j’ai interviewé Gaëlle Baldassari sur le cycle féminin.

Elle partage avec passions toutes ses connaissances mais aussi des convictions, son engagement.

Sa vocation : aider les femmes à connaître leur corps, à se réapproprier un cycle souvent tabou.

Sortir des non-dits et des mots qui cachent cette nature de Femme dont on peut être fière.

À ne pas dire, on a fini par ne plus connaître et par nous éloigner de notre essence féminine.

On a marché à contre courant et de nombreuses femmes se retrouvent épuisées dans un fonctionnement intérieur et un rythme de vie qui ne leur correspond pas.

Gaëlle nous transmet les connaissances et les prises de consciences qui amènent chaque femme à faire la paix avec sa nature de femme, mais aussi à pleinement respecter ce qu’elle est.

Encore une fois, ce chemin de l amour de soi et de l authenticité 🙏🙏🙏

PS : Désolée pour l’image et le son en décalage sur la vidéo 😱  Tu trouveras la version podcast plus bas (sans doute plus agréable à suivre)

 û »Gaëlle Baldassari compare le cycle a une vague : vas-tu boire la tasse? simplement l’observer? ou apprendre à surfer dessus et t’en servir pour atteindre tes objectifs?

100% pragmatique, elle vient démocratiser les connaissances autour du cycle, les dé-spiritualiser pour personne à tous de s’en saisir.

Les 4 phases du cycle

 

La superwoman et la prise d’élan

Cette période de « prise d’élan » est juste après les règles.

Elle correspond à une remontée d’énergie. Elle est soutenu par des hormones dynamisantes qui mettent en mouvement et peuvent donner le sentiment de se sentir une « superwoman ».

C’est une période d’actions, de mise en mouvement, de possibilité d’efforts, de concrétisation.

 

L’ultra-sociale, debout sur la planche

Cette période « debout sur la planche » est au moment de l’ovulation.

Ici, on avance suffisamment vite pour que la vague nous porte. On n’a plus besoin de ramer, on va avoir besoin de moins faire, on va rayonner et récolter les fruits, la phase dite « ultra sympa » où on se sent ouverte à l’échange, au partage, très sociale.

 

La redoutable qui passe dans le tube

Cette période du tube est juste après l’ovulation.

Là, ce côté lumineux et rayonnant va se réduire, on parle de phase « redoutable ».

Au début de cette phase le corps n’a pas encore l’information qu’il n’y a pas eu nidation donc il va opérer une phase de repli, mais aussi de baisse immunitaire, et de besoin de nettoyage pour éviter les risques de maladie.

La progestérone agit comme une pédale d’accélérateur (elle est souvent facteur d’anxiété) et les oestrogènes font comme une pédale de frein (elles favorisent le calme)… Ces hormones allant dans des sens différents, cette période est assez instable et nos émotions mais aussi nos actions sont pleinement influencées par cette danse hormonale.

Attention, c’est important de ne pas prendre de décision importante pendant cette période du cycle !

Elle est parfois marqué par des phases de dépression, de désespérance… qu’il est aussi important d’accompagner car cela peut aller jusqu’à réveiller des espaces de nous qui veulent mourrir ou tout envoyer balader.

 

La fatigue, assis sur la planche

Dans la deuxième période du tube, commence une seconde phase où là le corps a l’information qu’il n’y a pas eu nidification où la fatigue et le besoin de tri, de repos se fait sentir.

 Vient ainsi, la 4ème période qui est marquée par la fatigue et l’arrivée des règles.

Dans cette période, on est souvent très connecté à nous-mêmes, au centre de nous, et on est souvent le plus à même de prendre des décisions les plus alignées à nous.

 

La méthode SURF de « Kiffe son cycle »

Pourquoi Gaëlle Baldassari, créatrice de l’approche « Kiffe tin cycle » a appelé sa méthode SURF.

Justement pour le nom qu’elle a donné a ces 4 périodes : la Superwoman, l’Ultra sympa, la Redoutable et la Fatigue.

Elle nous partage à quel point cette connaissance lui a permis de vivre autrement sa façon d’entreprendre et d’arrêter de se juger dans les phases moins alignées à ce qu’elle attendait d’être.

Notamment, le cycle lui a permis de prendre confiance dans les périodes où elle n’avait plus envie de rien, consciente que grâce au cycle, l’énergie va revenir, remonter si on se reposer suffisamment.

Puis si ça ne repart pas, cela va peut-être te permettre de voir une problématique physique ou psychologique à prendre en charge 💖

Gaëlle nous propose une vraie voie d’amour de soi basée sur la connaissance de son corps et de sa physiologie.

Bien sûr, concernant les phases, elles sont « caricaturées » ici : dans sa méthode, elle t’aide avant tout à apprendre à mieux t’écouter, t’entendre, te comprendre, te respecter 🙏

Chaque phase sert notre projet

Pas seulement la prise d’élan où on est en plein dans l’action !

La seconde phase par exemple nous permet de communiquer, d’interagir avec le monde, de vendre…

Celle du tube, qui cherche tout ce qui ne va pas, va nous permettre de trier, de réajuster nos offres, nos pages de vente, vos prix, nos stratégies…

Puis la dernière phase permet de se reposer, se régénérer, un état d’être nécessaire pour prendre des décisions alignées avant de repartir dans la prise d’élan.

Ici encore, attention à la phase du tube où l’on peut avoir envie de tout envoyer balader !!

On peut dans cette phase prendre le temps d’écrire ou s’enregistrer au dictaphone pour poser nos idées par exemple… Mais ce n’est pas le moment de prendre des décisions importantes.

Comme beaucoup de choses, il est important d’accueillir et d’accepter ces petites morts que l’on vient traverser.

Dans cette vidéo, Gaëlle Baldassari, créatrice de la méthode « Kiffe ton cycle », nous partage son parcours de femme et d’entrepreneuse qui s’est autorisé à suivre les élans de son cycle et nous partage ce que ça lui a apporté et comment ça l’a aidé à permettre à son entreprise de se déployer.

Et même dans les périodes pas évidentes professionnellement, elle constate chaque jour comme suivre chaque phase de l’énergie de son cycle, lui permet de mieux vivre ces phases, d’apprendre à s’autoriser à y mettre de la sérénité, du repos, du retour à soi.

J’ai aussi vu dans ma propre expérience, comme lâcher a souvent été un moyen écologique de faire remonter l’énergie… sans forcer !

PS : Biensûr, il est possible de fonctionner à « contre-phase » dans les moments où l’on en a besoin. Il faut juste le faire de faire consciente et en temps limité.

D’autant plus, qu’on peut aussi apprendre à surfer sur l’énergie du moment pour faire ce qu’on fait, mais autrement. Par exemple, nos périodes de règles peuvent être une période où on fait les choses avec plus de lenteur et de présence, alors que dans une autre phase on le ferait avec force et enthousiasme.

De mon côté, ma vision « spirituelle » du monde pense qu’on a toujours la juste énergie pour chaque moment, donc il s’agit plus d’identifier comme la période où l’on est peut nous servir dans ce que l’on fait en ce moment… en utilisant l’énergie qu’elle nous permet de toucher !

Respecter ses cycles féminins, une voie d’acceptation et d’amour de soi 

Tous ces partages sur les variations émotionnelles et énergétiques qui influencent notre cycle nous invitent à revisiter notre vision du bonheur « lissé » où tout va toujours bien, toujours dans l’enthousiasme et l’action… 

L’amour de soi véritable, c’est apprendre à aimer toutes nos phases, mêmes les moins ouvertes, conciliantes, agréables ou lumineuses.

Tout ça, c’est nous 💝

Et en tant que professionnelle du Bien-être, c’est encore plus important d’être consciente de tout ça, d’ouvrir de nouvelles voies d’acceptation et d’amour des « humaines » que l’on est : pour ouvrir, pour soi et pour les autres, c’est nouvelles voies où l’on arrête de vouloir être un « soi parfait » et où on ouvre la porte à qui on est, en vérité.

Autres ressources

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