je te partageais.
J’ai aimé voir s’ouvrir ta vulnérabilité.
J’en ai été profondément touché.
C’est arrivé jusque dans mon cœur.
Ça m’a rendu triste de voir comme je n’ai pas su reconnaître que je pouvais être aimée.

Alors on a tous les 2 regardé cette peur ensemble, et on s’est rappelé comme on s’aimait.
J’aime les mots que tu as prononcé : je t’aime comme tu es.
Je les ai reçu, intégré. Je sens mes cellules qui sont encore en train de les intégrer.

C’est comme si jamais je n’avais vraiment laissé pénétrer ces mots comme une réalité.
Je les avais bien sûr déjà entendu, mais ce n’était jamais allé jusqu’à cet endroit là.
Au delà de mon cœur, je sens que ce sont mes cellules qui sont en train d’intégrer.

Je suis aimée.
Et je sais que ça va bien au delà de toi, de nous, ce que notre échange m’a permis de toucher.
Mon amour, merci infiniment d’être qui tu es ☺️

Hier, un échange m’a permis de retoucher ce que j’avais oubliée.
Je suis soutenue par l’univers.
Ça, je l’avais oublié.
Ma tête le savait, mais mon cœur qui avait été blessé avait voulu s’en couper.

Hier soir, lors d’un coaching, j’ai aussi retouché cette vérité : l’univers est là pour m’aider.
Je crois que derrière tout ça, c’est l’amour que j’ai touché.
M’ouvrir à recevoir, à laisser l’amour me soutenir, m’envelopper.
Je crois que même par l’univers je suis aimée.

Cette semaine aussi, dans un autre échange, on reconnaissait ensemble notre difficulté à nous nous ouvrir vraiment, à nous laisser toucher.
Tout est toujours magnifiquement orchestré 🙏

Même vos mots m’ont touché profondément touché.
Juste quelques instants, j’ai osé m’y ouvrir, y goûter.
J’ai arrêté de me bloquer, de voir des mots virtuels, et des gens par écrans interposés.
J’ai senti tous vos cœurs m’entourer.
J’ai senti tout l’amour nous relier.
J’ai senti comme c’est bon d’être des humains, ensemble et de se tenir la main ✨

J’ai senti comme l’amour est ce qui nous a tous toujours relié 💖

Il y a ces mots qu’il y a quelques mois que j’ai posé, cette intention que j’ai envie de vous partager :
« Je suis reliée à ma source d’amour infinie, et je reçois dans la gratitude tout l’amour dont j’ai besoin. »
Finalement, je réalise comme je vis déjà la seule chose que j’ai toujours voulu vivre : aimer 🙏

Et que tout ça est bien au delà du qui, où, comment et avec qui.
Tout cela, commence d’abord en soi, dans sa propre capacité à accepter d’être aimé 🥰

Un nouveau paradigme se crée.
Je sens comme « je suis » et « aimer » sont fait pour s’assembler.
Et oui, comment être aimé autrement ?
Comment se sentir aimé autrement ?
Dans ce nouveau paradigme, il ne s’agit plus de donner, prouver, convaincre pour être aimé.
Juste être moi suffit pour être aimé.

Je suis aimée.
Et toi aussi tu l’es 💞

D’ailleurs je t’aime 😚
Et même si on ne te l’a pas dit aujourd’hui,
tu es aimé 🌍🙏💫💗