Aujourd’hui, je te parle de charge mentale… et de comment la baisser!
Ce sujet, je le vois souvent abordé sur les réseaux. Et j’avoue que bien souvent, je les regarde en me disant : mais comment peut-on encore se questionner sur des sujets comme ça? 😳
Une part de moi se dit : « Quoi? Ca, ce sont des sujets féministes??! Mais quand est-ce que les femmes vont se rendre compte que ça part d’elles? ».
Bref, je sais, cette part là n’est pas très empathique 🫣 J’imagine bien que si on en parle encore, c’est que ce n’est pas si facile pour tous à mettre en place.
Alors, comme ça a été très peu un sujet pour moi dans mes vies de couple, je me suis dis que j’allais vous partager mon point de vue de mon regard à ce sujet, et aussi vous donner mes astuces pour mieux répartir ces charges mentales.
Pour précision, je n’ai pas juste eu la « chance » de tomber sur un homme caché secrètement qui prenait sa part.
J’ai bientôt 40 ans (🤫), j’ai eu 4 relations en 20 ans, et dans chacune de ces relations, j’ai été en couple avec des hommes qui faisaient à manger, le ménage, les courses… J’avoue même qu’à chaque fois, l’autre en faisait plus que moi, du moins sur ces côtés là.
De mon côté, j’ai souvent pris d’autres charges mentales : comme celle de la santé, du bien-être, avec la prise en charge des suivis et des rendez-vous médicaux, l’attention à l’état émotionnel ou intérieur de chacun, l’animation de la communication familiale, le suivi éducatif et scolaire des enfants (j’ai longtemps fais l’école à la maison), le rangement des espaces de vie, la gestion du budget et des économies, le tri des affaires et des objets, le ménage de fond, la déco, l’achat des meubles, le remplacement de l’électroménager…
Selon moi, l’attention et la contribution au bien-être de chacun et de la famille est souvent peu vue et reconnue, pourtant cela demande du temps et de l’implication.
Parfois, j’ai même eu des reflexions du type : « Quoi, tu ne travailles pas (quand j’étais en congé parental) et tu demandes à ton chéri de faire le ménage, les courses ou à manger.
Bah oui, et pour moi c’était logique, car la journée, je passais du temps avec mes enfants, prenait soin de leur développement, de leurs besoins affectifs, de leur santé… J’étudiais même sur tous ces sujets pour apprendre à mettre plus de bien-être et de naturel dans notre façon de consommer, de vivre, de manger, de nous soigner… Ceci tout en m’accordant aussi des temps de siestes quand eux dormaient, donc non, sur ces temps là, je ne rattrapais pas ces tâches qui me reviendraient.
Je n’ai jamais considéré ça de cette façon. Et aujourd’hui encore, alors que je travaille à la maison, je n’ai pas préparé à manger quand mon chéri rentre le midi, c’est même régulièrement lui qui le fait. Par contre moi, le matin, j’ai peut-être fais les papiers de l’assurance, pris rendez-vous chez le médecin ou rangé le salon. Bref, j’ai effectué ce qui fait partie de ma charge mentale à moi.
C’est aussi moi qui, quand les repas sont un peu trop gras, rappelle que ça serait bien de remettre plus de léger dans nos repas, ou qui dit à mon chéri quand je le trouve fatigué pour lui rappeler de prendre du temps pour se reposer. C’est aussi moi qui propose de parler de tel ou tel sujet quand je sens que quelque chose n’est plus équilibré ou qui propose un week-end quand je nous sens déconnecté. C’est encore moi qui penser à trier toutes nos affaires pour faire de la place aux nouvelles que l’on fait rentrer, qui propose de revoir l’organisation de notre budget, ou qui prend le temps de parler avec ma fille pour résoudre des conflits restés en suspens.
Mais sur pleins d’autres choses, j’avoue que je suis vraiment un « boulet »! Trop absorbée dans mes pensées et mes idées, j’oublie souvent des choses essentielles du quotidien, et je peux passer à côté de la vaisselle, sans penser une seconde à la faire ou la ranger 😓 Pareil le linge à ranger que mon chéri a gentiment plié, je peux mettre 3 jours à le voir 🫣
De tout ça, de mon fonctionnement particulier et de toutes mes expériences, j’en ai conclu des compréhensions sur la charge mentale, et de ce qui fait qu’on la prend ou pas (ou que l’autre la prend ou pas 😏).