Je souhaite vous partager ce que j’ai retenu de la conférence donnée récemmment par Adeline Ferlin, guérisseuse et passeuse d’âmes à Toulouse. Elle y parlait de l’âme, de son évolution, et de son travail de guérison en collaboration avec notre personnalité (parfois nommée Ego et décriée, mais ici vue comme un allié précieux pour l’évolution de l’âme).

Ce que je vous partage sont mes notes : elles donc forcément subjectives et dépendent de ce que j’ai pu en comprendre (ou non ^^). Je ne serai donc pas toujours tout à fait juste dans ma présentation, mais j’ai essayé de faire au mieux !

Notre personnalité serait notre partie humaine représentant la dualité, le conditionnel, l’obscurité, alors que notre âme correspondrait à notre partie divine, d’amour inconditionnel, pour qui tout est unité. Notre objectif, au fil des incarnations, serait de réunir les 2, de redevenir unité, le coeur se faisant le lien entre ces 2 mondes.

Adeline nous explique qu’à sa création, l’âme est déjà par nature amour inconditionnel. Elle est cependant ignorante de sa sagesse intérieure. Tout son travail est de le conscientiser afin de retrouver sa véritable nature originelle. C’est en s’incarnant dans la matière, qui est son opposé (dans l’incarnation humaine, tout est séparé) qu’elle va pouvoir faire ce travail et s’en rappeler. La finalité est d’incarner sa nature véritable en pleine conscience.

La guérisseuse nous illustre l’évolution d’âme (faite à l’échelle de nombreuses vies !) en 4 grandes phases principales :

  • Dans la première phase, constituée de nombreuses incarnations, la personnalité va explorer toutes les facettes de la création, de la plus lumineuse à la plus sombre, et exprimenter toutes les blessures d’âme existencielles (rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice), comme toutes les positions dans le triangle victime-bourreau-sauveur. Chacune de ses expériences va l’amener à plus de savoir, de connaissance, et de consience.
  • la seconde phase est celle de la « purge » qui consiste, en plusieurs vies consacrées, à se libérer des mémoires et des moyens mis en place pour vivre et dépasser les expériences de la première phase… L’objectif est de laisser aller ce qui n’est plus utile et de n’en garder que les apprentissages.
  • la troisième phase est celle de la guérison spirituelle et existentielle.

Dans cette phase, la personnalité est très empathe et hypersensible (on comprend, ressent car on a déjà vécu les situations dans d’autres vies). Elle peut être souvent fatiguée, et peut en avoir marre d’être ici, ressentir un refus intérieur d’être incarné.

Cette guérison commence par le réveil et l’éveil spirituel (point de départ de la guérison spirituelle) où l’âme vient chercher la personnalité pour accomplir sa nouvelle mission : incarner sa nature divine, l’amour inconditionnel, dans sa nature humaine. Pour y parvenir, l’âme a besoin de la personnalité : sans elle, elle ne peut rien faire ! C’est pour cette raison qu’Adeline nous conseille de ne pas « taper » sur la personnalité pour ses limitations, car c’est grâce à elle que l’âme va pouvoir évoluer sur son chemin vers la matérialisation de l’amour inconditionnel.

Quand l’âme vient chercher la personnalité (parfois par le biais d’une séparation, d’une maladie, d’un burn out…), elle lui apporte tout sa conscience : cela peut se faire sous forme d’illumination ou progressivement, suivant les résistances. A cette phase, nous ne sommes pas encore dans la guérison spirituelle. Il arrive parfois que l’éveil soit vu comme une fin en soi, pourtant Adeline la présente plutôt comme le début d’un nouveau départ. 

En effet, l’âme a désormais conscience de sa nature divine, mais il lui reste à guérir sa blessure existencielle. Quant à la personnalité, elle doit apprendre à s’aligner à la divinité de son âme afin de pouvoir l’aider dans sa quête. Telle la chenille qui devient papillon, il s’agit de passer de la dualité à l’unité : c‘est ce qu’elle appelle l’art de la transformation. 

Alors que la personnalité avait jusque là le contrôle, maintenant l’âme lui demande de la suivre en lâchant prise, en lui faisant confiance. Elle fera tout pour que la personnalité s’aligne au même niveau qu’elle, car sans elle, elle est bloquée. Elle va la guider sur ce chemin encore inconnu pour elle (au travers d’une période de purgatoire, de déconditionnement, et de transformation de la personnalité en amour). L’âme va apprendre l’amour véritable.

Cette initiation passe par plusieurs étapes qui font suite au réveil :

– Prendre conscience de notre dualité et de notre unité : la vérité sur qui on est vraiment, autant dans notre ignorance, nos conditionnements, que dans nos capacités, qualités, aptitudes… afin de savoir où nous en sommes exactement sur notre chemin. Cela demande de faire preuve d’humilité, d’accepter que l’on ne sait pas tout, et que le travail n’est pas terminé. C’est à partir de ce constat, et après avoir défini où elles veulent aller, qu’ensemble l’âme et la personnalité vont commencer ce travail de transformation.

Intégrer, laisser pénétrer la lumière puissante qui descend en nous (plus ou moins facilement). Ces données circulent en nous en nous bousculent. Elle provoque une destruction intérieure qui est souvent difficile. On sort de l’illusion, le voile se lève, et on intègre ces nouvelles données. Lors de cette intégration, nous émettons des résistances plus ou moins importantes mais légitimes et normales à ce stade là. Il est important de les identifier et de les respecter.

Accepter, lâcher-prise : accepter la vérité que nous intégrons au fur et à mesure, et ainsi accepter la réalité… de ce qui arrive, comme de ce qui n’arrive pas.

La guérison spirituelle est ainsi constituée de plusieurs étapes nécessaires à ce processus naturel. Elle commence par une phase de nettoyage où l’âme va se délester des mémoires (transgénérationnelles, karmiques…) et des moyens qui lui ont permis les précédents apprentissages. Il s’agit de ne garder que les leçons, de s’alléger pour faire la place à ce nouveau cycle de guérison. Au fur et a mesure de cet allègement, va se dégager une blessure existentielle. C’est elle, et ses conséquences, qui nous conditionnent et nous empêchent de retrouver notre nature véritable. Cette blessure existentielle est à l’image du parasite à l’extérieur de l’huitre, par lequel il faut accepter de se laisser traverser, afin de lui permettre de devenir une perle. 

Adeline Ferlin fait le lien entre ce processus et le cycle des saisons (ou le cycle en général) : une fois les fruits récoltés, les feuilles tombent car elles n’ont plus d’utilité (elles ont fini leur mission d’aider les fruits à mûrir), puis vient l’hiver qui va permettre de faire de la place pour un nouveau cycle, et donc aux « fleurs » de renaître. Elle insiste sur cette nécessité de savoir laisser s’opérer en soi ce mouvement de nettoyage, de dépouillement, qui se fait parfois dans un élan de dépression, mais qui est essentiel et nécessaire au renouveau intérieur… tel le Phoenix qui renait de ses cendres !

Il est cependant important de comprendre que la guérison n’est pas le sommet d’une montagne à gravir, elle est le chemin : celui de la transformation, de l’initiation spirituelle.

Sur ce chemin, passant par l’apprentissage de l’amour de soi, il s’agit de retrouver la foi, d’apprendre à voir ses évolutions, ses avancées dans l’ordinaire, et de se féliciter à chaque étape de progression : qu’elle soit dans la matière ou simplement dans la prise de conscience. Cela passe par accepter son chemin (correspondant à ce qu’on a à apprendre et à la hauteur de nos résistances), et par accepter de ses laisser traverser par ses blessures : c’est en acceptant le parasite (« le mauvais, le pas beau, le mal ») que l’on peut avoir accès au plus beau (la perle).

Au final, c’est dans le quotidien que l’on apprend, et c’est lui qui va nous offrir le reflet de ce que l’on a encore à apprendre, et d’où on en est.

  • dans la quatrième phase, l’âme et la personnalité incarnent l’amour inconditionnel. 

A l’issue de la guérison, on devient notre propre maître en trouvant sa propre voie, sa propre spiritualité, et en incarnant sa nature véritable. Ce sont des vies consacrées à donner, à transmettre ses connaissances et son savoir (issus des expériences et de la pratique). 

Ainsi, la personnalité vient avec le niveau de conscience de son âme, et avec les connaissances acquises dans ses autres vies. La sagesse n’a rien à voir avec l’âge « humain » mais plutôt avec l’âge de notre âme. Parfois certaines choses nous semblent évidentes alors qu’on ne les a pas expérimenté, cela ne vient pas d’une meilleure compréhension du monde, mais d’un apprentissage déjà acquis.

De plus, pour chaque incarnation, l’âme vient avec un plan divin qui détermine ce qu’elle compte apprendre et expérimenter, et elle met en place des moyens adaptés pour y parvenir. 

Voilà pour ce que je peux vous partager sur cette riche conférence ! C’est peut-être un peu fouilli, mais j’espère que mon partage saura apporter des éléments à votre propre réflexion 🙂

A bientôt !