Ce matin, je ris toute seule, je ris de moi.
Je ris de me poser depuis tant de temps ce que je peux bien offrir au monde.
Je ris d’avoir cherché ce que je pouvais faire.
Je ris d’avoir cherché ce que je pouvais bien transmettre.
Mon élan naturel c’est de partager mes prises de conscience et mon intériorité.
Ça depuis le début, je le sais.
Mais en face il y avait : on ne peut pas gagner sa vie comme ça 😅
Alors je me suis mise à interviewer des personnes qui elles ont cette énergie de connaissances à apporter.
Je voulais les aider à diffuser, parce que mettre en valeur, en lumière, traduire, communiquer, ça, ça me plaît.
Moi, ce que je sais faire, c’est partager ce que je vis et apprends dans l’instant.
Tout ce qui est passé m’ennuie.
Tout est vite parti, intégré,
Et les détails oubliés.
J’aime partager dans l’instantanéité.
J’aime le partage périlleux et sans filet.
Alors je me suis formée pour apprendre à accompagner, coacher, aider.
Mais dans cette place, je me sentais étriquée, comme dans un rôle à jouer,
dépossédée de moi parce qu’il fallait que je trouve ce que j’avais à « apporter ».
On entend tellement d’être dans l’être au lieu du faire..
Mais en moi je me disais que les personnes me paient quand même pour ce que je peux leur apporter 😁
Enfin ça, c’est « façade job »,
Parce qu’être avec moi,
partager du temps et discuter avec moi, découvrir mes perceptions et ma vision unique du monde 😅
Ca apporte beaucoup, juste en soi !
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je sais que c’est comme ça 😉
Du coup, récemment, j’ai capté ce truc là : en fait les gens paient pour passer du temps avec moi 😳
Et si c’était juste ça la beauté que j’ai à partager ? 🤔🤯😳
Cette prise de conscience venait après un coaching où je me suis vraiment autorisé ce côté naturel chez moi.
Je me suis mise dans la posture de copine que j’ai longtemps voulu incarner, sans oser.
J’étais juste moi à discuter, échanger, sans être dans cette vigilance d' »apporter »,
et en fin de compte ce qui s’est révélé était vraiment magique !!
Et encore plus parce que je n’avais pas chercher à le susciter.
Je n’avais rien cherché à apporter et tout s’est naturellement dévoilé en suivant le fil de nos échanges et de mes pensées.
Ça, c’est qui je suis dans la vrai vie,
quand j’ai le temps de déplier mes ressentis et mes pensées.
Je ne me dis pas que je dois apporter,
juste je suis moi, et souvent ça apporte 😊
Ca se fait tout seul quoi !
C’est cette pression que je me mets,
cette posture de coach que j’essaie depuis quelques temps de décoller,
que j’essaie de déposer,
que j’ai posé l’intention par cette pause de décoller.
Oui, je veux m’en séparer, alors même que c’est pour ça que je suis payée 😁😝
Si je veux le faire, c’est parce que je sens qu’elle me met dans une posture intérieure qui me limite dans mes possibilités…
Mais surtout qui me limite dans mon plaisir à offrir et à donner.
Oui parce qu’avant de vouloir être coach et « gagner ma vie avec une activité »,
je faisais juste ça pour le plaisir de partager, pour sentir tout cet amour circuler,
juste parce que c’était le cadeau que je m’offrais,
que ça me faisait kiffer.
Dans cette posture de coach, je réfléchis à donner assez… Mais aussi à ne pas trop donner… A ne pas sauver… À suffisamment apporter…
Bref, je mentalise parce que des peurs sont activées.
Celles d’être trop ou pas assez.
Quand j’agis et partage à partir de moi,
de qui je suis en tout liberté, je ne me pose pas ces questions là.
Je suis juste moi et ça suffit.
Dans cette posture là, je touche ce plaisir infini de vibrer ensemble et de connecter.
Non, je ne veux plus t’apporter.
Je ne veux plus parler des résultats ou objectifs concrets, extérieurs que je peux t’apporter.
Je préfère l’inconnu, la surprise que l’un et l’autre on va trouver !
Je ne veux plus te dire que je suis celle qui a un temps d’avance,
celle qui a sécurisé le chemin,
celle qui sait comment y aller,
Celle qui va te montrer,
parce que ça te ferait acheter.
Je n’accepte plus de faire croire que sans moi tu ne peux y arriver,
que cette espace sans moi tu ne peux y accéder,
que tu as besoin de moi et que c’est moi qui vais t’aider.
Je n’accepte plus d’avancer avec cette pression là, cette énergie qui n’est pas moi,
Et qui me donne l’impression qu’être moi n’est pas assez, qu’être toi n’est pas assez.
Je ne veux plus croire que tu ne peux pas comprendre que tout est déjà en toi,
et qu’il s’agit juste d’aller installer la paix pour te relier à tes capacités.
Je ne veux plus croire que tu ne peux pas reconnaître la valeur de ce retour à toi que j’aime accompagner.
Je ne veux plus diriger, te driver, te guider.
Je ne veux plus te faire croire que je sais comment y aller.
Non, je ne sais pas.
Mais avec toi, j’ai envie d’y aller, de chercher comment y aller!
Je veux te suivre, te laisser guider, te laisser reprendre les rênes, et être à tes côtés.
Je veux te rencontrer dans qui tu es,
Rencontrer ton authenticité,
Partager nos vulnérabilités.
Te montrer tes sombres d’ombre évitées,
Comme tes espaces de puissance oubliées.
T’aider à intégrer les apprentissages que la vie t’a délivré.
Ce que je veux, c’est t’aider à te rappeler qui tu est, à te relier à ta vérité, pour te l’autoriser.
Je ne veux plus qu’on vienne me demander des réponses ou des outils pour aider.
Je ne veux plus fournir, remplir, combler ce que tu penses ne pas porter.
Non, ça, je ne veux plus.
Ce n’est pas mon énergie.
Et même si je sais le faire, ce n’est pas la richesse que j’ai à t’apporter.
Car à partir de cet espace là,
« donner »vient me prendre,
me mettre une pression, m’épuiser.
À partir de cet espace là, je ne donne pas à partir de l’espace juste pour moi.
L’espace juste en moi a goût de générosité, de don et d’amour partagé.
J’observe comme il y a cette question de l’argent qui est aussi venue complexifier ce mouvement, cette énergie du partager.
Ce que je peux vraiment t’apporter, c’est juste être moi… A tes côtés.
C’est partager ça ensemble,
et voir ce qui de cet instant nait.
C’est cette magie de l’inconnu, de la surprise, de la rencontre qui me fait vibrer.
Je ne veux plus porter ce poids de devoir apporter.
Je le pose car il n’a plus de sens pour moi.
Je sens comme quand je me mets dans cette posture, je me décale à moi, de qui je suis vraiment, de ce qui me fait vibrer.
Ça me sort de l’espace où je me sens nourrie et vraiment libre d’être moi.
Sans doute aussi que cette posture là te prend ton pouvoir à toi, mais que j’avais appris à prendre cette place là, pour me rassurer,
Pensant te rassurer.
Pourtant cette liberté d’être, ça fait longtemps que par bout je vais la chercher.
Et même dans mon activité, chaque jour,
je porte attention a vraiment l’incarner.
Mais cette fois, je vais chercher le bout de plus, la précision supplémentaire : pas dans la forme mais dans l’espace intérieur qui vient s’exprimer.
J’ai souvent vécu ma vie avec le paradigme d' »aller chercher », d’aller vers l’autre et m’adapter pour essayer de vivre l’amour que je rêvais de partager.
Dès petite j’ai ancré que pour être aimée,
je devais apporter.
Je devais même donner plus que l’autre et « aller chercher » pour partager avec lui et être aimée.
J’ai appris que l’amour n’était pas un dû.
Que si je ne faisais rien pour aller vers l’autre, pour essayer me traduire dans qui j’étais,
je resterai seule, coupée de l’amour que je fantasmais.
Alors j’ai beaucoup aidé,
J’ai beaucoup chercher l’amour aussi
Je me suis aussi beaucoup blessée moi même à me dire que je n’étais pas importante ou pas vraiment aimée.
Je me suis faite beaucoup de mal à renforcer cette croyance dès que je ne voyais pas l’autre me rassurer.
En fait, je sens qu’un nouveau paradigme est en train de s’installer.
Cela où je ne vais plus chercher, ni même aider.
Celui où je suis juste moi et où ça suffit pour attirer et apporter.
Celui où je n’ai pas besoin de sortir de mon centre pour aux autres me relier.
Celui où les autres aussi sont initiateurs, impulseurs, demandeurs de cet élan de vibrer ensemble et de partager.
Un paradigme où les autres reconnaissent cette valeur : celle que j’ai à apporter dans l’expression de mon unicité,
sans que j’ai besoin de me traduire ou me conformer.
Un paradigme où cette valeur ajoutée est reconnue, perçue, comprise, aimée.
Je sors du paradigme où j’ai la responsabilité de devoir impulser, lancer, initier pour que les choses se créent.
Je lâche ce poids.
Je laisse à la vie et aux autres leur place pour eux aussi initier, se diriger, se guider.
Je reconnais qu’eux aussi ont ce même désir vibrer l’amour et de connecter…
Et que ce qui se joue, pour tous, c’est que le vivre nous fait flipper !
Je reconnais que les choses bougent au delà de moi, que les choses continuent à grandir, évoluer, à tout instant, même quand je ne fais rien.
C’est ce nouveau paradigme que mon intériorité est en train de reconnaître et d’intégrer.
Cette conscience affinée vient s’accompagner de cette décision de ne veux plus porter la responsabilité d’aider.
Non, je ne veux plus t’aider.
Je veux vivre alignée à ma simple liberté.
Cette liberté de me partager dans ma vérité.
… Et si c’était simplement ça que j’avais à apporter ?
Car quand j’oublie de « travailler », J’aime :
– me dire en transparence par écrit, audio ou vidéo
– partager à 2 en toute intimité nos intériorité, vivre des instants magiques de connexion au delà du connu, oser pousser les portes de l’inexploré (avec les femmes comme les hommes, j’aime nous rencontrer dans nos intimités)
– créer des groupes de rencontres authentiques, de joie et de partages de nos vulnérabilités : des espaces sécures où on ose se dévoiler et où on se rencontre à partir de la nudité de qui on est
En fait j’aime me partager et accompagner les autres à oser le faire aussi 😉
J’aime aider les autres à se connecter à la puissance d’oser se dire et se dévoiler dans qui on est, en toute authenticité.
J’aime la connexion d’âme à âme, cette sensation intense d’être vivant quand on partage nos vulnérabilités.
Ça vraiment, ça me fait vibrer.
Je ne parle pas d’une vulnérabilité qui part d’un espace d’impuissance ou de fragilité.
Mais d’une vulnérabilité qui prend racine dans ta vérité : cette vérité nous ancre à la puissance de qui on est.
Je crois que ce qui m’embête dans la posture de coach,
c’est que quand une émotion ou une croyance est révélée,
l’autre attend souvent qu’on y trouve une solution, car elle la voit comme un problème.
Alors que moi je le ressens comme : « waou ça y est, on y est ! c’est mis à jour, tout va bien, il n’y a rien à faire, tout est déjà libéré. »
À ce moment là, je sens un soulagement en moi, une libération quand l’autre touche l’espace caché que je ressentais.
Physiquement, je ressens de l’inconfort quand je sens que l’autre tourne autour, fuit ou esquive cet endroit là…
Ce qui m’invite parfois à un peu bousculer 😉
Pas pour blesser, mais pour aider cet espace caché à se libérer, à être dévoilé.
Je sens ces espaces dans mon corps.
Et mon énergie n’est peut être là que pour les aider à être révélés.
Quand ils sont vus, reconnus, acceptés, aimés, alors pour moi il n’y a plus rien à faire.
Juste à faire confiance que tout est déjà en train de se délier.
Rien de plus.
Il n’y a rien à faire.
Juste à reconnaître, accueillir, choyer, aimer.
Du coup, parfois, je suis en colère contre les réseaux et le coaching parce que je me dis qu’ils n’ont rien compris 🤣
Voilà donc qui je suis, quand je n’essaie pas de faire quelque chose.
Quand je suis juste moi,
que j’oublie de réfléchir à comment « gagner ma vie,
à trouver le » faire » ou le « transmettre » qui fait que les personnes vont avoir envie d’investir pour cheminer à mes côtés.
Avancer avec moi, c’est avant tout faire le choix d’aller se rencontrer dans sa vérité, sa puissance et sa vulnérabilité.
C’est aller au cœur de soi, au cœur de qui on est.
Parce que ça fait du bien,
parce que ça apaise l’âme d’aller se retrouver, parce que ça nourrit de se partager en toute authenticité,
Parce que c’est l’état d’être et les relations qu’on a envie de partager.
Et si on jouait ensemble à être juste des humains et à se toucher dans notre humanité ?
Oui, je sais, je touche ce p***** de truc qu’on a marre de re-entendre mais que ça fait du bien de re-entendre : ta mission de vie, c’est juste être toi. Tu n’as rien à faire, juste à être 😁😘💋
Je ne veux plus être coach.
Je veux partager mon humanité.
Je veux qu’on se mette à nu,
et que ça nous fasse du bien de nous dépouiller de tous ces masques qui nous pesaient.
Je veux avancer avec des personnes que ça fait kiffer d’oser, des personnes qui vivent tout ça avec conscience, sérieux, humour et légèreté.
J’ai envie d’aller avec toi rencontrer et toucher ce vivant en toi,
au delà d’où tu vas, de tes résultats,
ou de qui tu es dans la société.
Juste goûter ensemble nos humanités, les sentir, se laisser inspirer, toucher, oser les révéler ❤️
Toucher la beauté de ce que c’est, être un humain et être fiers de ces humains que l’on est.
Je veux être celle qui avance avec toi,
qui vibre avec toi,
qui se partage et qui par résonnance te permet de toi cheminer dans ton intériorité,
avec ta propre capacité à te reconnaître et à avancer.
Je veux être celle qui t’aide à éclairer des parts de toi, juste par ma résonnance, et qui t’en laisse la responsabilité.
La responsabilité de les guérir et de les accompagner, parce que tu as déjà tout en toi pour ça et que tu le sais.
Parce qu’il ne te manque rien et que tu n’as rien à « réparer ».
Je ne suis pas là pour te montrer ou te dire comment à l’extérieur créer.
Je t’amène dans ton intériorité.
Et ce que je te partage,
c’est ce que ma gorge ressent le besoin de partager,
mais à aucun moment j’ai cette prétention de vérité.
Il s’agit souvent plus d’énergie à rééquilibrer.
Par mes partages, je viens éclairer les angles morts,
ce qui a besoin d’être mis en lumière, éclairé…
Parfois ce sont des parts sombres,
d’autres fois des parts de lumière et de beauté.
D’autres fois, il ne s’agit que d’être en présence et d’écouter.
Mais, surtout, ce qu’on va s’offrir ensemble, c’est le cadeau de vibrer nos authenticités en confiance, douceur et sérénité 🙏
Et pour ça, on a l’un et l’autre besoin de lâcher les objectifs qu’on s’était fixé.
Qu’on arrête de se trouver des prétextes pour communier.
Qu’on reconnaisse qu’on avance ensemble pour nourrir nos âmes, comme nos humanités.
Juste parce que c’est bon, parce que ça nous connecte à l’amour, à la douceur, à notre sentiment de complétude, d’être vivant et d’exister. »

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