Je suis plutĂ´t du genre, mode OFF ou mode ON.

Ce qui veut dire que quand je me mets sur un projet ou n’importe quoi d’autre Ă  faire, je suis plutĂ´t ultra absorbĂ©e, plongĂ©e entièrement dans mon activitĂ©. Tellement que parfois j’en oublie ce et ceux qui m’entourent.

Je m engouffre dans le « flow » de l’action, dans la passion du Faire, et j’aime ça.

Il y a une autre part de moi qui veut aller vite, finir vite pour ĂŞtre Ă  nouveau disponible pour les miens, ou simplement pour moi, pour la vie.

C est comme si je n’avais pas encore reconnu que ça aussi, c’est la vie.

C’est pas juste une pause, une occupation, quelque chose Ă  faire en attendant de reprendre la vie que j’aime vivre dans la dĂ©tente.

Souvent, je me dĂ©pĂŞche, pour vite revenir Ă  cet Ă©tat lĂ , Ă  cet Ă©tat d’accueil et d’ouverture avec ce qu’il y a autour de moi.

Mais quand ce mouvement de faire dure trop longtemps, je me sens frustrĂ©e, dĂ©stabilisĂ©e, culpabilisĂ©e, dĂ©sorientĂ©e… et vite Ă©puisĂ©e !

Et oui, tout ce « faire », que ce soit dans la joie ou les soucis, ça aussi c’est la vie.

Depuis quelques jours, je prends plaisir Ă  faire les choses Ă  mon rythme, une Ă  une.

Je ne cherche plus à suivre le flow incessant de mes rappels et pensées.

Je prends note et je reporte, pour quand j’aurai le temps pour ça.

Je me concentre sur le maintenant, sur ce que je fais, prenant plaisir Ă  introduire MON rythme, celui que j aime avoir, Ă  ce que j’ai choisi de faire.

En fin de journée, je me sens moins fatiguée. Enfin si toujours ^^ mais surtout moins agitée intérieurement, moins à côté de moi, et de ce/ceux qui vivent autour de moi.

J’ai trop souvent tendance Ă  me dĂ©caler, quand je ne me suis pas Ă©coutĂ©e.

Je remarque qu’en gardant MON rythme, je garde aussi ma paix, et que j’arrive mieux Ă  me respecter, Ă  Ă©couter mes besoins, notamment de pause ou d’arrĂŞt.

Il y a quelques mois, j avais (re)découvert la sérénité de me concentrer sur le maintenant, de faire les choses une à une.

Aujourd’hui, j’en touche Ă  nouveau les bienfaits.

Mais cette fois, je reconnais avec plus de clartĂ© l’agitation intĂ©rieure qui m’amène le faire.

Alors j’apprends Ă  les dissocier, et Ă  goĂ»ter la paix qui peut aussi l’accompagner.

ĂŠtre prĂ©sente, tout simplement, pour mieux m’entendre et me respecter.

 

Liz Perret