J’ai récemment rencontré une thérapeute pratiquant l’approche mise au point par Myriam Brousse, lors du festival de l’école de la vie à Montpellier.

Cette dernière offrant gracieusement des soins aux festivaliers, j’ai eu le plaisir d’expérimenter une séance qui m’a apporté certains éclairages sur des blocages venant de ma conception et d’un de mes arrière-grand-père. Ce qu’elle m’a dit m’a parlé et m’a interpellé. Elle me disait en 30 minutes le résultat des nombreuses choses que j’ai pu apprendre sur moi ces dernières années, qu’il s’agisse de l’enfance, de l’intergénérationnel ou de chemin d’âme. J’ai apprécié que ce soit complet, et j’ai donc décidé de lire le livre « Votre corps a une mémoire de Myriam Brousse pour en savoir plus sur cette thérapie de libération des mémoires cellulaires.

Ce fut l’occasion d’en savoir plus sur l’auteure, son histoire, sa méthode, et sur comment elle en est venue à la pratiquer et la partager.

Le livre commence par ce qui aurait pu être une fin : Myriam est malade, mourante. Elle a 40 ans et le diagnostic est peu encourageant : elle s’attend a succomber du cancer des ovaires, comme l’ont fait sa mère et sa grand-mère. Un jour, un homme tibétain, envoyé par une amie arrive dans sa chambre et lui demande : « Est-ce que tu veux vivre et guérir? ». Chaque jour, cet homme va revenir et lui poser la même question. Quand elle répond « oui », il reste et l’accompagne à aller plonger à l’intérieur d’elle pour aller décoder les messages que son corps lui envoient au travers de cette maladie. Quand elle répond « non », il s’en va tout simplement sans inciter. Elle nous raconte par où elle est passée, et qu’une fois guérie, il lui a demandé de faire cela à son tour. Sur son chemin, elle rencontre également un psychologue clinicien, Marc Fréchet, qui attiré par sa méthode, vient l’enrichir de ses travaux résultants de l’observation de ses patients durant de nombreuses années de pratique. Ensemble, ils mettent en commun ce qu’ils ont pu observer, entendre, comprendre de la souffrance humaine, des endroits à explorer pour aller trouver la toute première « souffrance initiale » et de comment aider le corps à s’en libérer. Et surtout, Myriam va être déclarée guérie ! 

Le livre est touchant et traite différents moments de la vie essentiels où peuvent se loger nos blessures enfouies, dans la gestation ou les générations antérieurs. Il est agrémenté de témoignages et d’expériences personnelles. 

Je trouve que ce livre réunir pleins d’orientations intéressantes. 

J’ai aimé l’image de l’auteur qui parle de couches internes à traverser, avec d’abord la couche intellectuelle ou mentale (quand nous réfléchissons, analysons), puis la couche émotionnelle (quand nous sommes en contact avec nos émotions), vient ensuite la couche sensorielle (où le corps s’exprime physiquement ses décharges : sensation de chaleur, frissons, bâillements…), qui amène à un « mur » qui demandera force et courage de lâcher toute nos résistance et de s’abandonner à l’acceptation, et enfin la couche physique qui semble autant douloureuse que libératrice . Le but de cette thérapie est ainsi d’aller traverser chacun de ces couches pour descendre toujours plus en profondeur, à la recherche de la mémoire initiale enfouie.

Elle explique aussi que l’on revivrai selon un cycle toutes les émotions que l’on a vécu jusqu’à notre âge d’indépendance, moment où l’on avait plus aucune dépendance financière ou d’habitation vis à vis de nos parents ou d’une autre personne. A partir de cette date, on revivrai en boucle des émotions y faisant écho, notamment celles n’ayant pas été libérées. Par exemple, si cet âge est fixé à 20 ans, le cycle se refera entre 20 ans et 40 ans, 40 et 60…

Ce n’est pas un livre « pratique », vous n’y trouverez pas d’exercice, mais plutôt un partage des travaux de cette thérapie, de son histoire de guérison et de ce qu’elle a pu apprendre au fil de ses années sur la libération des blessures.

Il est très rapide et facile à lire… je l’ai lu en 2 jours ! ^^