J’en ai le cœur qui explose et les yeux qui pleurent de bonheur !

J’en ai le cœur qui explose et les yeux qui pleurent de bonheur !

J’en ai le cœur qui explosent, et les yeux qui pleurent de bonheur.

Qu’est ce que j’aime ce qu’on est en train de partager.
Je mesure à chaque instant la présence et la vérité qui est venu progressivement s’infuser.

Il y a eu tant d’inconforts et d’hésitations.
Mais j’avais en moi cette obstination, cette décision.
Celle d’être en relation.
Celle d’être dans le vrai, de se partager.

Ça commençait avec cette exigence dans la sexualité.
Ça commençait par ce processus que j’avais déjà seule amorcé.
Aller me rencontrer dans ma vérité.

En échangeant ce week-end, sur notre parcours, ce qu’on a rencontré, j’ai réalisé comme sur ce chemin, il a surtout été question de lâcher nos égos…
Pour vraiment nous rencontrer.

Parce qu’on s’écoutait à partir de nous, de nos blessures qui filtraient chaque chose que l’on entendait.
Et même quand on le conscientisait, c’était plus fort que nous, dans nos blessures on se voyait enfermés.
Intérieurement, tout réagissait.

Dans ces inconforts et ces douleurs intérieures, on a appris à s’aimer.
Et surtout, et tout d’abord, à soi-même s’aimer… Pour laisser la place à autre chose de se créer.

Aujourd’hui je peux voir comme la lutte était là, quelle soit ou non exprimée.
Pourtant, on avait tellement envie d’y arriver, arriver à s’aimer, à vivre en fluidité ce qu’intérieurement on ressentait.

Je mesure comme aimer demander courage et humilité.
Car même quand on s’aime, l’autre peut vite devenir un danger, par lequel on se sent menacé.

Ce qu’on est venu déposer, comme une mise à nue qui s’amorçait, c’était toutes les blessures qu’on avait accumulées.
Et chaque fois qu’un vêtement tombait, on découvrait l’autre sous d’autres traits.
On découvrait des facettes sombres ou lumineuses qu’on n’avait pas encore remarqué.

J’ai aimé te découvrir, te voir te dénuder avec fragilité, force et sensualité.
J’ai aimé faire pareil à tes côtés : me dépouiller.

Un a un, tu les as déposé.
Un a un, je les ai déposé.
J’ai posé les armes, les armures, les boucliers.
J’ai posé tout ce qui m’empêchait de te reconnaître et te regarder.
C’était plus fort que moi, une force extérieure semblait m’y pousser.

Aujourd’hui quand je te vois nu,
quand tu me vois nue,
j’ai l’impression qu’on touche à cette indicible magie d’aimer ✨
Cette si simple et pure magie d’être et d’exister.

Tu n’as pas besoin d’être parfait.
Tu n’as pas besoin d’être fort.
Tu n’as pas besoin de me prouver que tu sauras me protéger.
Tu n’as pas besoin de te protéger.

Tu es juste toi, en entier, avec tes yeux qui brillent et ton sourire qui me fait craquer.
Avec ta peau si chaude, et cette voix qui sait m’envoûter.

Je suis juste moi, avec toute ma sensibilité, mes désirs, mon impatience et mon art de constamment douter.
Avec tout ce que j’avais pensé devoir rapetissir ou cacher.
Je suis juste moi en entier.

Finalement, on a surtout appris à être, et à se regarder 🙏
Finalement, on a surtout appris à aimer. S’aimer soi pour apprendre à se regarder, à s’aimer tel que l’on est.

Merci de m’avoir suivi sur ce chemin, même quand je ne savais plus où j’allais.
Aujourd’hui quand je t’entends parler vrai, je suis touchée, inspirée par l’homme que tu es.
Merci de me faire confiance, même quand c’est moi qui me met à douter.
J’aime quand tu me répètes que c’est m’aimer qui t’as guidé.

Je crois que l’être et l’authenticité est cette seule vérité que j’ai toujours cherché.
Je crois que c’est là que je trouve cette intensité dont j’étais tellement affamée.

Dans la sexualité, dans notre façon de se rencontrer, de communiquer, je voulais qu’on se découvre dans nos nudités.
Pour cela j’ai dû t’apprivoiser, te rassurer, mais aussi apprendre à reconnaître que telle que je suis, je pouvais être aimée.

Lâcher les armes pour vraiment se rencontrer. La présence comme seule vérité.

On n’est toujours pas sans blessure,
et on le sera peut être jamais.
On avance avec humilité.
Mais on a arrêté de lutter, de combattre, de s’accuser, de se protéger.

Quand une autre ancienne ou une nouvelle vient se réveiller,
On se pose pour la regarder.

Accueillir semble toujours la clé.
Ensemble ou chacun de son côté.
Suivant ce qui vient se présenter.
Suivant comment on n’arrive ou non à l’appréhender.

On a appris à reconnaître nos limites,
À les écouter et les respecter.
Car oui parfois, on se posait juste pour reconnaître que là, tout de suite, maintenant,
Ce n’était pas possible d’y aller.

J’aime comme chacun de ces moments est aussi venu nous apporter de la paix.
Arrêter de vouloir du parfait,
Juste reconnaître qui on est.

À chaque fois, dans cette magie de la vérité,
on s’est connecté à la beauté qu’elle venait nous enseigner.
Autant dans l’amour que l’humilité.

Bref, je t’aime et merci d exister ✨

💗 L’amour est là, à chaque instant, juste à côté de toi, autour de toi, à chaque moment prêt à être cueilli, accueilli, dégusté, savouré… Sers-toi, juste parce que c’est bon, parce que tu y as droit 💗

 

Liz Perret

 

Je suis triste, triste, triste.

Je suis triste, triste, triste.

Je suis triste, triste, triste.

Depuis quelques jours, il y a cette tristesse en moi, cette tristesse au goût de déprime que je connais bien.
Je me demande à chaque fois pourquoi elle revient.
Ce matin, je décide de me poser avec elle, avec cette tristesse là.

À vrai dire, quand elle est là, je viens souvent me dire : non encore elle… Mais elle ne me lâchera jamais ??!
Elle me rappelle quand j’étais maman de 2 bébés et que je me sentais vide d’exister.
Elle me rappelle les fois où je me sentais seule à en crever, seule avec un immense besoin d’être touchée.

Affamée d’être touchée dans mon cœur, seule envahie par mon vide, avide d’être prise dans les bras, rassurée, accueillie dans ce que je vivais… Sans pour autant réussir à m’autoriser à lâcher.
Retenue par une insécurité dont je n’arrivais pas à me décoller.
L’envie de m’abandonner, et aller expérimenter les extrêmes de l’intensité pour m’y autoriser.
Expérimenter la douleur, l’abandon à cet endroit là, puisque je n’y arrivais pas dans la douceur. Oui, même là, je m’y sentais plus en sécurité.

Cette tristesse là, j’ai souvent appris à ne pas la montrer.
J’ai grandi dans une famille dans laquelle la colère de la femme était plus belle à montrer.
Mieux vaut être la guerrière, que celle qui est chassée.
La déprime était pourtant toujours là, niée.
Cette difficulté de la femme à lâcher, à s’abandonner, comme un animal sauvage qui avait appris qu’il fallait toujours se méfier.
La tristesse dessous peut être de ne pas se laisser aimer, de ne pas se laisser être aimée, et le sentiment d’être coupée de ce qu’elle a le plus envie de partager.

Ah là j’entrevois un message.
Il y a cette dispute avec ma fille, et ces limites posées. Cette distance pour me protéger vient me rappeler la tristesse de ne pas vivre ce que j’avais rêvé.
Cette relation mère-fille que j’avais tant espéré vivre et créer. Une époque qui semble résolument terminée. Il y a ce deuil d’un idéal, ce deuil d’être ta mère car oui je te vois fermer la clé.
J’accueille cette tristesse immense de me sentir rejetée, de voir mon amour mis de côté. J’accueille ma colère, mon indignation et ma décision de me protéger. J’accueille ma révolte de devoir me protéger d’une des personnes que j’ai le plus aimé. J’accueille que mon cœur se ferme devant toi et devant cette réalité. J’accueille la tristesse de me sentir impuissante face à cette réalité. J’accueille que je suis allée au bout de ce que je pouvais supporter.

Donc alors, belle émotion, douce tristesse, me voilà. je suis là.
Que veux tu me dire toi ?
Que viens tu dire de moi, de ma vie, de ma réalité ?
Qu’as tu envie que je vienne reconnaître et regarder ?
Je te parle de ta joie qui est bien là et que tu ne vas pas regarder.

Regarde comme tu aimes la vie, ta vie.
Regarde comme elle te plaît.
Pourquoi chercher sans arrêt à l’améliorer, à la détruire, à la changer ?
Comme si elle n’était jamais assez ?
Qu’as tu encore à prouver ?
Et si tu lâchais tes comparaisons, les attentes que tu as sur toi posées ?
Avec ce regard intérieur, comment être fière de ce que tu as déjà créé ?

Tu aimes ta vie, alors vie là.
Profite en. Pose cette pression inutile.
Tu es en sécurité.
Tu t’insécurises toi même pour créer une factice sécurité.
Parce que c’est comme ça que ton corps a appris à se sécuriser.
Laisse le dire sa terreur dans la sécurité, laisse le hurler, crier, se débattre mais ne laisse pas diriger.
C’est une programmation à désactiver.
Laisse la s’exprimer et d’elle-même se déprogrammer.
Laisse passer ces peurs, sans t’y accrocher.

Oui, ta vie n’est pas le rêve de princesse qu’enfant tu t’es fait.
Oui, il y a des choses que tu aimerais changer.
Mais ne te perds tu pas dans un rêve de conte de fée ?
Quand tu penses à ce moment où tu étais seule avec tes enfants, regarde le chemin immense que tu as fais !
Même quand tu retouches cette émotion, tu n’es pas celle que tu étais.

Tu vois dans cette région que tu as « du » retrouver, le reflet de cette femme que tu as été.
Tu veux fuire pour ne pas te rappeler, pour ne pas qu’elle te rattrape, qu’elle vienne te hanter.
Mais comment cette femme pourrait elle t’inspirer ? Devenir celle que tu as envie d’aider, comme celle qui vient te guider ?

Les endroits qui souffrent ne sont pas là pour t’embêter, mais pour t’aider à te relier.
Te relier à ceux que tu peux aider, et à la partie de toi qui demande à être regardée.
Tu n’es pas seule, tu le sais.

Tu connais ton besoin de vivre, de sortir de chez toi, de rencontrer…
Comment en prendre pleinement la responsabilité ?
Comment pourrais tu oser entreprendre « en vrai »?

Entreprendre dans la vraie vie, pas par écrans interposés.
Ça t’a sécurisé, aidé à avancer mais aujourd’hui tu sens ce besoin de nourrir ta vie dans le vrai.
Mais oui, ça tu le sais, te voilà bien hors de ta zone de confort !!
Et si tu es triste, c’est de ne pas oser.
Tu pourras toujours te créer des excuses de ne pas le faire… Mais la tristesse sera toujours là à te rappeler ce que tu viens toi même abandonner.

Il est temps que tu apprennes à oser… encore !
Oui, ça va te mettre face à ta peur du rejet, et de le vivre sans filtre virtuel, dans le vrai.
Et à la fois, sans risque, comment toucher ce sentiment d’exister ?
Tu as ce besoin de te mettre encore plus en danger pour te sentir exister.
Tu cherches dans ta vie mais c’est ailleurs que c’est à chercher.

Pour certains ce que tu fais toi, c’est hors confort, mais toi tu y es en sécurité.
Tu as besoin d aller plus loin, d’encore oser.
Oser le groupe aussi, parce que c’est ça qui te motive, qui te donne une raison d’oeuvrer.
Cette énergie de communauté.
Tu partages seule, t’enregistres devant ton téléphone car c’est ta sécurité.

Comment créer plus de contact avec l’extérieur, plus d’échanges directs, émotionnels, vrais, même depuis la chaleur de ton foyer ?
Il y a quelque chose de vide qui a besoin d’être nourri.
La dimension collective, le groupe, pourrait en être une clé.
Créer ensemble, inventer, sentir l’énergie circuler, se partager « en vrai », oser dire ses vérités.

Il y a ta peur de prendre le lead, de proposer et d’être rejetée.
Mais comment être vraiment nourrie si tu n’oses pas ce que tu as envie de créer ?
Tu as d’abord besoin de plonger en toi, de regarder, et t’autoriser.
Offrir au monde ce qui t’as touché.
Ecouter si cela vient ou non les toucher.
Sortir de l’ ego, comme si c’était toi qui était jugée.
Regarde comme se libérer de la peur du rejet pourrait t’aider, d’empuissancer.

Accueillir cette peur, lui dire OK, tu peux être là, je continue à avancer.
Juste s’accueillir quand elle est là mais ne plus la laisser décider.
Tu es triste de ton impuissance, celle que tu t’es imposée.

Ta vie est déjà celle que tu voulais.
Ce que tu veux changer va bientôt arriver, tu le sais.
Piétiner n’y changera rien.
Tu as juste besoin de patienter, de vivre ce présent avec gratitude et humilité.
L’humilité de devoir patienter, d’aller au rythme de ta réalité.
L’humilité de vivre chaque moment dans ce qu’il a à t’enseigner.
Pour le reste, ose tes rêves, ose les matérialiser.

Tu as choisi cette vie où tu peux tout oser, tout créer.
N’ai pas peur de l’échec.
Continue à avancer, continue à grandir chaque jour.
À chaque fois tu apprends, à chaque fois tu t’enrichis de ce que tu peux partager.
Tu es ta voix de transformation, celle que tu aimes tant partager ✨

Merci tristesse de venir me guider, m’enseigner.
Je sais comment accueillir mes émotions et à chaque fois ce que j’ai à traverser.
Elles sont mes guides, mes éclaireuses, mes messagères de l’univers.
Avant je voulais écouter ailleurs, mais je réalise qu’elles sont là mes conseillères, tout prêt de moi, dans mon cœur.

J’apprends chaque jour à mieux les écouter.
Elles me parlent de moi, à moi, pour moi, mais si je les partage c’est parce que je me dis que peut-être qu’elles sauront aussi éclairer certaines parts de toi, certaines parts qui ont envie d’être regardées, touchées.
On veut souvent libérer, mais il s’agit souvent d’éclairer, d’ouvrir notre cœur à notre vérité. D’y mettre de la douceur, et d’écouter.

C’est ça aussi que j’aime offrir et créer, cet espace d’accueil de soi infini qui permet de rencontrer notre vérité.
Une fois accueillie, finalement cette tristesse ne me fait plus tellement peur. Elle est mon amie, et si je l’écoute elle saura chaque fois m’aider à y voir plus clair dans ma vie 🙏 je n’ai rien d autre à faire, et je n’ai besoin de personne pour m’aider à m’en libérer. J’ai juste m’asseoir avec elle et l’écouter, la laisser m’enseigner.

 

Liz Perret

 

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Bonjour nostalgie. Bienvenue chez moi.

Bonjour nostalgie. Bienvenue chez moi.

La nostalgie.

Ce week-end, j’ai perdu une amie.
Une amie qui me ramène à cette époque où j’étais maman de 2 petits.
Nous étions voisine, avec des enfants du même âge, de prêt et de loin nous partagions nos vies.

La nostalgie m’amenait ce matin à regarder d’anciennes photos.
Cette époque où je n’étais qu’une maman.
Je me rappelle de cette période que je voulais absolument offrir la liberté à mes enfants : qu’ils soient eux même je disais.
J’étais fière de mon courage, d’oser vivre à partir de ce en quoi je croyais.

Mais quelques années après, quand je regarde cette femme que j’étais, je vois la tristesse dans ses yeux.
Je vois comme je m’abandonnais.
Je vois la difficulté que j’avais à gérer mon quotidien.
Je faisais tout pour rester debout, mais j’étais sans arrêt épuisée.

Je vois ma douleur immense de ne pas me sentir soutenue, de ne pas vivre la vie de famille dont j’avais rêvé.
C’est ce qu’ensuite j’ai essayé de « réparer ».

J’étais face à ma tristesse infinie de ne pas vivre l’amour que j’avais tant espéré.
Je me sentais couper de l’amour, comme si par malchance j’en avais été privé.

Je me sentais impuissante.
Tout était trop pour moi, comme si quoiqu’il arrive, je ne pouvais y arriver.
Même par le quotidien, je me sentais dépassée.
L’impuissance correspond à ces mots qui m’ont longtemps collé à la peau.

Le manque de structure que j’évoque parfois dans l’entrepreneuriat, c’est dans ma vie que je l’expérimentais.
Et une part de moi attendait tellement d’être portée.
Cette part revivait dès qu’elle se sentait aimée.
Une part est encore là si j’ose la regarder.

L homme comme dieu.
L homme tout puissant.
Comme si je ne pouvais qu’être à l’arrière plan, m’effacer.
La colère aussi qu’il ne soit pas celui que je voudrais, pour me soutenir, m’aider, m’accompagner à créer cette vie que j’avais rêvée.

C’est drôle car c’est aussi contre cette toute puissance de l’homme/du masculin que je m exprimais : par les choix de vie que je faisais ou au travers des situations que je vivais.

La blessure d’abandon partout dans ma vie s’exprimait. J’en avais conscience mais je n’arrivais pas à m’en dé-enliser.

Seule au plus profond de mon cœur, je me sentais triste, impuissante, déprimée.
Rien ni personne ne comblait ce vide qui me hantait.
Jamais, je ne rencontrais cet homme idéal qui m’aurait rendu la vie… chaque rencontre ne ramenant cette résurgence que de façon éphémère.
Sans l’autre, je m’abandonnais. J’avais besoin du soutien de l’homme pour me relever.

Sans doute, parce que mon père lui n’a jamais pris le temps de regarder la personne que j étais. Sans doute parce qu’il n’a pas su regarder mon âme, au delà de ce que lui voulait en tirer.

C’était comme si ma solidité, par moi même, je ne pouvais pas la toucher, la sentir, la laisser me supporter.
J’étais vide de l’intérieur.
Juste tenir debout, prendre soin de mes enfants. C’était le plus que je pouvais.
Au quotidien, c’est aussi beaucoup devant la TV que je m’abandonnais.

Je pleure pour cette amie perdue, et pour cette femme que j’ai été.
Je n’avais pas reconnue sa douleur, celle de ne pas se sentir regardée, reconnue, aimée.

J’ai sans doute sans arrêt couru derrière ça.
Cette sensation d’être regardée, soutenue, aimée.

C’est sans doute cela que j’ai souvent cherché à apporter pour qu’on puisse aussi me le donner. Mais même quand je recevais, rien ne s’imprimait. Je reste à l’intérieur seule et vidée, avec toujours cette sensation de plus donner.

En osant ma première séparation, j’ai commencé à toucher cette force qui en moi aussi existait.
Je commençais à la regarder, à croire en elle, à la considérer.
La colère contre l’injustice m’aidait à rester droite : me défendre pour résister.

C’est aussi ma puissance séductrice que j explorais.
Je réalisais qu’en fin de compte, à cet endroit, c’était moi qui avait le pouvoir, qui décidait.
Dans un schéma de lutte encore, je recommençais à me reconstituer. Je m’offrais ma liberté.

Mais dans cette liberté retrouvée , je continuais à compenser.
Quand l’homme n’était pas là, c’est d amies, de flirts, d’activités que je me remplissais.
Je sais comme c’est d’ici aussi que mes enfants sont nés, et que c’est d’ici que moi aussi je suis née… Pour combler ce vide d’exister.

À cette même époque, la pôle dance m’a étonnement permis de toucher cette puissance jusque dans mon corps.
Je sentais pour la première fois de ma vie que je pouvais compter sur lui, qu’il me soutenait.
Ce sport, mon amie aussi est allée l’expérimenter quand elle est allée s’explorer dans sa féminité.
On avait le même parcours de maman, on se suivait.

Puis petit à petit, j’ai posé des briques. J’ai osé des projets, j’ai osé créer.
Avec, en dessous, toujours cette mémoire d’impuissance, cette croyance de ne pas pouvoir y arriver.

Avancer malgré tout était comme une façon de me prouver à moi que ce n’était pas une fatalité.
Pas à pas, j’ai franchi mes peurs et mes terreurs.

Et parfois encore, quand la vie me montre ses obstacles et ses douleurs, je retouche cette espace de tristesse et d’impuissance qui m’a longtemps accompagné.

Je touche mon vide, qu’en fin de compte j’ai un peu appris à aimer 😉
C’est drôle qu’aujourd’hui certains me renvoient mon courage et ma positivité 😁

En 2012, lors d’un stage de 10 jours en développement personnel : je pose cette intention pour moi « je suis une femme confiante, ouverte, courageuse et pleine d amour ».
C’était cette femme que je voulais devenir et incarner.
Pour mes enfants, pour leur montrer la femme que j’étais.
Je décidais donc d’aller la rencontrer !

Aujourd’hui, je me reconnais dans ces mots.
Et à la fois, quand je replonge dans cette époque, dans celle que j’ai été,
Instantanément je retouche à cette douleur profonde, à cette tristesse infinie, à cette impuissance face à la vie.

Je pleure une époque révolue, un moment de ma vie finie, une histoire qui se clôture.
À cette amie partie pour des cieux plus doux.
À cette ancienne moi morte avec elle, même si elle était en vie.

Je porte le deuil de ces 2 femmes qui s’en sont allées.
Une époque où la vie était un fil que je n’avais pas choisi, que je ne pouvais que suivre avec fatalité, sans pouvoir la changer.
En même temps que je touche mon impuissance, je choisis la vie.

Cette vie là, personne ne me l’a donnera. Personne ne me l’a prendra.
J’accepte aujourd’hui l’amour et le soutien, sans peur de me fondre et de m’oublier.
Je sais que désormais j’aime avec droiture et dignité, que ce soit pour moi comme l’autre.
Aimer sans s’oublier.
S’aimer parce qu’ensemble on se soutient à être chaque jour plus soi.

Je n’ai plus besoin d’être en lutte pour me mobiliser. Je n’ai plus besoin de m’abandonner pour m’autoriser à m’aimer et à être aimée. Je ne demanderai plus à l’autre de s’oublier.

Je vais continuer à me tenir droite en moi.
Mes fondations sont là, je les sens, je les sais.
Je vais continuer à créer, à croire en moi et à m’autoriser.
Continuer à avancer, à rire, à regarder le beau de la vie… Et à découvrir ce qu’elle a de beau à m’apporter 💖

Je ne choisis pas toujours ce que le vie me propose, mais je sais qu’à chaque instant, je choisis ce que j’en fais.
Je décide que vivre ma vie ne sera plus jamais « trop », plus quelque chose qui viendrait m’épuiser.
Je choisis que la vie est ce qui vient et viendra me recharger.

Pour beaucoup, vivre, avancer, agir est naturel.
Pour moi c’était un combat de chaque instant, un effort de me mobiliser, qui me demandait toujours après de me reposer.
Comme si en moi la vie n’était pas naturellement installée.

Puis j’ai découvert que je me trompais.
Qu’à chaque fois que j’étais moi et alignée, ma joie et mon énergie infinie renaissaient ✨

Alors mon amie, merci de me rappeler de ne plus jamais m’abandonner et de toujours choisir la vie 🙏
On aura tout le temps de se reposer et de se retrouver après 💖💖💖

Puis en fait je ne t’ai pas perdu.
Je sais que d’en haut, tu sauras nous guider ✨

 

Liz Perret

 

J’ai décidé de nourrir ma vie, en priorité

J’ai décidé de nourrir ma vie, en priorité

Waou, pour moi aussi, c’était une sacrée rentrée !! 🤩

Après plusieurs mois à contribuer au cœur d’un beau projet, j’ai senti peu à peu le besoin de revenir à mon énergie et à mon univers.

Il s’était installé en moi le sentiment de ne plus nourrir ma vie, et mes propres envies.

Et là, je vivais une semaine de retour à moi 💕

Qu’est ce que c’est bon !!

Simplement suivre mon mouvement, sentir à nouveau ma créativité se réveiller…

Dès qu’elle est là, vivante, je me demande comment je vais faire pour tout réaliser 😂

J’ai aussi sentir réinvestir le désir de réinvestir cette belle communauté des « entrepreneuses authentiques » créée il y a un an.

Elle était partie d’un appel du cœur : réunir des professionnels du bien être féminin et Familial, et les femmes qui ont envie de le devenir.

L’idée était de créer une communauté de partage et de soutien.

Et puis je suis rentrée dans le monde du marketing et j’ai fini par m’ éloigner de cet appel du cœur.

Je finissais par penser « activité »… Alors j’ai perdu mon élan et ma joie naturelle de contribuer.

En me choisissant, j’ai aussi l’impression d’avoir lâché tous ces « il faut », toutes ces normes et ces modèles.

Je suis en joie d’expérimenter de ne plus chercher à rien figer, de laisser ma joie me guider, et ma créativité s’exprimer 💖

 

Interview sur mon parcours d’entrepreneuse !

Interview sur mon parcours d’entrepreneuse !

J’ai eu la chance d’être interviewée par Anne-Claire Curtil sur mon parcours de femme, de mère et d’entrepreneuse 😉

Je vous préviens, comme d’habitude, je suis très bavarde !

N’hésitez pas à me partager ce que ça aura fait résonné en vous.

Belle journée à tous ❤