Certains apprennent à casser les barrières intérieures qui les séparent des autres, moi mon chemin est d apprendre à définir les limites de mon intimité ✨
Parce qu’on n’a pas regardé les miennes. J’ai appris, parfois par l’erreur, à les construire, les définir, les comprendre.
Petit à petit, j’ai réussi à reconnaître les endroits où j’avais laissé l’autre rentrer, et les endroits où je l’avais invité.
Je ne reconnaissais pas qu’il y a un endroit qui m’appartient : celui de mon intimité.
Quand on vient de là et qu’on vibre pour l’authenticité, c’est un langage à apprendre… Petit à petit.
On vient tapisser la conscience de soi, quand pour d’autres il s agit d oser ouvrir les murailles du cœur érigée : oser rencontrer et montrer sa vulnérabilité.
Je me rends compte comme il est plus facile pour moi de montrer ma part ouverte et souriante, et que je me sens moins à l aise à montrer mon espace fatigué, et du coup plus fermée.
C’est comme si ça, j’avais encore du mal à me l’autoriser : oser me fermer, fermer la clé. Dire à l’autre, non j’ai envie de rester dans MON intimité.
Est ce que quand je me montre au monde, je viens forcément pour lui ouvrir les bras ?
Est ce que je peux aussi exister dans le monde extérieur quand je suis dans mon intériorité ?
Peut être ma fatigue vient exprimer et dissimuler ces mots là : je suis dans mon intériorité et j’ai besoin d’y rester.
J’ai sans doute trop appris à réfréner ou juger cet espace là, comme celui qu' »il ne faut pas ».
Comme si l’obligation, à tout moment doit être d’être souriante, ouverte et enjouée.
Je me libère sans doute de quelque chose en osant me montrer comme ça, comme je suis à cet instant T, même quand une part de moi est fermée dans son intériorité ✨🙏
Et toi, comment te sens tu aujourd’hui ? 😊