Comment m’ancrer dans le moment présent ?

Comment m’ancrer dans le moment présent ?

Ma vie est de plus en plus pleine de surprises. Moi qui pensait partir habiter à la Réunion, mon voyage a été annulé (reporté ?) et j’ai continué la vie d’itinérante commencé il y a un an… Je m’étonne de voir que le mouvement s’est installé de lui-même, sans que je l’ai programmé. Au début, ce n’était pas décidé, c’était plus pour m’adapter à mes situations de vie et pour continuer à suivre au mon coeur (ou l’univers 😉 ) souhaitait m’emmener. 

Devant cet imprévu, j’ai continué à suivre. Forcément, au début désillusionnée, déstabilisée… Je m’étais séparée de toutes mes affaires en prévision de ce voyage. Et qu’est ce que je m’étais sentis libre et légère au fur et à mesure que ce processus de dépouillement se faisait ! Tout ça pour rien ? Peut-être pas tant que ça… Peut-être que derrière se tramait des choses que je ne soupçonnais pas. J’attends encore de les voir prendre forme, se dessiner, mais ça m’amuse aussi de sentir, tout en souhaitant garder la surprise du destin qui se crée en même temps qu’il se rêve.

Bref, ça bouge dans ma vie, dans tous les sens du terme. Dernièrement, je cherchais où poser nos 3 valises de voyageurs restés à quai. J’enchaînais les visites, jamais vraiment emballé. Forcément, mon coeur lui était encore sur son rêve d’être au chaud sur une île… dur de le ramener à cette réalité.

Et puis il  y avait la question de toutes ces affaires que je n’avais plus, dont je m’étais séparé… allégé <3 Fallait-il tout racheter??! Ca me paraissait tellement lourd… Pourquoi remplir mes poches alors que je rêve de m’envoler, de continuer à bouger ? Je cherchais un meublé en ville, plus pratique, mais rien ne se présentait.

Puis un jour, sous les traits d’une copine du lycée, l’univers s’est présenté. Un jeu de hasard bien entendu, et j’avais une proposition : une maison à la campagne, meublée, avec 3 chambres et un jardin. Intriguée, je suis allée voir doucement de quoi il s’agissait. Je rencontre une femme douce et accueillante, qui me présente sa maison avec générosité. Elle habite encore un peu ici, et se dit que ce serait mieux de me dépanner, que ça lui dégagerait le temps aussi où elle revient pour prendre soin de la maison et des chats. Elle est attachée à cette maison, mais la vie l’amène vers d’autres horizons. Je sens qu’elle a besoin de temps, d’expérimenter de s’en détacher un peu : ma présence semble une belle opportunité de le faire en sécurité puisque je cherche un logement pour quelques mois.

Lors de la visite, je découvre une maison toute écologique ! Une maison comme j’y pensais il y a de ça plusieurs années. Une maison que j’aurais pu imaginer, sauf que dans les faits, jamais je n’aurais osé ! Trop éloigné de ce que je connais. Jardin, toilettes sèches avec phyto-épuration, insert, des ficelles pour allumer les interrupteurs, des chats, des poules… Ca fait fait beaucoup de nouveau pour moi, et j’avoue que ça m’effraie ! On visite avec les enfants. Au début eux aussi sont un peu interrogés… Une autre proposition nous ai faîtes, plu conforme à ce qu’on connaît, en ville, petit budget, mais il faut tout remeubler !! Que va-t-on décidé ? Allons nous oser ?

Et oui, on a osé ! Et rien que par tout ce que j’y découvre de moi et en moi, je peux dire que c’est un sacré voyage ! Dans les premiers instants, je me demande quand même dans quelle aventure je me suis lancée ^^ Est-ce que je vais y arriver ?

Pour certains, ça peut sembler pas grand chose. Ils verraient plus d’inquiétudes à partir à 10000 km avec leurs enfants, que prendre une maison avec un insert et des toilettes sèches 😉 Mais pour moi, c’est une sacrée sortie de confort ! Pour ce rêve de voyage, l’enthousiasme me portait et me rassurait. Je savais que je trouverais des solutions, que je saurais des trouver, parce que même si je ne l’avais jamais fais là bas, je sais que ça, je sais le faire.

Sauf que « faire » des choses plus concrètes comme allumer un feu… J’avoue que ça me panique ! J’étais déjà en train de m’imaginer pleurer devant à me dire que je n’y arriverai jamais ^^ C’est fou cette limitation qui m’a toujours suivi, celle de ne pas savoir faire de mes mains, cette peur de mal faire, qui m’empêche depuis l’enfance de créer, de donner matière, de peur de galérer, d’être jugée, de ne pas y arriver. Je l’avais déjà conscientisée cette peur là, mais je n’étais pas encore allé la confronté, au delà de quelques créations faites à l’abri des regards.

En fait, tout ça aller chercher au fond de moi dans cette notion de CAPACITÉ. 

A la fois, avoir cette maison là aujourd’hui me semble tellement logique. Quoi de plus normal que d’expérimenter un mode de vie plus cohérent avec mes valeurs « théoriques ». Il s’agit sûrement de les intégrer, de les faire descendre de mes idées jusqu’à la matière, et ainsi de voir si et ce qui me parle vraiment dans ces idéaux et aspirations de plus de respect et de vérité.

J’ai la plupart de temps vécu à la campagne, mais avec un mode de vie plutôt citadin, bien que très tournée vers tout ce qui est nature, bio, écolo… Je dois l’avouer, j’adore mon confort <3 Et à la fois, cela fait aussi des années que j’observe que ce confort m’enferme dans un éloge de la paresse qui finit par devenir une cage, toute aussi dorée qu’oppressante.

Me voilà donc lancée dans l’expérience de la vie, de la matière ! Une expérience inattendue que je n’avais pas pré-déterminée, mais que la vie est venue me présenter. Quelle surprise, je ne savais pas qu’en choisissant de partir, c’est ça que j’allais rencontrer : ma capacité à m’ancrer, à entrer dans la matière,  à interagir avec elle… Pousserais-je la sortie de zone de confort jusqu’à faire un potager ? Oui oui, ça aussi ça vous parait anodin??! Bah moi, ça me paralyse, j’ai l’impression que je n’y arriverai jamais, qu’avec moi, ça ne va jamais pousser. Je suis face à une émotion, pas évidente à contourner. Encore cette peur de la nature qui revient, et que j’avais déjà identifier. Je sais que j’ai des limites intérieures à repousser si je veux contacter ma juste puissance et ma liberté.

Bref, Opération re-mobilisation intérieure et extérieure après ces derniers mois de déstabilisation, de déconvenues et de surprises toujours plus inattendues. Une nouvelle expérience s ouvre à nous… sans projet ni horizon dessiné, laissant alors toute la place à notre créativité 💕

Ce qui me plait aussi dans tout ça, c’est qu’en même temps que je fais cette expérience d’ancrage, je garde ce sentiment de liberté. Ici, je suis dans l’expérimentation, rien n’est enraciné, rien n’est figé, et cela m’aide à garder cet alignement en me connectant en même temps à cette possibilité de mouvement et au sentiment de liberté qui s’en dégager. On sera là quelques mois, et je compte bien en profiter, pour me découvre sous d’autres aspects jusque là ignorés.

Pour clôturer cet article, je vous partage un texte que j’ai récemment écris sur le sujet, une bribe de ce nouveau quotidien partagé : 

 » 5h30, j’entends le chat qui miaule pour me réveiller. La pièce s’est rafraîchie… je descends raviver le feu qui s’est réduit à quelques braises. Je réalise alors qu’il va me falloir du temps pour le relancer. J’attrape un plaid, un livre, et fait chauffer de l’eau pour me faire un thé … qui m’aurait dit que je prendrai un jour plaisir dans un moment comme celui là ?

Je repense à cette soirée avec moi à chanter. À cette fin de soirée à tirer les cartes. Je rencontre ma présence que j’ai finalement jusque là peu goûtée, ou trop rarement, je m’en rends compte aujourd’hui.

Je suis les réflexions de mon livre du moment (« Transfurfing ») et constate comment mes peurs et mes pensées ont pu parfois me rapprocher de ce que j’avais redouté. J’observe et je m’amuse tout autant de me voir aujourd’hui accepter et apprécier une situation qui hier me révoltait.

En voyant le feu se raviver, je fais un parallèle entre ce feu de bois et celui du couple, du désir. J’apprends en observant ce feu, qu’il a sa vie propre, son évolution. Je n’ai pas à constamment l’entretenir ou le surveiller. Je le nourris, me délecte tout naturellement de la chaleur engendrée, déguste cette chaleur, et reste attentive au moment où elle baisse pour être en capacité de sentir à quel moment il est temps de le raviver.

Je m’aperçois que mon besoin de me sentir importante et aimée m’a souvent poussée à attendre que l autre allume et entretienne ce feu. Ou a le faire avec ressentiment ou tristesse, comme la preuve que je n’étais pas vraiment aimée. Je réalise comme j’ai vécu négativement ces moments où le feu s’étiole et presque disparaît. Pourtant je découvre l’excitation de sentir que c’est le moment, qu’on l’a suffisamment laissé se refroidir… pour sentir d’autant mieux la chaleur se raviver !

Apprendre à aimer ces premiers froids, pour mieux me réjouir de ce chaud tant aimé. Savoir qu’on ne craint rien, qu’on danse juste le jeu de la vie, que chaque moment est à déguster. Ça, c’est carrément nouveau pour moi qui aime l’intensité du feu et le confort de la chaleur, sans interruption et à disposition. 

Une compréhension des cycles s intègre en moi. Je touche aussi à ma capacité .

Parce qu’à déléguer, à râler de ne pas être suffisamment nourrie ou réchauffée, je suis passée à côté du fait que j’en avais la capacité. Derrière tout ça, mon enfant intérieur s’en empêchait, parce que ce dont il avait le plus besoin lui, c’était de se sentir aimé, et c’était comme ça qu’il le recevait.

Aujourd’hui, la vie me pousse à prendre soin de mes besoins à moi, dans des aspects plus matériels et concrets, et j’en découvre ma capacité. Ça pourrait sembler anodin et pourtant pour moi ça ne l’est pas. JE SUIS CAPABLE, maintenant je le sais.

Oui, se tapissait aussi dans l ombre la croyance de ne pas y arriver !

Je me sens entrer dans cette matérialité qui m’a toujours effrayé. Alors désormais, quand le moment sera donné de rallumer ce feu, qu’il soit de bois, énergétique, relationnel, amoureux, sexuel ou financier, je me réjouirai de l’occasion qui m’est donnée. Je préparerai les conditions les plus douces ou les plus excitantes pour moi… suivant l’envie du moment, et je viendrai le rallumer, juste parce que c’est le moment. Parce qu’après avoir récolté et laissé se reposer, il est temps de re-semer 😉

Accepter et suivre le mouvement de la vie, tout simplement…

Et puis si tu te réveilles aussi, par cette température qui faiblit, je serai heureuse de partager ce moment avec toi, blottis l’un contre l autre, rapproché par ce rafraîchissement et cette même envie de se réchauffer. On pourra alors partager ensemble ce plaid et ce thé ❤️

La vie est là en moi, au creux de moi, prête à se réveiller, comme ce feu qui s’était réduit à quelques braises et qui désormais s’est rallumé… Non, que j’ai su rallumer !

N’attends pas que le feu soit éteint, prends soin de ce feu intérieur qui brûle en toi, observe le, rencontre le, danse avec lui. Parce qu’une fois éteint, c’est plus dur à rallumer… Parce que c’est ici, dans ce feu là qui se vit dans l’instant, que se cachent ta joie et ton élan de vie 💕💕💫 »

Je te partager ma vie… et mes secrets ;-)

Je te partager ma vie… et mes secrets ;-)

Je me suis prêtée au jeu de l’interview il y a quelques mois, à l’occasion de la sortie de la formation en ligne « vers une sexualité authentique ».

J’adore capturer ces images des autres, qui renvoient leur profondeur, leur beauté intérieure, qui mettent en matière leur beauté d’âme.

J ai pris plaisir à me voir parler, plusieurs mois après, à me découvrir de l’extérieur, comme si j’étais quelqu’un d’autre.

Un exercice que je fais depuis bientôt 3 années : apprendre à oser me dire et me regarder.

A chacun de ces moments, ce fut une autre façon d’apprendre à me connaître et à m’aimer.

En m’écoutant je vois comme la notion du plaisir et du sens de la vie a toujours été centrale pour moi.

En gros, on fait comment pour être heureuse ?

Comme si cette question, j’en cherche la réponse depuis des années.

j’explore des possibles. Je m’aventure dans des chemins inconnus et parfois mystérieux à la recherche de cette voix qui est la mienne, et qui m’apportera cette sensation de vraiment exister.

Hier soir, je me suis choisis 2 livres sur la présence à l instant présent.

Je crois que je touche à une question fondamentale dans ma vie.

J’ai pu faire le lien avec cette blessure d’abandon qui reste un arrière plan.

Il ne reste plus qu’à apprendre à faire autrement.

Intégrer cet apprentissage plus bas, pas seulement dans ma tête, mais aussi dans mon corps.

Pas le capturer un instant et le laisser repartir jusqu’au prochain moment.

Non pleinement et entièrement intégrer cet état d’être, de moi à moi, dans ma façon de vivre.

Je crois, sens, vois comme ça changerait beaucoup de choses en moi, comme ça me permettrait d’avoir toujours cette conviction profonde d’être au bon endroit.

Cette question du bon endroit, du paradis perdu, fait beaucoup écho à la vidéo récemment vu d’Isabelle Padovani à propos de la blessure d abandon et le qu’elle fait lien avec l incarnation, la séparation originelle.

Je continue de laisser tout ça se décanter, se dévoiler.

J’ai dis que j étais ok, que c’était décidé, que j’étais prête à entrer dans la vie et à dissoudre tout ce qui m’en empêchait.

Alors ça se fait, ça se révèle, ça se crée.

Encore en profondeur, puisque je me sens encore souvent déconnectée.

… ou connectée ailleurs suivant comment on a envie de le regarder ☺️

Mais ma conscience sait que je suis là, et s’efforce de me le rappeler.

C’est étrange cette quête de bonheur que je n’ai même pas consciemment décidé.

Ça s’organise sans que je ne l ai conscientisé.

Mon âme je guide, et moi je fais.

 

Liz Perret

Insécurité affective : et si j’apprenais à me nourrir de l’énergie d’amour?

Insécurité affective : et si j’apprenais à me nourrir de l’énergie d’amour?

Après avoir longtemps été cherché en moi les zones d’ombres, les blessures, les empreintes émotionnelles, familiales ou karmiques… je suis tombée sur une autre difficulté qui m’a bien étonnée !

J’avais surement inconsciemment pensé qu’une fois ces parts de moi écorchées réparées, restituées, je me sentirais enfin moi, bien et prête à vivre la vie dont j’avais toujours rêvée.

Sauf que… j’ai découvert en moi qu’il n’est pas si facile de s’ouvrir l’Amour.

L’Amour, c’est puissant, ça renverse tout sur son passage, ça met en lumière tous les endroits où l’on n’a pas su aimer, où l’on n’a pas su s’aimer. L’Amour c’est bouleversant dans tous les sens du terme… et si on n’est pas assez solide, pas suffisamment construit intérieurement, si on n’a pas encore la force de regarder toutes ces choses en soi, on aura vite fait de partir en courant !

C’est bien souvent ça qui se joue dans le célèbre « fuis-moi je ne suis, suis-moi je te fuis ». Je remarque qu’il est bien plus facile de s’ouvrir à celui qui se ferme, nous laissant l’espace de nous ouvrir en sécurité… et qu’inversement, une distance d’origine inconnue s’installe avec celui qui arrive vers nous le coeur grand ouvert. De là prennent naissance de nombreux jeux d' »égo » (victime- bourreau- sauveur) qui n’ont finalement que pour but de nous protéger, de nous tenir à distance les uns des autres, sans prendre le risque de s’aimer. Bon, c’est une interprétation trés orientée, je l’avoue 😉

L’Amour révèle aussi bien souvent les parts de nous qui pensent ne pas le mériter : par mauvaise estime de nous, ou tout simplement parce qu’on ne l’a jamais expérimenté. Ici, quand je parle d’Amour, je ne parle pas du sentiment amoureux dont découle généralement des relations de « marchange affectif », du style : »je te donne de la sécurité, tu me donnes de l’affection en échange. Remplis mon besoin ou je ne remplirais plus le tien ». Evidemment et heureusement (!) tous ces jeux sont insconcients, mais c’est malgré tout ce qui se joue souvent dans nos relations. Ici, je parle d’Amour inconditionnel, d’Amour en tant qu’énergie Pure.

J’ai écris le texte ci-dessous en juin 2018, quand j’ai touché en moi cet endroit qui avait peur, et qui s’était toujours protégé.

J’ai écris ce texte au moment où j’ai mis en lien cette vérité avec mon vécu passé.

J’ai écris ce texte quand j’ai compris que l’Amour était là en moi, et qu’il avait toujours été là.

J’ai écris ce texte sur une intuition : celle qu’il existe une énergie d’Amour plus grande que nous, à laquelle on peut se connecter, et auprès de laquelle on peut se ressourcer. Il m’est venu l’intuition qu’on pouvait la canaliser pour nous et pour les autres (par la pensée, la prière, et par les mains sans doute).

Chacun mettra le nom qu’il veut sur cette énergie de douceur, de force et de guérison. Que l’on souhaite ou non comprendre, que l’on souhaite ou non nommer, je vous invite simplement à vous y baigner dans les moments où vous ressentirez ce besoin d’être accueilli, chéri, aimé.

Oui, il est utile d’apprendre à toucher que la source d’Amour est déjà là en nous et qu’elle nous porte… Mais la je parle plus d’aller la chercher à l’extérieur, dans une dimension plus subtile, parce qu’un petit coup de pouce parfois, ça ne fait pas de mal… et puisque la Source est illimitée, alors pourquoi s’en priver ?

Pour précision, le « tu » du texte m’est adressé dans la mesure où c’est un message canalisé de moi à moi. Mais une part de moi ne peut s’empêcher d’y voir une généralité. Vrai ou Fausse impression? Protection, projection de mon ego ? A vous d’en juger ! Mais surtout de voir où ça vous parle, où ca vous touche 😉

 

 

 » Parfois, souvent, tu as peur d aimer.

Tu fermes (consciemment ou inconsciemment) ton coeur pour te protéger parce que tu as peur de souffrir,

parce que tu as peur qu’on te fasse du mal, qu’une histoire du passé se répète,

que l’autre te trompe, de te tromper, de faire les mauvais choix,

que l’autre donne moins que toi, qu’il t’aime moins….

Cela marche en amour, en amitié, en famille.

Tu fais cela car tu ignores que l’amour est une energie illimitée présente autour de toi, et qui se canalise.

Tel le magnétiseur qui puise dans sa propre énergie, si tu donnes ton énergie d’amour à l autre,

tu vas t’épuiser et finir par lui en vouloir si il ne te rend pas la pareille.

Mais pourquoi lui avoir donné ce dont tu avais besoin pour toi, ce qui t’étais réservé?

Trop souvent, tu cherches à te nourrir en l’autre.

Alors que si tu vas chercher l’amour plus haut, si tu la canalises à travers toi,

tu ne seras plus une affamée, demandant à l’autre de te nourrir,

tu ne t’épuiras plus à vider ton propre réservoir d’Amour dans l’espoir d’un retour.

À chaque fois que tu laisseras circuler l’energie d’amour à travers toi et vers l’autre,

tu seras toi-même nourris de cette douce et lumineuse énergie.

Tu pourras alors véritablement donner,

parce que tu ne te videras plus,

parce que tu sauras qu’à chaque fois que tu donnes de l’amour, c est aussi toi qui reçois.

Alors tu arrêteras d’avoir peur d aimer, d’être moins aimée, de plus donner que l’autre …

Ce sont ces peurs qui ferment ton coeur et qui empêchent l’amour d’arriver jusqu’à toi.

 

Tu comprendras aussi que parfois l’autre met de la distance,

parce qu’il n est pas encore prêt à ouvrir son coeur à l’amour que tu envoies vers lui,

tout comme toi tu l’as fait avant lui.

Tu apprendras qu’aimer, c est aussi laisser partir.

L’autre trouvera la clé vers son coeur au moment juste pour lui.

Ne force jamais la circulation d amour chez toi ou chez l’autre,

Observe et accepte simplement ce qui est, sans chercher à le changer.

Même toi tu as le droit d’avoir peur, et de reculer.

Commence par canaliser cette énergie pour toi même,

par exemple en posant tes mains sur ton coeur ou à un endroit douloureux.

C’est en déverrouillant l’accès de ton coeur à cette energie d’amour

que tu pourras véritablement la laisser passer à travers toi, pour toi et pour les autres.

Ne cherche pas à comprendre,

ressens ces blocages,

deviens conscient de quand ton coeur se resserre.

Constate simplement quand il se ferme à l’Amour,

et chaque fois amène jusqu’à lui cette précieuse énergie pour le rassurer, le réconforter.

Rappelle à ton coeur, qu’il ne ne craint rien : tu prends soin de lui, il est en sécurité…

Cela tout comme l’Amour prend soin de toi : tu ne crainds rien, rappelle toi.

Quand tu prends soin de ce coeur, tu l’aides aussi à se libérer des blessures qui lui servent de carapace.

Pour cela, tu n’as qu’une seule chose à faire :

Appeller l’énergie d’amour à pénétrer ton coeur, et te laisser traverser 💖 💕 »

Comment apaiser cette tristesse de fond en moi ? (3/3)

Comment apaiser cette tristesse de fond en moi ? (3/3)

Bonjour, Amour, je me sens triste aujourd’hui, perdue, je ne sais pas trop quoi te demander, tout est flou en moi, je me sens dans le brouillard, sans solution à laquelle me raccrocher. Peut-être aurais tu quelque chose à me partager.

 Oui, je peux te partager, je peux te dire des choses. Mais rien n’atténuera la tristesse de ton cœur. Ta tristesse est là, présente, errante. Elle a sa place, elle est justifiée. Tu dois apprendre à lui laisser sa place. Parce que tu l’évites, comme si elle ne devrait pas être là, mais elle est là et légitime.

 Certaines choses te heurtent, t’ont heurtées, et sont dures pour toi à porter, assumer, affronter. Cela est une réalité, ta réalité, et tu dois la regarder en face. Souvent tu détournes le regard de ce qui te fait mal, tu regardes ailleurs pour continuer à sourire. Mais pourquoi chercher à sourire quand tout pleure à l’intérieur de toi ? 

Ne sèche pas tes larmes, laisse les couler autant qu’elles en ont besoin. Tu n’as pas à être forte, à te montrer forte. La vie est dure parfois, c’est comme ça, c’est dur et tu ne peux rien à y changer. Tu es dans une période de transformation, de renouveau. Ce sont des périodes difficiles à traverser, à vivre, à éprouver, mais rien ne pourra se faire si tu ne prends pas ce temps pour éprouver, ressentir, accueillir ta tristesse.

Tu veux sans cesse agir, avancer, positiver, alors tu traînes ta tristesse sans cesse avec toi. Elle te suit car tu ne prends pas le temps de la vider, de l’écouter, de la laisser pleurer. Pleure ma belle, et si les larmes te piquent les yeux, c’est parce qu’elles ont trop longtemps étaient retenues.

Tu as des deuils à faire et qui s’accumulent. Le deuil de ceux que tu as perdu, le deuil de ceux que tu as aimé. Tu as beaucoup donné, parfois peu reçu. Tu as donné sans compter, aimé sans regarder. Parfois ça a été une erreur, mais souvent ça a été une expérience, un apprentissage. Mais n’oublie pas qu’après chaque apprentissage, tu dois prendre ce temps pour intégrer ce que tu as appris, ce que tu veux garder, et ce dont tu veux te débarrasser.

Tu as tellement peur de perdre et d’être perdu que tu veux tout garder. Sauf qu’à tout garder tu t’encombres et il n’y a plus de place pour du nouveau dans ta vie. Laisse partir ce qui ne te convient plus, ce qui n’est plus juste, ce qui ne vibre plus.

Élance toi dans la vie, légère, allégée, retrouvée. Tu as des priorités à mettre en avant, suis-les. Ces priorités vont être le fil conducteur de ta vie. Je ne dis pas que les choix sont faciles, ni que tu arriveras forcement à tes fins. Mais tes priorités dictent ton chemin et se s’encombrent pas des difficultés.

Tendre vers sans… s’obstiner sur le résultat. Applique-toi à garder ton intention, je m’occupe du reste. Laisse-toi surprendre par la vie !

Tes enfants sont et ont toujours été ta priorité, le leitmotivs de ta vie, ta raison de vivre et de te battre aussi. Mais tu n’as pas besoin de te battre pour eux, ils ont juste besoin que tu les aimes, que tu sois là. Ton amour les portes, les emportes, les soulèves, les renforces. Mais ils ont aussi besoin de ton absence pour apprendre à fortifier leurs ailes, pour un jour, voler de leurs propres ailes. Laisse-les voler, laisse-les essayer, réconforte-les, encourage-les quand tu les vois tomber. Réjouis-toi de leur audace, de leur courage à oser, et soutiens-les de façon inconditionnelle dans leurs choix.

Trop souvent tu doutes aussi de leur amour, de ta place, et de ta validité. Mais ils t’ont choisi. Ne leur demande pas de te valider, de te légitimer, ils ne sont pas là pour ça. Ils sont là pour eux, pour grandir, et pour te rappeler que tu dois d’abord apprendre à t’aimer. Ils sont là, quoiqu’il arrive, ils t’aiment et t’ont choisi.  

Ils connaissent ton amour et savent tout ce que tu veux de beau pour eux. Mais maintenant laisse les trouver leur beau à eux et aide-les à y arriver. Ce beau ne sera peut-être pas celui que tu t’es imaginé, celui que tu as rêvé, idéalisé pour eux. Mais c’est le leur, leur projet, leur ébauche, leur essai.

Ce sont de grands débuts dans la vie que la réalisation de ses premiers projets. Alors oui, il y a des erreurs, ils sont incomplets, parfois erronés. Mais c’est être là, à les soutenir, à les réconforter, les encourager qui va le plus les aider, et qui va le plus enrichir votre relation et la confiance qu’il y a entre vous. Tu ne dois pas retenir l’oisillon dans ton nid. Tu dois lui montrer comment voler, puis le laisser essayer, le laisser tomber, le laisser réessayer. Tu ne peux empêcher cette étape, même si elle est douloureuse pour toi.

C’est dur pour toi de voir l’autre en difficulté. Tu as envie d’accourir à toute vitesse, de le relever, de lui montrer comment faire et où aller. Mais ce n’est pas ton rôle (que tu sois mère, amoureuse ou amie dans la situation), tu as juste à soutenir, accueillir, rassurer, rien de plus à faire. Cette position touche à ton impuissance, et réveille ton sentiment de révolte, d’impatience. Tu n’es pas responsable de la destinée des autres. Seulement de la tienne.

Apprendre à soutenir et non à agir pour aider l’autre. Ne plus aider, juste être là. Tu as encore du mal à intégrer ce positionnement, à trouver la distance juste. Mais ne t’inquiète pas, cela viendra.

Il y a des consciences que tu as déjà et c’est frustrant de voir les autres qui ne l’ont pas, tu dois apprendre la patience… comme les autres te regardent apprendre ce que tu ne sais pas encore ! Comme moi je te regarde chercher l’amour partout où il n’est pas.

Tu dois rester à ta juste place oui, mais ne fais pas non plus l’erreur de t’effacer, de te reculer si tu te sens repoussée par l’autre. Il te demande juste de revenir à ta place, de rester en toi et de le laisser en lui. C’est tout un apprentissage que tu dois faire. Ne plus osciller entre « je m’impose en l’autre », ou « je m’extraie de la relation ». Ce sont à tes peurs que tu réponds en agissant ainsi.

Tu cherches la sécurité, le réconfort, le soutien. Ça te sécurise d’être dans l’espace de l’autre, d’être là pour lui, parce que tu as peur d’être dans le tien. Tu aimerais tellement qu’un autre vienne t’aider à y aller, qu’il t’y accompagne, qu’il te tienne la main pour y aller en toute sécurité, qu’il te rassure et te dise « ça va aller ».

voudrais-tu de quelqu’un qui vienne dans ton espace pour le réorganiser et amener ses solutions ? Pour contempler et commenter celles qui ont mené à l’échec ? Non ! Alors arrête de le faire pour les autres ! Ils ont tous leurs solutions, quelque soit leur age.

Parfois leurs solutions sont vouées à l’échec, et tu le sais. Tu peux leur dire mais l’expérience est maître, et est nécessaire. Laisse l’autre faire son expérience, et accueille son erreur, comme son apprentissage, avec ouverture et tolérance. Peut-être que l’acquis sera encore éloigné de ta compréhension, mais laisse chacun faire son chemin, parfois des détours inattendus mènent au même endroit.

Laisse-toi émerveiller par le chemin de l’autre. Pour cela, tu dois apprendre à faire confiance à la vie. Tu as toujours peur qu’on te prenne ceux que tu aimes, d’être abandonné d’eux, et cela te laissent une plaie purulente, qui entache toutes tes relations. La peur de perdre, de ne pas être aimé.

Comment faire pour soigner cette plaie qui semble être comme un filtre entre moi, les autres et mes relations ?

Cette plaie est en toi oui, mais avant de chercher comment la soigner pour t’en débarrasser, tu dois d’abord la rencontrer. Tu la vois, tu tournes autour, tu la connais, mais tu ne te laisses pas encore traverser par elle. Et c’est de ça dont tu as besoin : Te laisser traverser.

Alors oui ça fait mal, tu vas avoir mal. Ca va laisser remonter pleins de douleurs et de souvenirs que tu ne veux pas toucher. Mais c’est inévitable, inéluctable, si tu veux vraiment passer par dessus ce qui t’empêche de t’épanouir vraiment. C’est comme si il reste toujours quelque chose dans le fond, qui pourri, qui moisi, qui gâche le reste, qui te rappelle qu’il reste des choses oubliées.

Tu as fais un beau travail, tu as pris la pleine responsabilité de ce qui se passait en toi, tu as mené de belles actions, tu as su déblayer le chemin… Aujourd’hui, ce chemin déblayé te laisse toute porte ouverte sur cette endroit qu’il reste à choyer : sur le cœur de ta blessure. Ce n’est pas le moment d’arrêter, de reculer, de rebrousser chemin.

Forcement à ce moment là, tu as envie de dire « stop on arrête, j’ai plus envie d’aller là ! ». Tu l’as déjà fais : approcher, puis reculer par peur de ce que tu vas trouver. Tu as pris ton temps, tu as encore plus débroussailler le chemin. Aujourd’hui il est temps que tu ailles voir, tu y es presque ! Laisse toi traverser.

Accepte de perdre, de laisser aller, de te fissurer, de casser les dernières coquilles de protection qu’il reste en toi. Cela ne t’amènera pas à ta mort, mais à ta résurrection.

Dis-moi l’Amour, ai-je besoin de quelqu’un pour m’aider à me laisser traverser ? Je me suis beaucoup fais aider, accompagner, et j’ai l’impression que cela répond aussi à mes peurs d’être seule face à moi-même, d’aller rencontrer ce qui fait me peur… une fuite en avant, dans le mouvement, qui répond à une peur de passer à coté, tout en s’efforçant de le faire.

C’est tout à fait juste ce que tu dis, l’autre (comme le nombre de tes séances) n’est pas le garant de ta non-fuite. Tu es la seule à savoir si tu fuis ou non, tu es la seule à savoir où tu dois aller. Parce que tu te connais bien. Tu sais où ça fait mal. Mais tu te connais tellement que tu ne trouves pas encore celui à ta taille, celui qui te donnera assez confiance, celui que tu trouveras suffisamment fort pour t’accompagner dans cet endroit sombre et douloureux. Tu sens celui qui t’aide à t’en approcher, puis tu finis par t’apercevoir que non, avec lui tu n’iras pas. Tu ne sens pas la confiance. Tu ne ressens pas suffisamment de consistance pour aller rencontrer cet endroit.

Je pense que oui, quand tu sauras prête, c’est avec quelqu’un que tu feras ce chemin, avec cette personne de confiance que tu trouveras suffisamment forte pour te tenir la main. C’est cela que toi aussi tu fais avec les autres, leur tenir la main pour les aider à se rencontrer. Ton erreur n’est pas de te faire accompagner, mais de faire tout cela comme un jeu, et de te faire accompagner au hasard, par des personnes qui ne vibrent pas en toi. Comme pour la relation amoureuse, tu dois sentir une vibration qui s’installe entre toi et l’autre, tu dois sentir une cohérence, une « accordance », une vibration similaire, identique, qui permettra une symbiose guérissante.

C’est aussi les conditions nécessaires pour que ton action soit efficace. Le résultat ne dépend pas de toi, ni de l’autre, cela dépend d’une fine alchimie qui s’installe ou ne s’installe pas. L’alchimie doit être double. Et plus l’alchimie est là, des 2 cotés, plus le chemin se fait.

Tu dois trouver ton maître, celui que tu verras plus haut que toi, celui en qui tu accorderas suffisamment de confiance. Ta force est ta faiblesse pour ce travail là. Tu ne cherches pas ton alter ego, tu cherches ton maître, mais ta grandeur d’âme fait que tu as du mal à trouver ce maître qui saura te guider dans tes méandres, des méandres qu’il aura lui aussi traversé.

C’est l’écho qui permet la guérison. C’est la similitude d’âme. Tu peux guérir celui ou celle qui passe par le chemin que tu as su transmuter. Seulement eux. C’est ta transmutation qui saura aider celle des autres. Tu as besoin de trouver celui qui a su transmuter la peur en amour, celui qui a su apprendre à se positionner de façon juste, qui a pris conscience de son action, et qui a pris la responsabilité de la vivre en conscience et en cohérence.

Va vers cette âme quand tu la trouveras, elle saura te guider. Peut-être qu’à ce moment là, tu auras envie de la fuir, de résister à l’appel, par ce que tu sentiras que c’est le moment, parce que ce moment te fera peur. Mais n’ai pas peur de la libération. Oui se laisser traverser fait mal, tu sentiras la douleur dans chaque coin de ton corps, tu la sentiras passer, traverser, trépasser, mais ce ne sera pas toi qui mourra : tu seras enfin en vie, comme tu ne l’as jamais été.

Comment sortir de mes schémas amoureux ? (2/3)

Comment sortir de mes schémas amoureux ? (2/3)

Amour, saurais-tu me dire pourquoi j’enchaîne les relations de rejet et de trahison ? Que vient dire sur moi cette réalité qui m’en envoyé ? et comment faire pour sortir de ce schéma aussi insatisfaisant que douloureux ?

Ce que j’en vois moi, c’est que tu n’es pas encore prête pour l’amour. Tu le rêves, tu l’idéalises, tu le projettes sur d’autres, tu l’attends impatiemment. Mais tu ne sais pas encore ce que c’est. C’est quand tu auras compris où le trouver, que tu pourras enfin le rencontrer.  Waou ! Voici tout l’intérêt de ces texte alors ?! Oui, en effet.

Pourquoi alors ai-je créé cette réalité, et comment la modifier ?

Tous ces événements viennent dire ta résistance à aimer, et à t’aimer surtout. Tu donnes ton amour, tu dilapides ton amour de toi, dans l’attente que l’autre te restitue un bout de cet amour. Tu donnes des bouts de toi, et à la fin tu te sens troquée, manquante, incomplète. Mais pourquoi donnes-tu à l’autre ces bouts qui t’appartiennent ?

Penses-tu que je te les ai donné pour que tu les donnes à d’autres ? Chacun a reçu ce dont il a besoin. Tout a été correctement réparti. On dirait que tu culpabilises, comme si tu avais eu trop, comme si je t’avais trop gâtée, et que tu voulais mieux repartir la donne ! Mais tout est juste. Pourquoi aurais-je injustement réparti les choses ?

Chacun a ce qu’il a déjà acquis, ce qu’il a compris, ce qu’il a conquis. Il y a des qualités et des consciences conservées qui ont été amenées car utiles. Et d’autres n’ont pas encore été comprises ou non amenées, car elles devaient être intégrées, retrouvées. Tout est juste. Tu n’es pas Dieu. Ce n’est pas à toi que revient le rôle de répartition. Ton rôle à toi est d’aimer ce que tu as, et ce avec quoi tu es venu.

Je sens ta culpabilité à voir que tu as plus, ta culpabilité face à ceux qui ont moins. Tu veux leur donner des bouts de toi pour les aider, les alléger, les aider à grandir plus vite. Mais après tu t’étonnes de te sentir diminuée !!! Tous ces bouts t’appartiennent et doivent être gardés. Tu dois apprendre à rayonner et à arrêter de donner ce qui est en toi. Quand tu rayonnes, tu gardes en toi et tu permets aux autres de se nourrir de tes ressources. C’est complètement différent. Ici, tout le monde gagne.

Mais quand tu donnes des bouts de toi, tout le monde perd. Car tu perds ce bout de toi, et l’autre se retrouve avec ce bout dont il ne sait que faire, ni comment l’utiliser. Si tu lui donnes trop de bouts, l’autre finit par être perdu. Que faire de tous ces bouts qui ne sont pas à moi, et que je ne sais pas utiliser ? Puis te voilà qui te fâche parce qu’ils ne savent pas les utiliser ! Mais chaque apprentissage passe par soi-même, tu ne peux pas les accélérer. En donnant tes bouts, tu les encombres, et tu t’affaiblis. Tu fais des pansements sur des plaies infectées.

Chacun doit apprendre à prendre conscience de sa blessure, chacun doit prendre conscience de sa douleur et de la nécessité de se soigner, chacun doit aller chercher et fabriquer son propre remède, chacun doit attendre avec amour et patience le temps de la guérison. Et toi aussi.

Il y a un chemin que tu as déjà fais, voilà pourquoi tu aimerais faire pour les autres. Mais tu ne peux pas faire pour eux. Ton action consiste à être là, sans rien faire, juste à accompagner de ta présence chaleureuse et rassurante, telle la sage-femme qui tricote sur le bord du lit, pendant que la femme entre en tout intériorité dans le vortex de la naissance, pour aller contacter son coté sauvage et instinctif. Elle sait que ce n’est pas elle qui doit accoucher, que s’affoler ne fera que bloquer le travail, que les conseils ne feront que sortir l’autre de sa bulle et de ses intuitions, que seul sa présence change tout, et permet aux choses de se faire.

Tu as cette présence facilitatrice en toi. Mais ta peur et tes projections t’empêchent d’être juste dans ton positionnement. Tu te sens responsable des autres, de leur bonheur comme de leur malheur. Pourtant si n’y est pour rien, et tu ne peux rien pour eux. Tu as juste à être là. Ce positionnement est d’autant plus compliqué pour toi que tu aimes la personne. Plus tu aimes, plus tu résistes, plus tu t’offusques face à cette impuissance. Plus tu t’écorches, t’impatientes, plus tu cries à l’aide face à cette décomposition que tu observes. Pourtant tu dois apprendre à laisser la décomposition se faire.

Tu as en toi quelque chose qui facilite ces déconstructions intérieures. A ton contact, c’est cela que les autres rencontrent. Ils rencontrent leurs parties lumineuses, comme leurs parties d’ombres. Ils rencontrent ce qui doit être vu, reconnu. Parfois ils projettent sur toi, ces parts lumineuses ou sombres qu’ils ne veulent pas voir. Parfois toi aussi tu te trompes et tu crois te reconnaître dans cette lumière ou dans cette noirceur. Pourtant ce n’est qu’un reflet qu’ils te renvoient. Tu dois apprendre à distinguer et à reconnaître cela. L’autre voit en toi qui il est vraiment. C’est ta réalité, tu dois l’accepter.

C’est douloureux pour certains de se voir vraiment, quand ce qu’ils voient ne leur plaît pas. Parfois certains préfèrent te fuir que de se regarder si laid, si souffrant, si manquant… ou lumineux ! Tu n’y peux rien, c’est ta réalité, tu dois l’accepter. Certains naissent handicapés, d’autres naissent reflet de la vérité. C’est ce que tu dois accepter. Plus tu reconnaîtras ça en toi, moins tu souffriras de ce qui en découle. Ce filtre, ce paramètre, rend tes relations amoureuses plus compliquées, plus intenses, surtout si tu cherches à t’en protéger. Parce qu’avec toi, l’autre ne peut pas être à moitié, il est toujours, et à chaque instant, face à lui-même, et même à ce qu’il ne veut pas regarder. Avec toi, il ne peut pas passer à coté.

Tu lui reproches de ne pas être « assez » présent, impliqué, aimant… mais te rends tu compte de l’implication que demande de se regarder en face ?! Celui qui est avec toi, t’aime, sache-le, sois-en sure. Seul l’amour sait aider à rester face à soi, même quand ça fait mal. Seulement toi, tu as peur de ce qu’on te renvoie, et tu fais l’erreur de t’identifier à ce miroir que l’autre voit. Alors tu te décentres, tu te trompes, tu n’es plus aligné à toi, ni à l’autre. C’est lui que l’autre voit.

Si tu reconnais que c’est de lui qu’il te parle, tu saurais l’accompagner de façon juste. Si tu te reconnais dans le miroir qu’il te renvoie, tu te blesses toi-même, et tu finis par en vouloir à l’autre de ce qui vit en lui. Alors tu veux le changer parce que cette image qu’on te renvoie te fait trop mal. Mais c’est toi qui a décidé de prendre cette image qui n’est pas à toi. Tu es toujours la même, peu importe ce qu’on te renvoie. Apprends à te détacher de ces reflets. Les autres parlent d’eux, quand ils parlent de toi.

Certains le savent, d’autres non, mais toi tu dois intégrer cette donnée en toi. Et c’est seulement en l’intégrant, que tu sauras trouver le positionnement juste. Le positionnement où tu ne seras pas en réaction face à la blessure de l’autre. Ni en victimisation parce que tu décides de te blesser avec sa blessure. Sa blessure lui appartient. Si tu décides de prendre sa blessure pour t’écorcher avec, tu ne peux plus aider personne. Ni toi, ni l’autre. Reste forte, stable, centrée sur toi. L’autre te parle de sa blessure. Accueille-la , comprends-la, observe-la. Prends-la dans tes mains pour la toucher délicatement. Entoure-la de tes bras pour la consoler. Embrasse-la de tes lèvres pour lui montrer ton soutien.

Là est tout ton art de soigneuse. Entourer d’amour les blessures, savoir les consoler, les apaiser. Mais il ne t’es pas demander de les retourner contre toi, de te les approprier, de te blesser avec. Si tu en a moins, c’est parce que tu as guéri les tiennes. Il ne s’agit pas d’un tirage au sort que tu aurais gagné. C’est le résultat d’un dur labeur. Ne gâche pas ces efforts dans la culpabilité. Tu dois apprendre à utiliser tes ressources maintenant. Oui, tu reconnais toutes ces blessures, mais ce ne sont pas les tiennes. Aujourd’hui ton rôle est de les reconnaître chez l’autre, et de leur faire du bien en leur envoyant de l’amour. Ni plus, ni moins. Simplement envoyer de l’amour, le reste ne t’appartient pas.

Tu commences à suivre parfaitement ton chemin, la forme évolue, mais le fond est juste. Cependant dans tes relations d’amour (amoureux, famille), tu n’as pas encore cette juste distance. Tu prends tout sur toi pour alléger l’autre. Tu t’encombres et tu n’aides personne en faisant cela. Tu dois apprendre à rester connectée à l’énergie d’amour, à voir la blessure qui s’exprime dans le miroir que l’on te renvoie, et à envoyer de l’amour à ce miroir, à cette blessure qui t’est renvoyée : parce que si il te la montre, c’est parce que l’autre sait que tu sauras l’accueillir et la cajoler. Il ressent cela, alors il te l’envoie. Tout le monde (toi et l’autre) s’étonne que la guérison ne se fasse pas. Mais l’alignement manque encore. Quand tu resteras dans ton alignement à toi, centrée sur toi, tu sauras accueillir et « réparer » aussi ceux que tu aimes.

Là est le véritable amour : savoir accueillir, aimer sans condition, reconnaître la blessure de l’autre, en prendre soin, la cajoler, tout en restant centré sur soi et en prenant soin de soi. La relation amoureuse que tu cherches est celle où tu auras la confiance que l’autre fait la même chose pour toi. Tu recherches un échange, une même énergie, une authenticité de cœur plus qu’autre chose. Une personne qui saura accueillir tes blessures sans jugement, sans la prendre pour elle, rester ouverte à toi, t’accompagner dans ce que tu vis, pour t’aider à transformer, à transmuter.

Là réside le secret de l’amour véritable : être pleinement soi, tout en accueillant l’autre dans son entièreté, dans sa force et dans sa vulnérabilité. Sans juger, refuser ou rejeter, ses parts qui pleurent, qui souffrent. Tout le monde a de tels parts qui vivent en soi, et inévitablement, avec ce que tu as en toi, l’autre te renverra forcement ces parts qui blessent, qui crient, qui appellent à l’aide avec force en virulence.

La blessure ne parle pas de l’amour que l’autre a ou non pour toi. Elle parle de la souffrance qu’il a en lui. Souvent tu mélanges les deux, tu penses que l’expression de la blessure vient dire que l’amour est absent. Pourtant la blessure s’exprime, se dit, se vit, parce que l’amour et la confiance est là. Tu as ça en toi, les autres se sentent en confiance pour vivre leur blessure avec toi. Mais cela n’est pas toujours confortable pour toi, car tu ne l’as pas mis en conscience.

Je comprends mieux ce qui se joue dans mes relations. Mais j’ai du mal à savoir comment on sait quand la relation doit s’arrêter, quand on sait que ce n’est plus favorable de partager la relation et ses blessures ?

Il n’y a jamais de « il faut, il doit ». Tu veux contrôler le cours de choses parce que tu as peur de souffrir et de te tromper. Mais même si tu ne fais rien, les choses se font d’elles-mêmes, naturellement.

L’expérience s’arrête pour 2 raisons :

  • si tu te reconnais dans la blessure qu’on te renvoie et que tu l’enlises, te fais souffrir dans la blessure de l’autre

  • si l’autre ne veut plus voir sa blessure

Quand l’autre te rejette, c’est que la blessure le fait trop souffrir, alors il doit s’éloigner de toi pour apaiser cette douleur. Tu n’y peux rien, c’est ça que tu fais : raviver pour soigner. Mais si tu te reconnais dans la blessure, tu ne peux plus soigner, alors l’autre se retrouve face à une blessure active, qui blesse, sans savoir quoi en faire, et avec en plus la culpabilité de te faire mal avec cette blessure dont il ne fait que faire. Alors la séparation semble la seule issue pour toi : pour ne plus souffrir de ta blessure et ne plus souffrir de la blessure de l’autre.

Le jour où tu comprendras ton rôle, ton action, le jour où tu l’accepteras sans jugement dessus,tu sauras trouver de la compassion et de l’empathie pour ce que vis l’autre à ton contact, et tu sauras l’accompagner au mieux dans son vécu, dans la transmutation de ses blessures… sans lui en vouloir d’être blessé ou du miroir qu’il t’envoie.

Tu es un guérisseuse, et quand on est guérisseuse, ça ne s’arrête pas à la porte de notre cabinet ou de nos relations amicales. Tu permets la libération des blessures partout et à chaque instant, tu permets leur expression dans l’état où elles ont été laissées, et tu permets leur transmutation par ta présence et ta force d’amour. Tu n’as rien d’autre à faire qu’a être là, à accueillir, sans juger, ni prendre pour toi. Tout ton « travail » réside dans la présence et le détachement. A apprendre à te recentrer, à remettre tous tes bouts en toi pour renforcer la confiance en toi, l’estime de toi, ta stabilité intérieure, à ancrer tes pieds au sol, à assumer ta mission, ne plus douter et accepter ce qui est, sans douter. Là est ton action.

Pour ce qui est des relations amoureuses, si tu es dans le juste positionnement, tu n’as qu’à suivre ton élan d’amour, il te guidera où tu dois aller, et tu verras ensuite si l’autre se sent prêt (ou non) à vivre une telle relation, où il sera autant secoué, remué, qu’aimer et cajolé. Suis juste ton envie d’aimer, et accepte l’autre tel qu’il est, avec son envie d’avancer et son envie de reculer. Accepte vraiment, arrête de courir après celui qui fuit, et arrête d’insister auprès de celui qui veut ne pas regarder ses blessures en face.

Tu ne peux rien faire pour celui là, tu ne peux aider que celui qui est déjà dans cette volonté. Tu dois avoir conscience de ton action, et ne plus chercher à « faire » la thérapeute, en te sentant responsable ou coupable du résultat, du bien-être ou du mal-être de l’autre. Tu sauras simplement que quoiqu’il arrive, c’est le processus qui se passe à ton contact.Il te faut par contre une personne à la hauteur et en volonté d’expansion, pour réussir à tenir l’intensité de cette relation. Il sera entouré d’amour et à la fois déstabilisé par ce que cette amour va révéler de lui. Accepte ta mission et tes relations changeront.

C’est quoi l’Amour ? (1/3)

C’est quoi l’Amour ? (1/3)

Je ne sais pas si il y a quelque chose à comprendre dans l’amour… et pourtant, j’ai toujours cherché à comprendre ce qui se cachait dessous, derrière, dedans. En début d’année, j’ai posé l’intention d’écrire un livre en canalisation (sans avoir défini de thème au préalable). Puis un jour, un titre m’est venu : « comprendre l’amour ». Le thème était posé, et je me suis mise à l’ouvrage.

Il y a t-il quelque chose à comprendre à l’amour ? Qu’est-ce ce qui se cache derrière ?

C’est comme si tout le monde cherchait la clé, sans jamais pensé à y entrer. C’est incroyable comme ce thème éveille les cœurs, et attise des feux intérieurs. Certains y mettent toutes leurs peurs, d’autres tous leurs espoirs. Pourtant il n’y a rien de plus simple que l’amour. L’amour est, ou n’est pas, tout simplement. Il n’y a rien de plus à comprendre.

Personne ne comprends, car personne ne regarde ce que l’amour est vraiment. Tout le monde regarde à coté, de travers, au mauvais endroit. On voit souvent l’amour dans l’élan amoureux, dans l’amour de ceux qu’on aime. Mais l’amour est bien plus grand.

L’amour comme vous le voyez à souvent un goût de dépendance. « Je t’aime parce que j’ai besoin de toi, parce que je crois que j’ai besoin de toi pour vivre, pour exister. Parce que j’ai besoin d’une raison pour me dire que j’ai le droit d’être en vie. Parce que seul, je ne m’autoriserai pas à être moi.

Alors quand je n’existe pas, puis-je vraiment aimer ? Que puis-je faire d’autre que de te mendier un peu de vie ? Un peu du feu qui me rallumera dans ma vie de vide et d’errance. Vous êtes nombreux à vivre à coté de vous, de votre vie, de vos envies. Vous oubliez que la vie c’est ici et maintenant. Vous vivez comme si vous vivrez toute « votre vie ». Mais que sais-tu de ta vie et de ce qu’elle a prévu pour toi ? Elle sait, mais toi non.

Alors accepte que là, ici, maintenant, c’est ta vie. C’est ce que tu as de plus précieux, ici, maintenant. Si tu espères sans cesse un lendemain plus glorieux, tu empêches ce glorieux d’exister, parce que tu dénigres ton présent. Dénigrer, c’est l’inverse d’aimer.

Tu dois apprendre à aimer ta vie, ici et maintenant, à la remercier, à l’aimer pour ce qu’elle t’offre, et ce qu’elle ne t’apporte pas. L’amour, la vie, commencent ici, et nulle part ailleurs, dans le maintenant. « Là, ici, maintenant : je t’aime. Peu importe le demain, peu importe ce qu’il va advenir, ce que je vais perdre ou gagner. Là, ici, maintenant, je t’aime ».

Souvent on a peur d’aimer, on se préserve, parce qu’on a peur de souffrir. C’est ce qu’on se dit, ce qu’on se raconte. Peur de souffrir… mais ne serait-ce pas la peur d’aimer ? Je vois des milliers de personnes terrorisées par l’amour : qui disent lui courir après, mais qui le fuient à toutes allure ! De quoi as-tu peur ? De te tromper ? D’être trompé ? Mais où est l’erreur si tu suis l’amour ?

L’amour est toujours juste. Il te montre toujours le chemin. Peut-être pas celui qui te guide vers ton idéal, ni celui qui te guide vers tes projets mentaux. Mais il te guide toujours vers toi. L’amour est le seul guide. Ça, tu l’as toujours su.

Mais à partir de là, on fait comment ? Pour suivre l’amour, pour se suivre soi, et faire confiance à la vie ? C’est à ce moment là qu’arrive le lâcher prise, sur son beau cheval blanc. C’est à ce moment là qu’on s’abandonne à la vie.

A qui je parle au juste ?

 Je suis une partie de toi, une entité, un égrégore, une fantasmagorie. Je suis une incarnation désincarnée de l’amour. Je le représente dans ce que vous avez créé de moi, et je me fais l’écho d’une énergie plus haute qui fait partie du tout.

L’amour, c’est tout et rien à la fois. Il est là, à chaque instant, et à chaque instant tu le cherches, comme si il n’était pas là. Là est ta plus grande blessure, votre plus grande blessure : croire que l’amour vous manque, alors qu’il vous berce à chaque instant.

Comment pourrais-je ne pas être là ? ne pas être vu, ressenti ? Alors que je me loge dans chaque interstice, dans chaque espace, et dans chaque instant. Dans l’éclat de rire d’un bébé, dans le sourire d’un enfant, dans la main douce d’une personne âgée, dans le bonjour de votre voisin, dans le pétale d’une fleur, dans chaque paysage, dans chaque rayon de soleil, dans chaque instant qui fait vibrer ton cœur.

Comment ne pas me reconnaître ? Comment ne pas me voir ? Je suis triste que vous ne me voyez pas. Je crois que vous me cherchez, sans savoir qui je suis. En vous observant, je comprends mieux votre malheur. Et à la fois, je suis triste de vous voir si ignorant, de voir vous pensant n’avoir rien, alors que vous avez tout.

Amour, que saurais-tu me dire sur l’amour amoureux que je cherche tellement à comprendre, à saisir, à vivre ?

Là aussi, tu cherches dans l’erreur, et bien souvent tu cherches l’erreur, au lieu de chercher la solution. Tu cherches tout ce qui cloche, tout ce qui ne va pas, tu cherches partout où l’amour n’est pas là, comme pour te trouver à toi-même que non, tu n’es pas au bon endroit. Mais l’amour n’est pas logé dans un endroit ou une personne en particulier. Il est où tu décideras de le voir, et de le vivre.

Décider, c’est un choix bien compliqué à faire semble-t-il. Un choix bien engageant, parfois trop pour vous. Pourtant, si on ne peut décider que dans l’instant, l’engagement est nécessaire. S’aimer, c’est « maintenant, je t’aime, de tout mon cœur et toute mon âme. Demain, je ne sais pas, mais aujourd’hui, je suis là, vraiment. »

Comme pour la vie, vous aimez comme si l’amour sera toujours là. Vous vivez tellement dans une sécurité illusoire, que vous épargnez l’amour comme vous épargnez l’argent, pour ne finalement ne jamais en profiter. Vous le gardez pour plus tard, pour d’autres projets, pour plus en profiter, puis vous vous étonnez au moment venu, que l’amour n’est plus là, qu’il s’est évaporé. 

Mais ce qui est, est, et ce qui n’est plus, n’est plus. C’est une réalité, un amer constat à accepter. Parfois on a tué notre amour à trop le reporter, à trop le projeter sur d’autres instants, dans d’autres conditions. Pourtant si l’amour est là, il est parfait, ici et maintenant, qu’importe les conditions.

Tu ne connaîtras jamais le demain. Vie ta vie et ton amour entièrement, et maintenant, et tu connaîtras le bonheur. Il n’y a rien à projeter, ni à rêver, engage-toi dans la vie, maintenant. Plonge dedans, enroule-toi dedans, mouille toi… entièrement ! Ce n’est pas en ne mouillant qu’un pied que tu vas éviter les erreurs !

La seule erreur est de vivre à moitié. Si tu aimes, aimes pleinement. Laisse le feu s’enflammer, se consumer. Il n’y a rien d’autre à faire que se laisser porter par cet élan de vie qui vient s’animer en toi. Il n’y a rien de plus naturel que d’aimer. C’est comme manger, dormir, faire l’amour… aimer fait partie de toi.

Tu es venu ici pour en faire l’expérience. C’est bien pour ça que tout le monde court après ! Mais arrête de courir, de danser autour, sans t’en approcher de peur de te brûler, vis-le entièrement, complètement, sans restriction.  L’amour amoureux brûle, oui, inévitablement. Parfois il enflamme de bonheur, parfois il fait mal et brûle de l’intérieur. Tu ne peux en faire l’économie.

Tu veux vivre l’amour sans te brûler. Tu aimerais n’y puiser que la douceur, et laisser de coté ce qui « pique », ce qui fait soulever le cœur et te déchirer de l’intérieur, mais si ça ne brûle pas, c’est que tu te protèges.

Tu te racontes des histoires : Que l’amour est, ou qu’il n’y est pas. Que l’amour et amitié pourraient se conjuguer, se compléter, s’entrelacer. Mais ce sont les filtres que tu as mis en toi, par peur de souffrir. Si tu fais tout ça, c’est parce que tu aimes. Pourquoi t’impliquerais-tu, si tu n’aimais pas de tout ton être ?

L’amour est là, toujours, dans chacune de tes actions vers l’autre. L’amour est en toi, à chaque instant, mais tu l’enrobes, le tient dans des gants, te raconte des histoires, parce que tu as peur de te brûler.

Pourtant c’est ce feu qui saura réchauffer ton cœur, remplir ce vide de feu, de vie qui est là, à l’intérieur de toi. Pour vivre l’amour, tu devras oser t’impliquer pleinement, te brûler, te tromper. Sans ça, tu le frôleras, mais jamais ne le rencontreras.

Ce n’est pas la personne qui crée l’amour ou le non-amour, la confiance ou la non-confiance. Tout cela né en toi, si tu en laisses l’espace et le temps.