Je me suis prêtée au jeu de l’interview il y a quelques mois, à l’occasion de la sortie de la formation en ligne « vers une sexualité authentique ».

J’adore capturer ces images des autres, qui renvoient leur profondeur, leur beauté intérieure, qui mettent en matière leur beauté d’âme.

J ai pris plaisir à me voir parler, plusieurs mois après, à me découvrir de l’extérieur, comme si j’étais quelqu’un d’autre.

Un exercice que je fais depuis bientôt 3 années : apprendre à oser me dire et me regarder.

A chacun de ces moments, ce fut une autre façon d’apprendre à me connaître et à m’aimer.

En m’écoutant je vois comme la notion du plaisir et du sens de la vie a toujours été centrale pour moi.

En gros, on fait comment pour être heureuse ?

Comme si cette question, j’en cherche la réponse depuis des années.

j’explore des possibles. Je m’aventure dans des chemins inconnus et parfois mystérieux à la recherche de cette voix qui est la mienne, et qui m’apportera cette sensation de vraiment exister.

Hier soir, je me suis choisis 2 livres sur la présence à l instant présent.

Je crois que je touche à une question fondamentale dans ma vie.

J’ai pu faire le lien avec cette blessure d’abandon qui reste un arrière plan.

Il ne reste plus qu’à apprendre à faire autrement.

Intégrer cet apprentissage plus bas, pas seulement dans ma tête, mais aussi dans mon corps.

Pas le capturer un instant et le laisser repartir jusqu’au prochain moment.

Non pleinement et entièrement intégrer cet état d’être, de moi à moi, dans ma façon de vivre.

Je crois, sens, vois comme ça changerait beaucoup de choses en moi, comme ça me permettrait d’avoir toujours cette conviction profonde d’être au bon endroit.

Cette question du bon endroit, du paradis perdu, fait beaucoup écho à la vidéo récemment vu d’Isabelle Padovani à propos de la blessure d abandon et le qu’elle fait lien avec l incarnation, la séparation originelle.

Je continue de laisser tout ça se décanter, se dévoiler.

J’ai dis que j étais ok, que c’était décidé, que j’étais prête à entrer dans la vie et à dissoudre tout ce qui m’en empêchait.

Alors ça se fait, ça se révèle, ça se crée.

Encore en profondeur, puisque je me sens encore souvent déconnectée.

… ou connectée ailleurs suivant comment on a envie de le regarder ☺️

Mais ma conscience sait que je suis là, et s’efforce de me le rappeler.

C’est étrange cette quête de bonheur que je n’ai même pas consciemment décidé.

Ça s’organise sans que je ne l ai conscientisé.

Mon âme je guide, et moi je fais.

 

Liz Perret