‘ »L’homme propose, la femme dispose ».

Qu’est ce qui dans ces mots retient ta puissance de femme ?

Je suis née de l après. Après cette période où les hommes ont décidés. Après cette période où les femmes se sont révoltés. Je suis la fille d un homme et d une femme qui ont dis non à ces schémas, de vie ou de couple, non à cette vie sans sens qui leur avait été enseignée.

Ils ont créé leur vie, comme ils l ont imaginé. Et je reconnais que j ai cette chance d avoir grandi dans l audace et le courage de la liberté d’inventer.

Ici, j ai envie de parler du modèle du couple, qu’en réaction, j’ai entendu se partager… Et de dévoiler ce qui selon moi n’était qu’une autre façon de répéter.

« l homme propose, la femme dispose ». Où pourrait bien être le problème ?

Avec des hommes prêts et engagés à les rendre heureuses, pourquoi les femmes sont elles encore en train de râler, pleurer, critiquer, se résigner ?

Pourquoi crient-elles encore de ne pas assez se sentir suffisamment entendues, aimées et respectées.

Qu’est ce qui les retient encore, puisque beaucoup d’hommes ne veulent qu’une chose : les rendre et les voir heureuses ?

(Je précise qu’il s agit évidemment d’une vérité caricaturée servant à illustrer ma pensée 😅).

Alors on en discute, on se questionne sur comment mieux se comprendre les uns les autres, dans nos diversités.

Il se demande parfois comment faire pour que les hommes laissent plus de place à leur féminin, au féminin…

Mais si c’était un miroir qui ne parle que de soi ? De nous ? De notre besoin d’accepter notre féminité ?

Pour en revenir à ce modèle de la princesse que l’homme viendrait combler, choyer, servir…

Où est le problème dans tout ça ??! 🤔

Le problème est qu’en tant que femme, on est encore trop nombreuses à attendre l’autorisation de prendre notre liberté.

Trop nombreuses à ne pas incarner notre puissance de peur de n être plus aimée.
Alors on reste à côté à attendre, bouillant de colère et de frustration.

Pourquoi ne me permet il pas d accéder à mes souhaits ? Quand comprendra t il ce que j ai envie de créer et de partager ?

Le problème, c est que si on attend que quelqu’un nous propose des solutions qui nous conviennent, on risque de le détester de ne pas nous amener celle dont on a rêver.

On risque de pester à attendre trop longtemps ce que l’on voudrait voir se manifester. On risque de penser encore qu’on est impuissante, et que sans son accord, rien ne peut exister.

Je suis de celle ci qui on apprit à dire, à demander, à dire ce que l’on voulait. Car j ai vu ma mère ainsi s’exprimer.

Sauf que… N’étions nous pas encore celle qui attend, celle qui ne peut que choisir, guider, regarder la sculpture créée et râler qu’elle ne lui convienne pas ? Accepter ou partir ? Se résigner ou s’en aller ? Comme si cette sculpture là, on n’avait pas le droit de la toucher, ni de trop l’influencer de peur de priver l autre de sa liberté.

Dans le fond, avions nous vraiment récupéré notre vraie capacité de créer et co-créer ?
Incarnions nous notre vraie puissance et notre liberté ?

Ce sont des jeux inconscients, mais qui souvent existent encore en dessus de ces colères intérieures… Qui reflètent souvent des désirs non assouvis, non assumés. Des désirs dont on n a pas pris la responsabilité.

N’avons nous pas plus souvent le réflexe de se plaindre (intérieurement ou extérieurement 😉) , plutôt que de demander ? N’est il pas parfois plus facile de demander en restant à attendre sans bouger que l autre ai validé, plutôt que de se lever et de prendre la responsabilité de créer ?

Quand tu veux que ton partenaire contacte son féminin, dans le fond ne voudrais-tu pas qu’il comprenne mieux ce qui se vit en toi ? Qu’il comprenne enfin de l’intérieur ce besoin qui est le tien ? qu’il comprenne pour qu’il puisse enfin te l accorder, ou encore t’aimer et t’accepter comme tu es ?

Dans le fond, n’espères tu pas qu’il t’aime et te reconnaissance pour la femme puissante et cyclique que tu es ? Cette femme qu’une part de toi continue de refouler ou juger en secret ?

Il existe encore des espaces où les femmes attendent devant la sculpture de la co-création. Elles demandent à l autre ce qu’elle désire, sans oser la toucher. Elles pleurent ou pestent de ne pas s’y retrouver, de ne pas voir dans leur vie ce qu’elle voulait voir exister… Comme si elle, était impuissance à créer.

On pourrait faire pleins de parallèle avec l’actualité, mais je ne pousserai pas ma réflexion jusque là 😁

Évidement, il y a sûrement pleins d endroits de ta vie où tu crées la sculpture qui te plait.

Aujourd’hui je t’invite à regarder si il y a encore un endroit où tu attends que l’autre devine tes désirs. Un endroit où tu n’oses pas pleinement les manifester, de peur d’être jugée, rejetée, plus aimée.

Je reprécise que ma pensée est simplifiée pour illustrer mon propos car je pense que ces paroles pourraient tout autant d adresser un homme… Pourquoi l ai-je « sexualisé » alors ? Je ne sais pas trop, c’est venu comme ça. Peut être encore des traces de stéréotypes féministes bien ancrés 🙄😅 (Maman, sors de ce corps !! 😘).

Est ce qu’il y a encore un domaine de ta vie où ta capacité à affirmer et manifester tes désirs (et non ce qui ne te convient pas comme si c était à l autre de le créer) est encore limité ?

Dans tes colères et tes frustrations, quels sont les désirs profonds que tu n’oses par écouter, exprimer ou faire exister ?

Regarde ta vérité, et ose la faire exister.

C’est ici que tu existes, c est ici que tu te sens pleinement exister, cette endroit où, dans chaque recoin de ta vie, tu t’autorises à créer et réinventer… Sans attendre que cela te le sois validé, ni même partagé.

Oui, être soi implique de traverser le risque de ne pas être aimé.

Quoiqu’il arrive, tu rencontreras ta vérité. Parfois des liens s’éloigneront, d’autres se souderont.

Mais sans cela, se sent-on un jour vraiment aimée ?

✨ Retrouve ton pouvoir, ta confiance en ta pleine capacité à créer ✨

Ces dernières autorisations, ce sont à nous de nous les donner. Personne ne pourra nous l accorder.