Bonjour !

Aujourd’hui, je voulais vous parler de Laurent Gounelle qui est un auteur que j’apprécie particulièrement pour ses romans toujours très empreint de philosophie, de psychologie et developpement personnel.

J’ai connu ce romancier par hasard, en trouvant son premier livre « L’homme qui voulait être heureux » (un best-seller international) dans une « boîte à lire » disposée proche de chez moi. Ayant pris beaucoup de plaisir à le lire, je me suis procuré son livre « Les dieux voyagent toujours incognito » que j’ai lu avec autant de passion. Ce sont de ces 2 livres que je vais vous parler. J’espère aussi avoir prochainement l’occasion de lire « Le jour où j’ai appris à vivre », publié en 2014.

« L »homme qui voulait être heureux », c’est l’histoire d’un homme parti en voyage à Bali qui, juste avant son retour, rencontre un vieux guérisseur qui lui annonce qu’il est en bonne santé, mais pas heureux. Cette homme d’une sagesse infinie semble le connaître mieux que lui-même. L’éclairage qu’il va lui apporter sur son vécu et son histoire va l’entrainer dans une aventure captivante : celle de la découverte de lui-même. Suivant son intuition et les circonstances du hasard, il va décider de rester pour apprendre le plus possible de cette rencontre inattendue. Les expériences dans lesquelles le vieil homme va le mener vont bouleverser sa vie et sa vision de la vie, en lui donnant les clés d’une existence à la hauteur de ses rêves.

Dans ce livre, Laurent Gounelle met en avant le fait que notre vie est le fruit de nos décisions, de nos choix et de nos volontés. Il nous parle de l’importance de se libérer des croyances que l’on a sur soi, sur les autres et sur le monde parce qu’elles conditionnement notre vision du monde et nos comportements. Il nous explique de ne pas juger ces croyances, mais plutôt de s’interesser à leurs effets négatifs ou positifs sur nous. C’est à partir de là que nous pourrons faire des choix éclairés, ceci nous demandant parfois de renoncer à certaines choses pour avancer vers sa voie.

Je ne saurais tout vous retranscrire car j’ai lu ce livre il y a plus d’un an (ou deux ^^), mais voici des passages que j’ai souligné et qui sauront vous inspirer :

– « Les autres nous voient comme nous nous voyons nous-mêmes (…) Quand on croit quelque chose sur soi, que ce soit positif ou négatif, on se comporte d’une manière qui reflète cette chose. On la démontre aux autres en permanence, et même si c’était à l’origine une création de l’esprit, cela devient une réalité pour les autres, puis pour soi (…) Quand on est convaincu d’une chose, elle devient la réalité, notre réalité (il évoque l’expérience fait auprès d’une classe où un groupe d’élève avait été faussement évalué comme ayant un QI supérieur, et au bout d’un an, les nouveaux tests montraient véritablement un QI supérieur chez les enfants de ce groupe). C’est pendant l’enfance que se forgent la plupart des croyances que l’on a sur soi, mais on peut aussi en développer plus tard, même à l’âge adulte. Dans ces cas, elles seront issues d’expériences fortes sur le plan émotionnel ».

– Laurent Gounelle nous démontre qu’il existe aussi des croyances néfastes qui ont été intégré en nous sur le monde et la vie : « imaginez que vous soyez inconsciemment convaincu que le monde est dangereux, et qu’il faut s’en méfier, se protéger (…) sur quoi va se porter votre attention à l’instant présent ? (…) la vie offre une quantité de plaisirs à prendre. Faites comme si cette conviction était profondément enfouie en vous (…). Ce que l’on croit de la réalité, du monde environnant, agit comme un filtre, comme une paire de lunettes sélective qui nous amène à surtout voir les détails allant dans le sens de ce que nous croyons… Si bien que cela renforce nos croyances. La bouche est bouclée (…) nos croyances vont aussi nous permettre d’interpréter la réalité (…). Ce que vous croyez sur le monde vous conduit à donner un sens à tout ce qui est ambigu ou incertain… Et cela renforce vos croyances (…) quand vous croyez une chose, elle vous amène à adopter certains comportements, lesquels vont avoir un effet sur le comportement des autres dans un sens qui va, là encore, renforcer ce que vous croyez (…) si vous êtes, au fond de vous, convaincu que tout le monde est sympathique, vous allez vous comporter de manière très ouverte avec les gens, vous allez sourire, vous montrer détendu. Et bien sûr, cela va les conduire à s’ouvrir eux-mêmes, à se détendre en votre présence. Vous aurez insconsciemment la preuve que le monde est bien sympathique. Votre croyance se renforcera. »

– « Chacun se crée vraiment sa réalité, qui n’est, en fait, que le fruit de ses croyances (…) chacun de nous porte en lui une constellations de croyances. Elles sont innombrables et dirigent notre vie (…) On ne peut pas juger nos croyances. La seule chose que l’on puisse affirmer c’est qu’elles ne sont pas la réalité (…) Chaque croyance a tendance à produire à la fois des effets positifs et des effets limitants (…) il est pertinent de prendre conscience de ce que l’on croit, puis de se rendre compte que ce ne sont que des croyances, et enfin de découvrir les effets sur notre vie.« 

– A la suite de tous ces riches partages, le sage donne deux missions au voyageur. La première chose qu’il lui demande est de rêver à une vie idéale où il serait heureux, à un monde où tout est possible, où il n’y a aucune limite à ce qu’il peut réaliser, faire ou être, et d’imaginer à quoi ressemblerait son cadre de vie, ce qu’il ferait, son métier, ses loisirs, comment sa vie se déroulerait. Sa seconde demande consiste à faire une recherche sur les effets du placébo. Face à cette demande le protagoniste se rend compte qu’il a plus l’habitude de remarquer tout ce qui ne va pas dans sa vie, plutôt que de penser à ce qu’il voudrait vraiment. Cherchant dans ses souvenirs, ses rêves oubliés, ses aspirations mises de côté, il se rend compte que son rêve n’est pas si démesuré… et pourtant son rêve comme le bonheur lui semblait tellement inaccessible ! Il constate aussi avec amertume le décalage entre son rêve et sa réalité.

Sa recherche des études scientifiques menées sur le placebo lui montra que la croyance en la guérison pourrait suffir à guérir un patient malade (il découvre des cas où leur efficacité a été similaire à celle de la morphine ou de la chimiothérapie, jusqu’à faire perdre les cheveux à certains patients). Quel étonnant constat du pouvoir des croyances sur lequel insiste tant le guérisseur ! Pour compléter ces données, l’auteur parle d’un chercheur américain ayant fait une étude sur divers traitements visant à soigner le cancer. il constata un point commun entre les malades guéris : leur conviction dans le fait que le traitement allait les guérir, ainsi que leur confiance totale en leur médecin et dans le choix du traitement.

– Pour l’étape suivante, le sage lui demande désormais d’écrire tout ce qui l’empêche de réaliser son rêve d’une vie heureuse. Ceci lui donne l’occasion de constater ses limitations intérieures et sa croyance qu’il n’était pas fait pour vivre pleinement heureux : le bonheur serait réservé à quelques élus. Le maître parle alors de l’importance de savoir repérer et saisir les opportunités que la vie nous présente.

Il évoque le fait que bien souvent il y a au fond de nous la croyance de ne pas être capable de réaliser ces rêves qui nous anime. Il invite alors à ce poser cette question : comment s’y prendre pour que mon projet voit le jour ? Selon lui, on s’en sentira incapable tant qu’on aura pas répondu à cette question. Il conseille de démystifier son projet en listant toutes les petites étapes à réaliser y réaliser, en notant ce que l’on sait faire, ce qu’on ne sait pas encore faire, et les compétences qu’il reste à acquérir. Les réponses aux problèmes se trouvent souvent dans la créativité. Il invite alors son disciple à aller rencontrer ses peurs qui sont selon lui, la plupart du temps, « des créations de l’esprit ».

« Votre peur provient d’une confusion, d’un amalgame entre le rejet d’une demande (celle que l’on fait à une autre personne) et le rejet d’une personne (de soi-même dans ce cas précis). Ce n’est pas parce que l’on décline une requête de votre part que l’on ne  vous aime pas ou que l’on a pas de considération pour vous (…). Vous ne savez absolument pas si sa réaction (celle de l’autre) sera négative. On ne peut pas répondre à la place des gens. C’est seulement en posant la question que vous serez fixé (…). Savoir demander quelque chose est fondamental. Tous les gens qui réussissent leur vie ont cette compétence (…). On ne fait pas grand chose dans la vie, si on ne sait pas aller vers les autres et demander un soutien, un appui, des conseils, des contacts. ». 

« Si vous ne renoncez à rien, vous vous abstenez de choisir. Et quand on s’abstient de choisir, on s’abstient de vivre la vie que l’on voudrait (…). On ne peut pas réaliser le rêve de sa vie si l’on n’est pas prêt à faire des efforts, et si nécessaire, quelques sacrifices (…). Suivre sa voie afin de pouvoir ensuite se réaliser pleinement, c’est parfois comme de gravir une montagne : tant qu’on ne l’a pas fait, on ignore que les efforts que cela exigent accentuent la satisfaction que l’on a à l’arrivée. Plus les efforts sont grands, plus intense sera le bonheur, et plus longtemps il restera gravé en nous ».

La prochaine mission qu’il lui donne, en résonnance avec ces peurs du « non » évoqués : se projeter dans quelques mois en s’imaginant son rêve atteint, et obtenir 5 « non » d’ici le lendemain.

« Les personnes qui ont peur du rejet sont trés loin de savoir qu’il est rare d’être repoussé par les autres (…) les gens sont dans l’ensemble plutôt enclin à vous aider, à ne pas vous décevoir, à aller dans le sens de ce que vous attendez d’eux. C’est précisément lorsque l’on craitn d’être rejeté que l’on finit par l’être (…) Quand on apprend à aller vers les autres pour leur demander ce dont on a besoin, c’est tout un univers qui s’offre à nous. La vie, c’est s’ouvrir aux autres, pas se renfermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positif »

– « vous n’avez rien à craindre de la part de ceux qui vous aiment. Même au sein d’une famille aimante, chacun doit vivre sa vie. C’est bien de prendre en considération les effets de ce que l’on fait sur les autres afin de ne pas leur nuire, en revanche, on ne peut pas toujours tenir compte de leurs souhaits, et encore moins de la façon dont ils vont apprécier nos actions. Chacun est responsable de sa propre appréciation. Vous n’êtes pas responsable des opinions d’autrui. »

« Quand vous parlez d’un projet autour de vous, vous recevez 3 types de réactions : les neutres, les réactions d’encouragement et les réactions négatives qui tendent à vous faire renoncer (…).Il faut à tout prix vous éloigner des personnes dont vous sentez qu’elles pourraient vous décourager. En tout cas, ne leur confiez pas vos projets (…). Il y a des gens qui se sentent mieux quand vous allez mal, et qui font tout pour que vous n’alliez pas mieux ! Ou d’autres qui détesteraient vous voir réaliser vos rêves, car cela leur rappeleraient leur absence de courage pour réaliser les leurs. Il existe aussi des gens qui se sentent valorisés par vos difficultés parce que cela leur donne l’occasion de vous aider (…). Cela ne sert à rien de leur en vouloir car ils font cela inconsciemment. Mais il est préférable de ne pas leur confier vos plans. Ils vous feraient perdre confiance en vous (…). 

Il est trés positif d’avoir dans votre entourage 1 ou 2 personnes qui croient en vous (…) Quand on se lance dans un projet, on a forcément des hauts et des bas. On y croit, on a envie, puis d’un seul coup, on a des doutes, on n’y croit plus, on ne se sent plus capable, on a peur du changement, de l’inconnu. Si on est seul dans ces moments-là, il y a de fortes chances que l’on renonce, que l’on abandonne. Si il y a une personne dans votre entourage qui croit en vous, qui croit en votre capacité de réussir votre projet et qui vous le fait sentir quand vous le voyez, cela balayera vos doutes : vos peurs s’effaceront comme par magie (…) on est quinze fois plus fort quand on n’est plus seul dans un projet.«  (cela peut se faire aussi en se connectant au soutien d’une personne décédée qui nous était chère, d’un amie d’enfance avec lequel on se sentait important, Dieu ou un animal de compagnie).

– Le sage aborde ensuite le sujet du pouvoir de l’amour et de l’étude faite par un scientifique qui a imaginé l’expérience d’envoyer de l’amour à des cellules cancéreuses… et qui a observé leur regression ! « L’amour est la solution à la plupart des problèmes que rencontrent les êtres humains dans leur vie (…) Certains sont méchants car ils ne s’aiment pas eux-mêmes. D’autres sont pénibles parce qu’ils ont beaucoup souffert et veulent le faire payer à la terre entière. Quelques-uns, parce qu’ils se sont fait avoir par des gens et croient se protéger par une attitude désagréable (…). D’autres sont égoïstes parce qu’ils sont persuadés que tout le monde l’est, et ils croient qu’ils seront plus heureux si ils passent avant les autres.

Le point commun entre tous ces gens est que, si vous lez aimez, vous les surprenez, car ils ne s’y attendent pas. La plupart d’ailleurs refuseront d’y croire au début tellement cela leur semblera anormal. Mais si vous perceverez, et le leur démontrez, par exemple dans des actes gratuits, cela peut bouleverser leur façon de voir le monde et accessoirement leurs relations à vous (…). Pour aimer une telle personne distinguez la de ses actes. Dites-vous que, malgré son attitude détestable, il y a quelque part, au fond d’elle, peut-être trés enfoui et sans qu’elle le sache elle-même, quelque chose de bien. Si vous parvenez à percevoir ce quelque chose et que vous l’aimez, vous amènerez cette personne à entrer en contact avec cette petite part d’elle-même (…). L’amour est la meilleur des façon d’obtenir un changement chez l’autre (…). Si on va vers quelqu’un avec des reproches, il se ferme, mais si on va vers lui en étant persuadé qu’il est quelqu’un de bien et avec une intention positive, cela l’amène à se détendre et à s’ouvrir à ce qu’on veut lui dire (…). C’est la seule façon de lui offrir une chance de changer ».

– Vient ensuite le thème de l’argent : « l’argent cristallise tous les fantasmes, toutes les projections, les peurs, les haines, l’envie, la jalousie, les complexes d’infériorité, de supériorité, et bien d’autres choses encore (…). Le confort matériel n’apporte pas le bonheur, en revanche son absence peut parfois altérer, troubler le bonheur (…). Beaucoup de gens sont d’accord avec cette idée (…) et pourtant insconsciemment, ils croient quand même que cela les rendrait heureux. Ils vont alors dénoncer le comportement de ceux qui exhibent leurs richesses (…). Une partie d’eux les envie et les croit plus heureux qu’eux. Cette croyance est très largement répandue, à compris parmis ceux qui affirment le contraire (…). C’est cette croyance elle-même qui rend malheureux, puisqu’elle pousse les gens à une course sans fin (…). Quelque soit le niveau matériel auquel on aspire, on désire plus dès qu’on l’a atteint (…). Le plus gros mensonge des parents à leurs enfants ne porte pas sur l’existence du père Noël, mais sur la promesse tacite que ces cadeaux les rendront heureux. »

Une autre partie de vous rejete l’argent (…). On oublie souvent que l’argent n’est rien d’autre qu’un moyen pour faciliter les échanges entre les êtres humains (…). Plus l’argent circule, plus il y a d’échanges entre les êtres humains, et mieux c’est (…). C’est comme ça que ça devrait être. Mettre à la disposition des autres ce que l’on est capable de faire, le fruit de son travail, de ses compétences, et obtenir en échange de quoi acquérir ce que d’autres savent faire et pas soi. L’argent n’est d’ailleurs pas quelque chose que l’on devrait accumuler, mais que l’on devrait utiliser. Si on partait tous de ce principe, le chômage n’existerait pas (…). Il suffirait de favoriser la créativité des gens et de les encourager à mettre en oeuvre leur projets.

Le viel homme parle de comprendre l’importance de 2 éléments : comment on gagne l’argent et comment on le dépense. « L’argent est sain s’il provient de la mise en action de nos compétences, en donnant le meilleur de nous-mêmes. Il procure alors une réelle satisfaction à celui qui le gagne (…) Si on utilise l’argent gagné pour donner à d’autres la possibilité d’exprimer leurs talents, leurs compétences, en faisant appel à leurs services, alors l’argent produit une énergie positive. A l’inverse, si on se contente d’accumuler des biens matériels, alors la vie se vide de son sens (…)

– Une vie réussie est une vie que l’on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l’on fait, en restant en harmonie  avec qui l’on est, et si possible une vie qui nous a donné l’occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu’à nous-mêmes et d’apporter quelque chose à l’humanité, même trés humblement, même si c’est infime (…) Donner le meilleur de nous-même dans ce que l’on fait (….) c’est l’une des clés du bonheur (…) et notre bonheur est accru si notre travail apporte quelque chose aux autres, même indirectement, même de façon modeste (…). Etre capable d’affirmer que, sachant votre mort prochaine, vous continueriez d’effectuer 70% de ce que vous faites habituellement. Ce serait un signe que vos actions sont en harmonie avec qui vous êtes (…). A certains moments dans la vie, on n’a pas forcément beaucoup de choix, et ceux-ci sont peut-être douloureux, mais ils existent. C’est vous qui déterminez ce que vous vivez : vous avez toujours le choix : le choix, c’est la liberté (…) C’est vous qui êtes aux commandes, vous êtes le maitre de votre destin. »

Je ne pensais pas vous partager autant du livre « L’homme qui voulais être heureux », je serai donc rapide sur le second ^^ En tout cas, j’ai pris beaucoup de plaisir à me replonger dedans !

« Les dieux voyagent toujours incognito » commence sur la Tour Eiffel avec un homme prêt à sauter pour se suicider. Soudain un homme apparait, et vient lui sauver la vie alors qu’il est sur des derniers moments de doute. En échange, il lui demande de faire ce qu’il lui demandera. Dans ce roman de Laurent Gounelle, il s’agit là aussi d’apprendre à être heureux. Le mystérieux sauveur lui propose un arrangement : au mieux, il verra sa vie transformée, au pire, il reprendra son projet initial de mettre fin à ses jours. Voilà l’homme parti dans toute une série d’exercices et d’aventures qui vont lui être progressivement proposés. « Plus qu’un roman, une reflexion sur soi-même qui invite à prendre notre destin en main. »