Cet article fait suite à celui récemment publié au sujet de la sexualité féminine et des mémoires transgénérationnelles. Je vous partage ainsi aujourd’hui une prière de guérison des mémoires de l’utérus, et un soin de libération des mémoires liées à l’archétype féminin dans la société patriarcale.
Prière de Guérison des mémoires de l’Utérus
Voici une prière de guérison qui m’a été partagée et qui a pour vocation de prendre soin des mémoires liées à notre féminité et aux femmes de notre famille.
Elle nous invite à nous recueillir, à nous connecter à ces parties de nous oubliées, mises de côté, abîmées, négligées et pourtant bien présentes auprès de nous et pour nous au quotidien.
Il s’agit de les reconnaître et de leur offrir l’amour dont elles sont besoin, pour nous amener plus de paix, de cohérence et de puissance intérieure.
Déposez votre main droite sur le cœur et la main gauche sur l’utérus.
» Je reconnais la fille qui vit en moi, Je reconnais la femme qui vit en moi, Je reconnais la femme qui est ma mère, Je reconnais la femme qui est ma grand-mère, Je reconnais toutes les femmes qui vivent en moi.
Je demande pardon à la fille qui vit en moi, Je demande pardon à la femme qui vit en moi, Je demande pardon à la femme qui est ma mère, Je demande pardon à la femme qui est ma grand-mère, Je demande pardon à toutes les femmes qui Vivent en moi.
Je pardonne à la fille qui vit en moi, Je pardonne à la femme qui vit en moi, Je pardonne à la femme qui est ma mère, Je pardonne à la femme qui est ma grand-mère, Je pardonne à toutes les femmes qui vivent en moi.
Je remercie la fille qui vit en moi, Je remercie la femme qui vit en moi, Je remercie la femme qui est ma mère, Je remercie la femme qui est ma grand-mère, Je remercie toutes les femmes qui vivent en moi.
J’aime la fille qui vit en moi, J’aime la femme qui vit en moi, J’aime la femme qui est ma mère, J’aime la femme qui est ma grand-mère, J’aime toutes les femmes qui vivent en moi.
Je rends hommage à la fille qui vit en moi, Je rends hommage à la femme qui vit en moi, Je rends hommage à la femme qui est ma mère, Je rends hommage à la femme qui est ma grand-mère, Je rends hommage à toutes les femmes qui vivent en moi »
Inclinez votre menton en signe de révérence et de respect envers tout ce que vous êtes.
Endormez-vous dans les bras d’intentions d’amour, de fertilité, de compassion, de bienveillance… et soyez cet amour !
A faire le soir avant d’aller dormir, dans l’intention d’honorer la vie que vous êtes, la vie qui vous entoure et toutes les vies qu’ont été avant vous. Dans le respect de tout ce qui est en vous lié à toute forme de Vie.
Cette prière peut aussi être faite par les hommes pour harmoniser leur partie féminine.
Je m’excuse, je n’ai pas réussi à trouver l’auteur de cette belle prière, n’hésitez pas à me la partager si vous la trouvez, je l’indiquerai avec grand plaisir !
Soin de libération des mémoires
liées à l’archétype de la femme dans la société patriarcale
Je vous propose à présent un texte qui a lui seul est un véritable soin de libération qui se libère au fil de votre lecture et qui s’intègre progressivement au fil des relecture… Il est le fruit d’une canalisation de Marie Philippon, thérapeute holistique, spécialisée dans la libération des mémoires.
» Je perçois d’abord de la tristesse. Tristesse de la femme qui va se retrouver seule, sans l’homme de qui elle dépend, qui pourvoit à ses besoins, qui est sa ressource financière et sociale, dans le sens où une femme a besoin d’un homme pour avoir une position dans la société.
Je vois des personnages de fin du dix neuvième début vingtième siècle. C’est à dire un moment où la femme commence à s’épanouir et s’émanciper mais c’est resté bloqué (je vois Georges Sand, clairement l’émancipation du féminin au travers de l’homme, très symbolique). L’émancipation de la femme qui acompte un comportement masculin et se détourne de son rôle de femme à priori, mais le fait en se retrouvant être une sorte de copie de l’homme, de l’homme dans la société patriarcale. Donc la femme qui s’attribue les comportements d’homme de l’époque. On n’est donc pas plus proche de l’épanouissement de la femme qu’avant, on utilise juste les mêmes costumes, qu’on a attribué différemment. Et ce jusqu’à récemment où une certaine forme de féminisme réalise toujours ce revirement là
Je vois maintenant la colère. La colère impossible à sortir, impossible à exprimer : de la domestique, de l’épouse laissée au rang de faire-valoir, de ces femmes qui doivent subir leur position, si elles comptent garder l’intérêt de l’homme dont elles dépendent, et donc continuer à vivre. Une colère refoulée depuis tellement longtemps qu’elle ne perle plus de façon consciente. Elle n’arrive pas à nos consciences. Elle préside à beaucoup de nos réactions, sans en imaginer la source. En effet, les situations où ce sont des positionnements homme-femme particuliers qui décident de nos actes, on les vit de façon tellement admises que lorsqu’elles se déroulent, on n’imagine pas qu’elles puissent éveiller de la colère. On trouverait ça ridicule, alors on n’y pense même pas. On se demande juste »mais pourquoi je me sens en colère? »
Maintenant c’est la peur que je ressens. Celle d’être seule. La peur très forte, remuée par la tristesse et la colère qui en font une angoisse un état de panique. Je parfois un état proche de l’évanouissement tellement les tiraillement intérieurs sont forts et semblent impossibles à concilier. Concrètement, respirez lentement et profondément. Buvez pas mal d’eau pour aider à faire passer les tensions et les résistances. Cet état est en cours. Il évolue. Il faut le laisser être afin qu’il se digère pleinement. Plus vous résistez, plus il sera inconfortable.
La femme qui se réveille ne sait pas. Comment se réveiller, sur quoi s’appuyer pour se relever. Qu’est ce qui est illusion? Qu’est ce qui est solide? Sur quoi puis-je compter? Que dois je considérer comme étant du vent? Il est très difficile de discerner ce qui est constructif pour la femme, dans son intérêt je veux dire. Il lui est difficile de discerner ce qui est normal, de ce qui est coutume. Comme si les parties étaient fondues dans le tout, et qu’on ne pouvait plus dissocier ce qui est naturel de ce qui ne l’est pas. Tout ne fait qu’un bloc. Il y a du fusion. On n’a pas accès aux éléments. Ils sont fondus en une roche, comme fossilisés. À force de porter, d’encaisser sur ses épaules, la pression a créé une compression qui a créé une fusion. Comme les roches qui s’enfoncent en zone volcanique. Confrontation de deux plaques : celle qui passe dessous (soumission de la femme) subit de telles pressions qu’il y a modification de la matière, et celle qui passe au-dessus peut devenir montagne (le phallus de l’homme).
Cette zone figée de la femme, c’est sa gorge. Ce symbole : la gorge qu’on regarde, convoite (les seins) mais dont on ne demande pas qu’elle remplisse une de ses fonctions premières : émettre des sons organisés, autrement dit parler. Rire, oui. De façon futile dans des repas et thés dansants, oui. Mais ne pas déranger ceux qui pensent, ceux qui savent, ceux qui peuvent, par l’aptitude et l’autorisation, penser et savoir. La gorge ainsi détournée, humiliée également. Et là, me vient que George Sand a choisi ce prénom, quasi anagramme de cette gorge.
Je vois maintenant des femmes ensemble, qui tentent de se soutenir. Mais il leur est difficile de savoir quoi construire ensemble. Elles parviennent à éviter une trop forte destruction. Mais la dynamique s’est longtemps réduite à ça. La construction, le modèle depuis des siècles, c’est la construction faite homme, avec des outils d’hommes. Ce que la femme a construit a été raillé, ridiculisé, moqué, diminué. Je parle ici des mémoires qui se présentent et qui sont à traiter ce soir, pas de vérités absolues.
Ainsi, si les femmes se réunissent pour construire, elles sont dans un énorme flou. Comme un enfant aux commandes d’un avion, mais ne sachant pas à quoi correspond quel bouton. Ou un combat de street fighter sur console 😀 où on fait de supers combos sans savoir les reproduire, parce qu’on a juste appuyé sur tous les boutons sans rien comprendre. Il manque le mode d’emploi, il manque les nuances, les reliefs, les étapes, les éléments de base pour comprendre sur quoi, à partir de quoi on construit, pour quoi, dans quel but. Comme un autochtone arraché à sa famille à la naissance, rendu à sa tribu après 20 ans de vie dans une société différente : il sait que c’est chez lui, mais il ne reconnaît rien. Il ne parle pas la langue, il ne comprend rien de leurs habitudes, de leurs codes. Mais il n’appartient pas à cette société qui l’a éduqué non plus. Il n’est plus ni l’un ni l’autre. Ceci signifie que la femme a été dépossédée de sa nature depuis si longtemps que maintenant qu’elle souhaite se révéler à elle même, elle se sent étrangère à elle-même, en elle-même, et ne sait pas comment reconnecter. Cette image de l’autochtone montre que cette croyance est solide, qu’elle est accompagnée d’une impossibilité de retour en arrière, qu’elle ne peut que rester la somme de ce qu’elle est.
Justement. La somme de ce qu’elle est, oui. Mais au delà des années de soumissions. Ici, on retrouve la connexion au féminin dans son essence. Avant cette vie, avant l’incarnation du première homme, de la première femme. On le connecte le principe féminin lui-même. Tout comme cet autochtone peut reconnecter aux mémoires transgénérationnelles en lui, et leurs faire plus de place pour retrouver ses racines aux delà de ses acquis éducatifs.
Je vois maintenant la mère, la grossesse, ma femme enceinte, l’attribut exclusif de la femme, qui a été détourné pour que la femme ne se réjouisse pas trop. D’une part qu’elle ne trouve son compte que dans la maternité, mais qu’en plus cette maternité soit dictée, dirigée. Elle ne doit pas être trop heureuse car la femme heureuse et inspirante et dangereuse pour le système basé sur le patriarcat. Alors la femme enceinte, la mère sont également souillées par la marque de l’homme. Il s’agit ici de l’homme qui a détourné les rôles, pas du masculin, de la même façon je parle de la femme qui n’a pas trouvé l’équilibre dans sa féminité.
Tous ces aspects sont en train d’être soulevés, mis en salle d’opération, en salle d’apprentissage même, de nettoyage, d’enseignement, d’encouragement, de réassurance, de remise en confiance, dorlotés, les larmes sont versées et reçues, chaudes, elles réchauffent le cœur, parce qu’elles en soulagent le cœur de sa colère froide qui tenait les traits figés de la froideur, du sourire tendu et de l’impassibilité glaciale. C’est tout le corps qui se soulage de ses tensions. C’est tout le visage qui retrouve souplesse, et droit à la joie de vivre. Le dessin saccadé des lignes brisé des morceaux entassés dans les épaules est dilué dans le flot de larmes qui sortent. Le corps retrouve son intégrité, sa familiarité.
Je vois des femmes ensemble, qui rient, posées, apaisées, joyeuses, solides, justes, aimées, aimantes, rassurées, sans jugement ni sur elles-mêmes, ni entre-elles, accompagnées dans leurs vies par des hommes qui n’entrent pas dans les codes figés de la société patriarcale, eux aussi confiants, assurés dans leur potentiel propre, dans ce qu’ils sont, dans ce qu’ils apportent, à leur place juste auprès des femmes leur place de complémentarité vraie. Les pièces du puzzle s’emboîtent parfaitement cette fois sans avoir à les tordre ou les redessiner.
Comme chaque cellule prend sa place, elles rayonnent une lumière mieux organisée et plus efficace. Plus blanche, plus cristalline, plus puissante. En chacun et dans son couple sacré (que l’on soit en couple ou non) peut naître alors une sorte de géométrie sacrée non expérimentée jusqu’ici. Il ne s’agit pas d’un puzzle type clé serrure, mais de deux pièces façon casse-tête chinois qui une fois imbriquées l’une dans l’autre, activent un mécanisme en chacune des pièces, et au sein de la pièce générale qu’elles créent. Ça pulse, ça rayonne, ça chauffe, c’est vivant.
Je perçois un reptile. Un serpent ondulant entre l’homme et la femme, se nourrissant de la moindre discorde, du moindre éclat. Il ternit le tableau. Il est en train de s’assécher parce que le couple a gagné en harmonie. Il s’auto-régule dans ses dissonances alors le serpent n’a plus quoi se nourrir. Le couple est soudé et solide. Chaque mouvements de l’homme ou de la femme est mesuré, pondéré, utile, juste, nourrit celui qui le réalisé et le couple. Il y a communion.
De la réunion de ces deux pôles naît une troisième entité à part entière, le couple, qui vit seul, évolue de façon autonome, aligné avec nos êtres supérieurs. Le couple que nous vivons est alors le reflet de notre alignement avec nous même. Nous nous retrouvons dans un couple qui se nourrit du meilleur de nous-même et nous invite et nous exhorte à vivre ce meilleur de nous-même.
Et nous nous abandonnons à la confiance, à nous-mêmes, nous laissons exister ce que nous sommes sans plus le mesurer à ce qu’il a de féminin ou de masculin, quel qu’en soit le sens qu’on y met. Nous existons par notre essence, notre nature profonde s’exprime. Elle a toute liberté et latitude pour être pleinement.
Ainsi s’achève cette séance.
Vous en sentirez les effets avec ce que vous êtes, donc avec authenticité, donc sans prédictibilité. Merci d’avoir participé et d’avoir permis la mutualisation de nos mémoires pour mieux les nettoyer.Dans les prochains jours, buvez de l’eau, pas mal, que vos cellules puissent se nettoyer plus facilement. En cas de maux divers, je demande la mise en place d’une équipe de soin céleste. Vous pourrez la convoquer et lui demander de l’aide si la nécessité se présente . comment faire? Invoquer l’équipe de soin et lui demander de soulager votre mal, sachant qu’il sera soit dû à une mise à jour dans votre corps, soit à une résistance. Dans les deux cas, détendez vous au maximum, respirez posément et profondément, buvez de l’eau, remerciez votre corps de se faire messager.
Relisez autant de fois que vous ressentirez un effet à la lecture. »
En complément de cet article, je vous invite à lire : Mes livres de l’été : slow sex, tantra et féminité , Sexualité féminine et mémoires transgénérationnelles , Connaître et comprendre son cycle féminin , Parlons sexualité, rapport au corps et confiance en soi , La tantra, voie de l’Amour et de la sexualité sacrée.