Femme, maman, amie, amante, sœur, tante, dirigeante ou collègue….

Serait-ce exagérer de dire qu’aujourd’hui, de par ses multiples casquettes et ce qui en découle, une Femme est par essence une chef d’entreprise ?

Pourtant à bien y regarder, il y a encore bien trop peu de femmes qui se lancent dans l’entreprenariat, une activité indépendante dans laquelle elles se réalisent joyeusement, valorisées à la hauteur de leur propre investissement.

Naturellement, dans tout ce qu’elle entreprend, la Femme se tourne vers l’Autre pour aider, soutenir, faire grandir, mais Qui se tourne vers Elle ?

A travers ces lignes, je voudrais vous proposer une réflexion sur la place de la Femme et son importance, à travers tous les rôles de sa Vie et notamment celui de mère.

Peut-être plus qu’un homme, la vie d’une femme est faite de choix, parfois cornéliens, décisions qu’elle ne prend que rarement vis-à-vis d’elle-même, mais plutôt en fonction de l’Autre, de ce que l’on attend d’elle ou de ce qui fera plaisir.

Dès relativement jeune, on lui a appris à être « comme il faut » (= conforme) : intelligente, jolie, mince, docile, mais ni trop ni trop peu…

Celles dont la force de caractère les exempte à rentrer dans le moule, sont rangées dans la case des fortes têtes, atypiques et autres singularités…

N’y aurait-il que chez Mc Do’ que « venez comme Vous êtes » ?

Il y a peu, une de mes filles de 7 ans est revenue de l’école en pleurant : toutes ses copines lui disaient qu’elle avait « trop » de caractère. Du coup pour Elle, avoir du caractère était devenu une insulte, un gros mot clairement assimilé à quelque chose de pas bien qu’il vaut mieux ne pas avoir. Une autre fois se fût au tour de sa sœur, qui s’était fait « traiter de grosse » par certaines filles de son école dont elle ne pouvait se sentir que rejetée car différente.

Cette expérience m’a fait poser 2 questions :

– Qu’ont-elles, de par leur propre vécu, enregistré comme devant être une norme collective ? – Et quelle image de la Femme ont-elles modélisé de par ce que Moi je leur ai transmis ?

Je me suis ainsi souvenue de mon propre parcours, de ce que petite puis ado j’avais perçue de mes grands-mères, de ma mère, de ma nounou, des publicités même et des dissonances manifestes qu’il y avait entre Qui j’étais, ce que je percevais comme « devant être » et ce qu’On me demandait d’être.

La question à poser à nos enfants ne devrait pas être « qu’aimerais-Tu faire quand Tu seras grand ? », mais plutôt « qui aimerais-Tu être ? » !

Au-delà d’eux-mêmes, Qui leur permettons-Nous de devenir, de par l’environnement que Nous leur offrons, mais également de par nos propres comportements ?

Le 1er repère d’un enfant, fille ou garçon, c’est sa maman.

Ainsi, les mères-veilleuses que nous sommes toutes ont une grande responsabilité sur les épaules et c’est d’ailleurs pour cela que bien souvent, chacune (sur)investit grandement tous les domaines de sa vie, ou en tout cas ceux qui lui semblent les plus importants, bien souvent à son propre détriment…

Car, faire de son mieux tout le temps pour tout le monde demande forcément de faire des concessions, à tel point que parfois, une femme se retrouve dans la situation de devoir choisir entre vie personnelle et vie professionnelle, l’un ou l’autre, partagée entre sentiments d’égoïsme et de culpabilité.

Pourquoi ne pas tout vouloir, tout avoir et incarner pleinement Qui on est dans ce que l’on fait, parfaitement alignée avec nos besoins, nos envies et nos aspirations profondes ?

Et si c’était cela qu’au travers de leurs caractères, de leurs « dys » multiples et variés, de leur hyperactivité, de leur unicité en fait, nos enfants nous réclamaient ?

De la cohérence !!! De nous accepter pleinement nous-même afin d’être capables de les accepter eux tels qu’ils sont, afin de les laisser tracer leur chemin, au-delà de ce que l’on pouvait projeter pour et sur eux…

Se mentir à Soi, c’est mentir à ses enfants et leur faire croire que la notion de liberté n’est qu’un mythe, que tout est conditionné vers une certaine fatalité, qu’au mieux il pourra choisir le moins pire pour tirer son épingle du jeu. Mais un jeu si ça n’est ni drôle ni enthousiasmant, « c’est pas du but » ! Alors à quoi joue-t-on justement et dans quel but ?

Que transmettons-Nous à vos enfants ?

Quelles possibilités leur ouvrons-Nous de par nos propres façons d’être et de faire ? De quelle manière apprenons-Nous à nos filles à devenir des Femmes accomplies ? Et quelle image de la Femme donnons-Nous à nos garçons ?

Parce-que finalement, quel que soit l’âge, la société et l’ensemble de nos cercles familiaux/ sociaux/ amicaux/ professionnels nous challengent toujours autant. Sans cesse l’on se juge, se compare, se critique, se toisant selon des critères qui correspondent à des checklists qui ne sont pas les nôtres mais auxquelles on a adhéré, implicitement.

On veut être différents mais pas stigmatisés, originaux mais pas marginaux, revendiquer sa personnalité mais à condition qu’elle soit acceptée.

Pourtant on n’a jamais autant voulu « être Soi ». Y prétendre serait-il devenu un luxe ou un caprice rebelle?

Des parents soixante-huitards, des grands-parents qui ont connus la guerre, des enfants nés dans l’ère numérique du 21ème siècle et Nous entre Tous, le pas-sage, la voix/voie du milieu.

Depuis que je suis devenue maman, avec toutes les prises de conscience qui vont avec et qui plus est dans la période si particulière que Nous vivons actuellement, j’ai plus que jamais le sentiment que Nous sommes la génération de transition, celle qui est là pour nettoyer/ dénoncer/ réparer/ ouvrir les portes et les fenêtres, là pour réellement faire évoluer ce qui ne pouvait plus perdurer.

Ne serait-ce pas aux Femmes d’incarner ce mouvement en (re)prenant leur place ? Non plus dans la dualité, mais dans la réunification : se reconnecter à Soi, ses envies et ses besoins, son désir et son plaisir, incarner pleinement Qui l’on est avec cœur, conviction et bienveillance.

Faire les « bons choix » pour Soi, c’est se laisser inspirer pour devenir inspirante pour les Autres, être le « modèle » que l’on voulait pour nos enfants, pas celui à imiter mais à customiser, celui qui ouvre un infini champ de possibilités, celui qui leur permet de se créer leurs opportunités.

Il s’agit donc de reconnaître sa valeur, ses potentiels, sa beauté et de retrouver sa force pour laisser rayonner à l’extérieur, sa lumière intérieure.

Quand j’étais petite, pour faire une blague on disait « Je suis Moi et Toi… Tais-Toi » ! Et si aujourd’hui on changeait de terrain de jeu/je et que le fait d’être Moi-même te permettait d’Aimer Qui Tu es et de te révéler à ton tour dans tout ce que Tu as à apporter au monde ? Et si chacun faisait de son épanouissement et de son bien-être une priorité, pas uniquement pour Soi mais aussi pour le message que cela fait passer ?
« Soyez le changement que Vous voulez voir dans le monde » !

 

Je m’appelle Anne-Claire CURTIL, je suis coach/révélatrice du Soi au Féminin et ma mission, c’est d’aider les femmes à traverser les moments charnière de leur Vie pour qu’elles puissent faire germer les graines de leur réussite personnelle.

Si Vous voulez en savoir un peu plus sur Moi, je Vous retrouve ici.

Et si ce texte a réveillé en Vous la nécessité de retrouver cohérence, sens et équilibre dans votre Vie, je t’invite à découvrir ma formation en ligne gratuite « Deviens la créatrice de sa vie ».

Avec Amour, Bienveillance & Gratitude