J’en ai le cœur qui explosent, et les yeux qui pleurent de bonheur.

Qu’est ce que j’aime ce qu’on est en train de partager.
Je mesure à chaque instant la présence et la vérité qui est venu progressivement s’infuser.

Il y a eu tant d’inconforts et d’hésitations.
Mais j’avais en moi cette obstination, cette décision.
Celle d’être en relation.
Celle d’être dans le vrai, de se partager.

Ça commençait avec cette exigence dans la sexualité.
Ça commençait par ce processus que j’avais déjà seule amorcé.
Aller me rencontrer dans ma vérité.

En échangeant ce week-end, sur notre parcours, ce qu’on a rencontré, j’ai réalisé comme sur ce chemin, il a surtout été question de lâcher nos égos…
Pour vraiment nous rencontrer.

Parce qu’on s’écoutait à partir de nous, de nos blessures qui filtraient chaque chose que l’on entendait.
Et même quand on le conscientisait, c’était plus fort que nous, dans nos blessures on se voyait enfermés.
Intérieurement, tout réagissait.

Dans ces inconforts et ces douleurs intérieures, on a appris à s’aimer.
Et surtout, et tout d’abord, à soi-même s’aimer… Pour laisser la place à autre chose de se créer.

Aujourd’hui je peux voir comme la lutte était là, quelle soit ou non exprimée.
Pourtant, on avait tellement envie d’y arriver, arriver à s’aimer, à vivre en fluidité ce qu’intérieurement on ressentait.

Je mesure comme aimer demander courage et humilité.
Car même quand on s’aime, l’autre peut vite devenir un danger, par lequel on se sent menacé.

Ce qu’on est venu déposer, comme une mise à nue qui s’amorçait, c’était toutes les blessures qu’on avait accumulées.
Et chaque fois qu’un vêtement tombait, on découvrait l’autre sous d’autres traits.
On découvrait des facettes sombres ou lumineuses qu’on n’avait pas encore remarqué.

J’ai aimé te découvrir, te voir te dénuder avec fragilité, force et sensualité.
J’ai aimé faire pareil à tes côtés : me dépouiller.

Un a un, tu les as déposé.
Un a un, je les ai déposé.
J’ai posé les armes, les armures, les boucliers.
J’ai posé tout ce qui m’empêchait de te reconnaître et te regarder.
C’était plus fort que moi, une force extérieure semblait m’y pousser.

Aujourd’hui quand je te vois nu,
quand tu me vois nue,
j’ai l’impression qu’on touche à cette indicible magie d’aimer ✨
Cette si simple et pure magie d’être et d’exister.

Tu n’as pas besoin d’être parfait.
Tu n’as pas besoin d’être fort.
Tu n’as pas besoin de me prouver que tu sauras me protéger.
Tu n’as pas besoin de te protéger.

Tu es juste toi, en entier, avec tes yeux qui brillent et ton sourire qui me fait craquer.
Avec ta peau si chaude, et cette voix qui sait m’envoûter.

Je suis juste moi, avec toute ma sensibilité, mes désirs, mon impatience et mon art de constamment douter.
Avec tout ce que j’avais pensé devoir rapetissir ou cacher.
Je suis juste moi en entier.

Finalement, on a surtout appris à être, et à se regarder 🙏
Finalement, on a surtout appris à aimer. S’aimer soi pour apprendre à se regarder, à s’aimer tel que l’on est.

Merci de m’avoir suivi sur ce chemin, même quand je ne savais plus où j’allais.
Aujourd’hui quand je t’entends parler vrai, je suis touchée, inspirée par l’homme que tu es.
Merci de me faire confiance, même quand c’est moi qui me met à douter.
J’aime quand tu me répètes que c’est m’aimer qui t’as guidé.

Je crois que l’être et l’authenticité est cette seule vérité que j’ai toujours cherché.
Je crois que c’est là que je trouve cette intensité dont j’étais tellement affamée.

Dans la sexualité, dans notre façon de se rencontrer, de communiquer, je voulais qu’on se découvre dans nos nudités.
Pour cela j’ai dû t’apprivoiser, te rassurer, mais aussi apprendre à reconnaître que telle que je suis, je pouvais être aimée.

Lâcher les armes pour vraiment se rencontrer. La présence comme seule vérité.

On n’est toujours pas sans blessure,
et on le sera peut être jamais.
On avance avec humilité.
Mais on a arrêté de lutter, de combattre, de s’accuser, de se protéger.

Quand une autre ancienne ou une nouvelle vient se réveiller,
On se pose pour la regarder.

Accueillir semble toujours la clé.
Ensemble ou chacun de son côté.
Suivant ce qui vient se présenter.
Suivant comment on n’arrive ou non à l’appréhender.

On a appris à reconnaître nos limites,
À les écouter et les respecter.
Car oui parfois, on se posait juste pour reconnaître que là, tout de suite, maintenant,
Ce n’était pas possible d’y aller.

J’aime comme chacun de ces moments est aussi venu nous apporter de la paix.
Arrêter de vouloir du parfait,
Juste reconnaître qui on est.

À chaque fois, dans cette magie de la vérité,
on s’est connecté à la beauté qu’elle venait nous enseigner.
Autant dans l’amour que l’humilité.

Bref, je t’aime et merci d exister ✨

💗 L’amour est là, à chaque instant, juste à côté de toi, autour de toi, à chaque moment prêt à être cueilli, accueilli, dégusté, savouré… Sers-toi, juste parce que c’est bon, parce que tu y as droit 💗

 

Liz Perret