Celle que j’ai été… Celle d’où je viens, en toute authenticité

Celle que j’ai été… Celle d’où je viens, en toute authenticité

Depuis quelques jours, je réouvre les malles de mon passé. Je revois les textes qu’au fil des années, j’ai collectionné. J’ai toujours aimé écrire, déjà adolescente, j’adorais poser mes mots sur le papier.

Ecrire a toujours été mon meilleur moyen de m’exprimer. A une époque, c’était même le seul, celui qui me permettait d’avoir de la clarté sur ce qu’en moi je vivais. Et depuis toujours, une fois ces mots justes et vrais posés, je me sens libérée.

Aujourd’hui, j’ai envie de faire de la place à cette femme que j’ai été. J’ai envie de vous partager un bout d’une de ces femmes là. Celle que je laisserai parler aujourd’hui à 29 ans. Elle vient de se séparer du père de ses enfants. Après des années à vivre dans l’impuissance face à l’alcool, la rage de voir sa famille se dilapider, la peur de voir son homme se détruire, la culpabilité de ne pas savoir protéger ses enfants, la honte d’accepter et d’être trop dépendante pour réussir à choisir la liberté…

Puis un jour, elle finit par y arriver, par se choisir. Extérieurement, elle expérimente, elle découvre, elle apprend à savoir ce qui elle est. Elle rit, elle joue, elle danse, la vie l’envahit ! Intérieurement, autre chose aussi se vit. Alors parfois, quand les enfants dorment, quand le temps se pose juste pour elle, elle pose des mots.

Elle écrit sur ces choses qui ne se disent pas, parce qu’il ne faut pas, parce que ce n’est pas beau comme ça. Mais juste d’elle à elle, elle apprend à poser sa vérité, à regarder si ces mots là, ceux qui ne se disent pas, pour voir si ils pourraient l’aider. Ecrire pour s’en séparer, pour les laisser se libérer. 

Finalement, tous ces mots parlent du deuil d’un premier amour, de la blessure d’abandon qu’elle m’a permis de traverser, et des phases par lesquelles je suis passée. Ecrire pour dire aurevoir et clôturer. Ecrire pour ne pas y aller, juste laisser exister l’émotion qui a envie de s’exprimer.

Ces textes me font un peu sourire parfois, mais je les aime, ils sont une partie de moi. Ils posent des mots sur cette femme que j’ai été, cette femme d’où je viens et que je continue à aimer, à accompagner. Ces textes, personne ne les a jamais lu, je vous les partage ici sans fard ni retenue.

 

Comme si de rien n’était

Ce dont j’ai besoin moi, c’est d’amour et de toi, d’amour et de tes bras.

Tu me manques. Où es-tu ? Que fais-tu? Loin de toi, je suis perdue. 

Je suis partie, mais aujourd’hui je prie. 

Prier quoi ? Prier qui ?

Que le passé s’efface, qu’il n’existe plus, que le présent soit hier, et qu’il te rende à moi.

Juste un peu de toi, de ta peau, de tes yeux.

Loin de toi j’ère, je suis perdue.

Tu me manques. Comment t’oublier ?

Faire comme si de rien n’était ?

 

Juste maintenant

Te voir te détruire, devoir ne rien dire,

Accepter que c’est comme ça, que je n’y pourrai rien moi.

J’ai voulu te sauver, te rendre dans mes bras, te soigner, t’enlever,

bercer les pleurs, panser ton cœur, effacer ta peine et tes erreurs.

Vivre dans notre bulle, oublier ce qui fait mal, ceux qui ont fait du mal,

Oublier hier, oublier demain, vivre juste maintenant… Vivre aujourd’hui ce qu’on voudrait.

Juste s’aimer, et oublier.

Juste s’aimer, et puis rêver.

 

Cette colère en moi

 Comment as-tu pu me faire ça ? Comment as-tu pu devenir celui-là?

Me faire mal à ce point, me trahir comme ça, me laisse, m’abandonner.

Faire comme si rien n’existait, comme si rien on était.

Je dois faire quoi pour que tu me vois ?

Pour que tu arrêtes tes conneries ? que tu arrêtes de ruiner notre vie ? 

Que tu avances, que tu grandisses, qu’enfin tu te ressaisisses ?

Regarde-toi. Celui qu’aujourd’hui tu es devenu, celui qu’en chemin tu as perdu.

Regarde-toi si tu oses. 

Je t’ai perdu. Je t’en veux tant. 

Stp reviens-moi. Stp retiens-moi. Stp sauve-toi

 

Encore un verre

Encore un verre pour oublier, celui que tu es, celui que tu as été.

Encore un verre pour oublier, que le passé est passé, que pour le futur rien n’est sur.

Encore un verre pour t’oublier, encore un verre pour m’oublier.

Encore un verre s’il te plait. Encore un verre…

Mais quand vas-tu t’arrêter ? Arrêter de te détruire, arrêter de m’oublier.

Je suis là moi, je suis toujours là. Mais toi tu ne me vois plus.

Tu ne vois plus que ton verre, qui d’ailleurs est vide… Allez, juste une dernière…i t’a 

Mais qu’est-ce que je hais cette maladie ! 

Cette maladie qui t’a détruit, cette maladie qui nous a détruit.

Celle qui a pris ce que nous avait offert la vie.

 

Vivre sans toi

Il y a des jours, je n’en peux plus. J’ai envie de mourir. 

C’est quoi ce vide en moi ? Ce vide qui me guide, qui me ruine,

qui me faire dire n’importe quoi, qui me fait vivre n’importe quoi.

Accepter tout, t’accepter toi.

Même si tu m’aimes, même si tu me bats.

Pas par tes coups, mais par tes mots, quand l’alcool est là de trop.

Quand la peur est là au ventre, et que j’attends qu’enfin tu rentres.

Quand au matin, je sèche tes pleures, écoute ta peine et tes erreurs,

Et tes mensonges, encore et encore….

Mais pourquoi je t’aime aussi fort ?

J’ai tellement besoin de toi, des fois je me déteste pour ça.

Mais comment vivre sans toi ? sans ta bouche, sans tes bras ?

Pourtant j’en ai besoin, besoin de vivre sans toi, besoin de me sauver de toi.

 

Quand la peine est là

Quand la peine est là, est-ce qu’il y a des jours où elle s’en va ?

Quand la peine est là, et que tu n’es pas là.

Comment fait-on pour qu’elle s’arrête ? Comment font les autres, pour se quitter comme ça ?

Moi je pars, et j’ai si mal… Moi je pars, et je n’arrive pas. 

A me passer de toi, à t’oublier, à arrêter de t’espérer.

Comment faire pour qu’elle s’arrête, sans que je ronge la jalousie ?

Comment résister à l’envie de te retrouver, et de pour moi te garder ?

 

Encore cette petite boule en moi

Il y a au fond mon cœur, une boule qui est là et qui me brûle.

Depuis toujours, elle est là, cette boule de tristesse qui me fait pleurer.

Celle qui toujours n’accepte pas, que la vie soit si dure parfois,

Que tous font si mal, même si on aime, que tous s’en aillent, même si on aime.

Une petite boule qui dit mon cœur. Celle petite boule qui dit qu’il est là, qu’il aime, qu’il pleure,

Que des sourires il peut bien en vendre, mais qu’au fond de lui, ce sont des pleurs qu’il veut laisser couler.

 

Je veux du toujours

Pourquoi j’ai cette vie là moi ? Pourquoi la merde semble toujours pour moi ?

Comme si les cartes n’avaient pas été mélangées…

Je n’ai pas le droit d’aimer, moi ? D’aimer et d’être aimée ?

Je suis là. Mais j’aime autant que je hais.

Le bonheur, c’est quoi ? Je n’en sais rien. Je l’ai frôlé parfois je crois, mais il s’est à chaque fois échappé.

Est-ce que le bonheur n’est qu’éphémère ? 

Moi je n’en veux pas de celui-là. Je veux du toujours.

Toujours aimer, toujours t’aimer, toujours heureux, et vivre vieux.

 

Prends-moi

Prends mon amour, prends-le toujours.

Si tu le prends, c’est tout entier. Pas à moitié, pas sans projet.

Si tu m’aimes, suis-moi toujours. Suis-moi partout, oui mon amour.

Et si je t’aime, c’est pour la vie, même si parfois j’ai envie de lui.

De lui ou d’un autre, je ne sais plus,

c’est juste l’envie, une envie comme une autre, un fantasme comme tant d’autres.

Mais le seul que je veux c’est toi, pour la vie à côté de moi.

Celui que je veux c’est toi, alors stp prends-moi.

 

Encore une heure

Encore une heure, une minute, une nuit… Encore un jour, un mois, une vie…

Encore tout ce temps à attendre, encore tout ce temps à t’attendre, encre tout ce temps à espérer,

Tout ce temps à me dire que tu me manquais.

 Mais est-ce bien toi que j’espérais ? Ou ai-je trop peur de me retrouver ?

Peur de vivre… même à moitié. Peur de te perdre, de te laisser.

Même si le bonheur est passé, et qu’aujourd’hui il n’en reste que tes crus, ta colère et la jalousie,

Même si c’est bête, même si c’est triste, c’est dur pour moi de t’oublier.

C’est dur pour moi de m’jeter dans le vide et d’accepter, 

Que sans doute ailleurs je recommencerai.

 

Gentille jalousie

C’est quoi cette fille qui te déshabille ? Du regard je sais… mais qu’est-ce qu’elle fait ?

T’approche pas toi. Tu devrais te méfier.

Je ne fais pas bien peur, mais je te promets que je saurais te faire regretter.

Moi jalouse ? Non, vous croyez ?! Non mais c’est elle qui l’a cherché !

Cass-toi stp, tu commences à me gonfler !

Je ne te le redirai pas, faut t’éloigner là… De mon homme, et vite fait !

Quoi ? C’est plus le mien ? Et alors ? On t’a demandé ?!

Occupe-toi de tes fesses, et passe ton chemin.

Cet homme-là, c’est le mien. T’y touche pas toi avec tes faux seins !

Et bouge ton gros cul ou je te crève … tes pneus, ton silicone ou ce que tu veux

Ca pourrait bien même être tes yeux 😉

(Ah ah texte à prendre au 3ième degré bien sûr, pour moi il résonnait comme une chanson de Stromae 😉 je le trouve drôle en fait pour ce qu’il exprime de l’émotion de jalousie : qui est une émotion que j’ai ENORMEMENT jugé ! Donc oser l’exprimer, l’écrire était une vraie délivrance pour moi, et posée comme ça, finalement je la trouvais amusante, pas si horrible que ça ^^)

 

Finis les contes de fées

T’y crois toi, à l’amour ? Toutes ces conneries qu’on nous racontait ?

Un homme pour la vie qu’ils nous disaient ?

Encore une histoire du p’tit poucet, du père noël et tous ses jouets.

Moi j’en ai marre des contes des fées.

Pour m’apercevoir que les fées elles ont perdu leur baguettes,

et que les princes ne sont pas dans leur assiettes.

(Mdr en le écrivant j’avais envie de faire une blague avec braguette ! Mais je vais rester fidèle au texte ^^)

Mais alors, pourquoi nous faire croire ? Si c’est pour un jour nous décevoir ?

Maman, tu aurais tu me dire, que dans la vie j’allais souffrir,

que les princes se changeraient en crapauds, quand de princesse en cendrillon ils m’auront changé,

et que de nains ils m’auront entouré.

(mdr je ne sais pas si le ton était humoriste, mais il m’amuse beaucoup celui là^^)

C’est quoi ces contes à la noix ?!!

Et dit, si on arrêtait de s’y comparer, peut-être qu’on arrivait un peu plus à s’aimer.

 

Un jour, je partirai

Un jour, je partirai… Loin d’ici, loin de toi.

Un jour, j’y arriverai… Un jour, je partirai.

Un jour, on se dira « au revoir », pour la dernière fois.

Un jour, on se dire « je t’aime, et ne reviens pas ».

Un jour, je te dirai « toujours je t’aimerai » et je partirai sans me retourner.

Un jour, je referai ma vie, et je pleurerai de ne plus t’aimer…

De ne plus te trouver prêt de moi quand j’voudrai pleurer,

De ne plus te quitter, pour vite te retrouver.

 

Et plus si affinités

J’aime les hommes, leur souffle, leur odeur,

leurs mains qui réchauffent mon cœur, leur peau qui me frôle, leurs rêves que sur moi ils projettent.

Je crois que j’ai juste besoin de ça, d’affection, d’attention, d’être la seule, au centre des intentions.

La seule pour vous qui voulez, même juste un soir, m’aimer…. et plus si affinités.

Mais moi, j’ai trop peur désormais. Je veux juste une danse à partager.

 

Oublie-moi

J’ai envie de vivre, j’en envie de pleurer.

Et personne pour me consoler.

J’ai envie de vivre, j’ai envie de dire, 

Que je sui là, et ne m’oublie jamais.

 

Comme de mal-entendu

On s’est croisé, on s’est attiré. Tu m’as séduis, je t’ai observé.

Tu m’as aimé, mais j’avais peur d’aimer.

Puis, je t’ai aimé, mais une autre t’accompagnait.

On s’est rapproché, et s’est frôlé en secret.

Je t’attendais, puis je l’ai rencontré.

On s’est croisé, et on s’est oublié.

On s’est revu, on s’est ému.

Un soir à se raconter nos vies, celle qui sans l’autre s’était construit.

On s’est rappelé, on s’est écouté, on s’est consolé.

Puis on s’est dit aurevoir, sans se dire à bientôt. 

On s’est dit aurevoir, et surtout soit heureux.

 

Reste encore un peu

J’ai besoin de te revoir, de te sentir en moi.

Le voilà qui revient, je veux que tu m’aides à rester là, à ne plus y aller.

Te sentir à côté de moi, juste te sentir là,

apaiser cette solitude que je n’arrive à combler, apaiser ces peurs que je n’arrive à oublier.

Le temps d’un instant nos ébats m’évadent de cette tristesse qui ne me décolle pas.

Il reste là, à me guetter, me menacer, m’inquiéter.

Il sent ta présence, et j’aime qu’elle le fasse s’éloigner.

Sa colère, sa jalousie, sa violence me terrifie.

Qu’il me laisse partir ! Qu’il me laisse enfin me sauver !

Je veux oublier l’amour que je lui ai porté, et l’amour torturé qu’il m’a voué.

Caché par là, je vois comme j’aimerais un homme pour me sauver, m’écouter, me protéger.

Mais je sais que c’est un autre chemin qui est là pour moi.

Toi, tu es juste là, et sans qu’on ne pose, c’est aussi ma vie que tu sauves.

Avec toi, juste un court instant, je me sens à nouveau exister.

Comme l’illusion que même le peu que tu me donneras, m’aidera à tenir droit, à avancer pour moi.

Stp reste encore un peu, j’ai peur de retomber.

Ne me laisse pas seule. J’ai trop besoin d’être aimée.

Le rêve de l’amour je l’ai perdu.

J’apprendrai à croire que tes caresses, c’est de l’amour que tu me laisses.

 

J’ai deux trésors

J’ai deux trésors dans ma vie. Deux trésors qui sont là, et luisent.

Il y a des jours où je suis perdue, où j’oublie celle que je suis, comme celle que j’ai été.

Je fais de mon mieux, mais je ne sais plus, quoi faire de moins ou de plus,

Pour que vous continuiez à briller. 

J’ai l’impression que quoi que je fasse, je ne serai jamais assez.

Malgré les pluies et les tempêtes, vos sourires toujours me guettent.

J’ai pas toujours su vous protéger, j’ai pas toujours su vous écouter.

Parfois même je vous fais peur, parfois même je me déteste de ne pas être celle que je voudrais.

Mais qu’est-ce que je vous aime ! Je n’ai pas de mots pour dire comme vous comptez pour moi.

Et même quand j’essaie de retrouver qui je suis moi, que je culpabilise de ne pas être là,

vous restez là, au creux de moi.

Toute ma vie à vos côtés, j’essaierai de m’améliorer, d’être celle que vous méritez.

Et même si imparfaite je serai, je serai toujours là à vos cotés, je serai toujours là à vous aimer.

Finalement cet amour qui dure toujours, peut-être grâce à vous que je saurai le faire exister.

Peut-être que grâce à vos sourires, même imparfaite j’apprendrai à m’aimer.

Parce que je sais qu’au fond, c’est ce qui m’a toujours le plus écrasé.

Du plus profond de mon cœur, je vous aime,

Et à chaque seconde, je ferai de mon mieux pour rester droite à vos côtés,

pour devenir celle qui saura vous guider.

 

Mon mouvement favori : m’installer dans la lenteur !

Mon mouvement favori : m’installer dans la lenteur !

Avoir le temps…

Prendre le temps, avancer à mon rythme, m’installer dans la douceur et la lenteur est une des choses que j’aime le plus au monde.

Et pourtant, je sens que je ne m’y autorises pas suffisamment.

Comme si mon temps ne m’appartenant pas vraiment.

Comme si il y a avait une urgence à faire et à créer.

Ce temps pourtant je l’ai. Il est à moi, il m’appartient.

Certains diraient même qu’il n existe pas.

Alors quand le temps se pose, se dépose, se ralentit.

Quand j’ai ce temps d’être dans l’instant.

Quand je m’autorise cette présence dans le moment, j’ai le sentiment d’être vraiment dans ma vie.

Je me sens pleinement là.

Comme si le temps d’un instant, j’existais vraiment.

Comme si plus rien d’autre n’était important que ce présent là.

À ce moment là, j’ai l’impression de redescendre dans mon nuage de mouvements, d’idées, de projets.

Plus rien n’existe.

Je suis dans ma vie, le temps d’un instant.

Je peux la regarder vraiment et voir la chance que j’ai d’être si divinement entourée.

À tous ceux qui partagent ma vie, je vous aime 💖

Prendre soin de moi : ça veut dire quoi pour moi ?

Prendre soin de moi : ça veut dire quoi pour moi ?

Prendre soin de soi : qu’est-ce que ça veut dire, pour moi ? Pour toi ?

À différents moments de ma vie, cette phrase a pris des formes et des significations différentes.

Parfois c’était me reposer, d’autres fois c’était m’amuser ou créer. D’autres fois c’était faire du sport, ou encore aller me défouler à danser avec des copines.

Ça a aussi été faire des choix, décider, me suivre, me dire oui.

Dire des aurevoirs, faire des deuils, tourner des pages, oser des départs.

En ce moment, prendre soin de moi passe beaucoup par mon corps.

Il y a des temps où c’est passé par la nourriture ou par des pratiques sportives régulières.

En ce moment je n’attends rien de moi, et je ne suis rien.

Chaque matin juste, je me pose avec moi 🙏

Je sors mon tapis, mon huile de coco, mes huiles essentielles. Je lance une musique ou un podcast. Et suivant le besoin du moment, je masse mes pieds, mes jambes, mes mains, mes bras, mon ventre… Je respire, je ressens, j’écoute, je lis, je bouge.

Parfois je fais quelques exercices, je ressens mon corps, je l’habite.

Par cette conscience, je reviens à moi. Juste moi. Mes attentes sur moi s’envolent.
Je rencontre ma vérité.

Qui je suis ? Qu’est ce que j’ai suivi ? De quoi j’ai envie ? Quels sont mes vrais besoins ?
Et si je m’aimais à 100%, qu’est ce que je ferai ?

Et si je n’avais pas peur, où est ce que j’irai ?

J’aime cette présence et cette conscience.

J’aime revenir contre moi. Et retrouver cette clé : quand je suis proche de moi, je touche cette confiance en moi, je retrouve qui je suis et ce qui en moi vit.

Souvent, ralentir me permet de mieux me reconnecter.

Je vois comme courir, chercher, ne fait qu’à chaque fois m’éloigner.

J’aime cette vie de conscience, de consistance et de lenteur.

Peut être pas chaque jour car j’aime me plonger avec passion dans mes projets.
Mais savoir y revenir, c’est aller me ressourcer.

Puis tu sais quoi ? Le soir je recommence : mes huiles, mes petits massages de pieds.

J’adore caresser mon corps et me rappeler comme il est toujours là, avec moi, pour moi.

Je vous embrasse, fort, très fort 😘

Accepter son humanité

Accepter son humanité

Récemment, je vous partageais un espace de haine en moi.

J’ai été touché par tous vos messages, j’ai senti une part de moi qui avait l’envie de rassurer, d’expliquer que cet espace de parole n’est qu’une façon de mettre de la lumière sur des espaces assimilés, j’ai écouté l’autre part qui me disait simplement d’observer.

Suite à cela est venu ce texte là :

 

Qu’est ce qui se passe en toi quand quelqu’un partage ses émotions ?

Juste un instant, observe ce qui se passe réellement.

As tu l’envie d’aider, de secourir, d’éclairer, de conseiller ?

Il y a til du jugement qui apparaît en toi ? Du jugement sur ce que l’autre devrait faire pour sortir de là ? Du jugement sur ce qu’il ne fait pas ou ce qu’il fait ?

Te compares tu ? Te demandes tu si toi aussi tu le vis ? As tu tendance à te dire que tu es mieux ou moins bien ? (j’avoue que je me mets vite à me comparer 😑) .

On a tous notre façon de réagir, de répondre d’ agir.

J’ai passé 24h dans des émotions très inconfortables.

Avant je me serais jugée, je serais partie à la recherche des mémoires liées à cette émotions, à la recherche de solutions.

Je me serais lamentée d’être encore en train de vivre des émotions comme ça après tant de thérapies, de soins, de démarches dans la matière….

En plein cœur de l’émotion, j’ai eu une envie : partager cette émotion, partager ce que je vis dans sa vérité.

Dans le monde du développement personnel et de la spiritualité, je remarque qu’il y a souvent trop de jugements, conseils, phrases toutes faites… Dénuées d’humanité ou d’empathie.

Dans certains moments de ma vie, je me suis refermée à tout ça, car j’en avais marre de ne pas être simplement écoutée.

J’avais l impression qu’il y avait un tabou à dire ce qu’on vit vraiment.

« Quoi, tu vis encore de la colère, de la tristesse…? Va chercher ta joie, ton fun… Allez vite sors de là !

Ou encore : Va chercher les mémoires, tu verras après ta vie va changer.

Ça me semblait tellement limitant, oppressant, violent. Quand ça allait mal, je n’avais pas envie d’entendre que je devais aller chercher ça ou ça…

Face à cela, J avais juste envie de dire : « mais quoi, je n’ai pas le droit d’être triste ou en colère ??! Il est où le problème ? C’est quoi ce tabou des émotions ? »

Ce que j’ai appris au fil du temps, c’est que mes émotions font partie de ma vie. Je n’en ai plus peur. Oui, il y a encore des parts de moi qui aimeraient qu’elles soient toujours positives 😅 sauf que je sais que la vérité n’est pas ici.

On lit des livres, des préceptes, des idées, des philosophies, mais ça donne quoi dans la vie ?

Aujourd’hui, je suis persuadée que les émotions font partie du processus et de notre chemin. Peut être pas celui de tous, mais celui des personnes empathiques qui avancent à mes côtés.

À trop lutter contre nos émotions, on retient ce que les traverser vient nous apprendre.
Oui il m arrive encore comme hier de passer 24h dans des émotions de colère ou de tristesse, de désarroi et d impuissance.

Qu’est ce que j’ai fais ? J’ai parlé, j’ai écris, je suis allée en forêt crier comme une enfant sous la pluie 🤣 je me suis lamenté, j’ai pleuré… j ai même crié en pleurant 😁

Aujourd’hui je n’ai plu peur car je sais que ce temps de traversée sont courts et riches d’enseignements à chaque fois.

Si tu savais comme je me sens bien une fois ce torrent passé. Je me sens libérée, légère, claire.

Ce matin j’ai eu tellement de joie à prendre soin de moi : Me lever, prendre soin de mon corps, me masser, prendre mon temps, méditer avec mes huiles, faire mon Coaching en me sentant tellement en présence…

J’ai aussi observé le monde autour de moi pendant que j’étais dans ma vague. Ça m’a fait penser à l’océan. Je me suis laissée emporter au lieu de lutter contre et de m’épuiser.

J’avais envie de mettre à jour ce qu’il se passait en moi. Comme un acte d’amour de moi à moi.

Car oui, même cette partie là est belle. Je te la montre pour moi et pour toi. Pour qu’ensemble on se rende compte que notre beauté est là, dans cette vérité brute trop souvent cachée.

Observer autour de moi m’a permis de percevoir toutes les différentes façons d’y réagir. Que ce soit des messages, ou encore mon compagnon qui oscillait entre m’écouter, s’inquiéter, avoir envie de m’aider à en sortir ou me proposer des solutions concrètes.

Je ne comprenais pas ces mots autour de moi. Je ne suis pas différente d’hier. Pourquoi s’inquiéter ? Je suis juste moi. Je suis humaine et là, je vis ce désarroi là. C’est ma vérité et je la vis en entier.

Observer m’a aussi permis de toucher cette confiance en moi. Je sais profondément que je sais m’accompagner, me soutenir, m’aimer dans ces troubles là. Tout va bien, je le sais.

Cette prise de conscience m’a permis de prendre conscience d’une chose : ce qui m’épuise dans ma façon d’accompagner c’est ma croyance que je suis en train d’aider, que je suis là pour aider.

Quel soulagement de toucher cela ! Je n’aide pas, je n’ai rien à faire. Juste être en présence, juste écouter, accompagner, être là avec l’autre. Lui tenir la main durant son processus, me connecter à sa capacité à trouver sa solution.

J’ai pu toucher dans mon cœur que c’est ça que j’ai envie d apporter.

Être ensemble, être humains, ensemble. Se soutenir. Offrir une présence qui permet de se reconnecter à soi, à sa vérité, à son essence.

Tout par de là, d’un processus qui s’amorce quand tu as dis « oui » à ton âme, à ton envie de contribuer. Ce processus t’amène à rencontrer toutes les émotions qui t’empêchent de l’incarner.

Tu peux lutter et te dire que des outils ou des Connaissances sauront mieux t’aider.

Ou tu peux aller te rencontrer. Revenir à toi et te reconnecter à ta vérité. Ici se trouvent toutes tes réponses, celles d’où tu vas, comme celles de comment y aller.

Merci à tous pour vos messages. Quelque soit leur forme. Vous m’avez tous permis de toucher cela dans mon cœur.

J’aime ce positionnement d’accueil, d ouverture à moi, à l’autre, à ma vie, à la vie.
Sachez juste que sans avoir accepté de traverser cette émotion, je ne l’aurai pas touché.

Sachez comme je me sens soulagée, libérée d’avoir plongé là dedans. Sans doute que j’ai besoin de cette intensité. Je n’en sais rien. En tout cas, je suis comme ça.

Cette intensité, ce besoin de profondeur, fait partie de moi. J’ai décidé de m’aimer comme ça, de la prendre dans mes bras et de la remercier d exister : Cette sensibilité qui m’amène fréquemment à embrasser l’intensité.

Prendre soin de moi, c’est aussi me laisser être mal, quand j’en ai besoin 😉

J’aime qui je suis. J’ai envie de partager ce message : Tu as le droit de vivre tes émotions. Ne te juge pas d’en avoir ou de leur intensité.

Elles ne marquent pas un travail que tu n’as pas fais. Fais confiance à tes émotions pour t’amener exactement où ton âme se sent appelée.

Et si on acceptait d’être des humains et de se laisser traverser ensemble par notre humanité ?

Les petites choses de la vie qui ravivent ma haine…

Les petites choses de la vie qui ravivent ma haine…

Les petites choses de la vie qui ravivent ma haine…. Oui, la haine.

Souvent, on me demande : « mais tu t’énerves toi des fois ? Tu as l’air tellement douce et calme. »

J’ai envie de te parler de cet espace là, fraîchement ravivé.

Oui, je m’énerve. Parfois même, la colère est tellement forte que je touche cet espace de moi qui ne va pas plus loin que : je voudrais qu’il meurt.

Dans cet espace, je me sens tellement impuissante, révoltée, sidérée, outragée, que seule sa disparition semblerait la fin de mon calcaire.

Il y a des personnes qui savent comment appuyer sur nos déclencheurs. Et je peux reconnaître comme mon déclencheur est relié à mon ego, à celui de ma dignité.
D’un simple message, hier j’ai retouché à cet espace indigné.

Qu’est ce qui déclenche ma colère ? Les réponses sans appel, sous forme d’ordre, sans douceur, sans rondeur, sans considération.

Là en moi ça hurle, ça crie, ça se défend ! Je touche ma révolte et mon sentiment d’injustice.

j’ai envie de taper, et de hurler à l’irrespect !
Euh… Du coup, là, comment je réagis ?

À ce moment là, c’est tellement fort instantanément, que je ne retiens rien. Juste, je me défends. Je parle des conditions non respectées, des efforts nécessaires à faire des 2 cotés…

Nouveau message : nouvelle réponse sans appel, ponctué de chantage.

Deuxième cran atteint ! La colère est tellement forte que j’ai l impression d’imploser. J’ai envie de hurler au monde ma révolte. Là c’est une bombe en moi qui est là et que j’ai envie de lancer.

Le mot colère n’est pas assez fort pour dire ce que je ressens. Tout s’entrechoque en moi : comment est ce que je peux vivre cette situation ? Comment lui a t on donné ce pouvoir là après tout ce qu’il a fait ?

Comment est ce possible que je sois coincée dans du chantage permanent ? Ma seule issue d’arrangement est elle de toujours me plier ?

Là, je suis révoltée. Là je suis en colère contre la société, la justice, les inégalités, le manque de conscience sur la violence faite aux femmes. Là c’est tout ces « eux » qui ne m’ont pas pris au sérieux que j’ai envie de bombarder.

Oui ça vient profondément toucher mon ego, mon intégrité. J’ai l’impression que la seule chose qui m’empêche de basculer dans une colère extériorisée, C’est cette position d’impuissance qui me dit que plus je me révolte, plus je me fais écraser.

Cet espace là comprend que certains un jour passent le pas de l’inacceptable.
Les situations extérieures sont vécues avec tellement de violence parfois qu’on se sait plus comment retrouver notre intégrité.
Quoi faire de cette colère ? Je ne sais pas encore. Pour hier, je n’ai su que la pleurer.

J’ai souvent essayé de l’apaiser, de l’exprimer, de l écrire, de la danser, de la dessiner, de lui donner une forme, de la dire, de la revendiquer, de la taire ou de la consoler…
J’ai aussi cherché à faire valoir mes droits, à demander de l’aide… Mais rien n’a marché, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur, à chaque fois, elle est toujours autant ravivée.

Je finissais par être en colère contre ceux qui me disaient qu’il reflétait mon manque d amour de moi. Je me jugeais que peut être ce manque d amour venait de cette tendance à me taire et me résigner. Mais quand j’allais dans le sens inverse, tout empirait. Alors le temps de quelques mois, j’ai accepté d avoir perdu et je suis restée sans bouger à observer.

Aujourd’hui, j’ ai l impression que ma seule issue est de jouer le jeu, d’offrir à l’autre son illusion de supériorité.

Mais « aaaaah » !! Mon cœur est en train de se révolter, de dire : « non mais comment se laisser à ce point écraser et humilier ??! »

Je suis face à mon ego écorché. Celui qui a du mal à accepter que ma seule posture possible soit me taire et accepter, et que le seul arrangement possible est celui d’être lésée.

Ma pensée associée : il cherche à me soumettre, à montrer que c’est lui le maître du jeu et que les règles sont les siennes…

Il y a ses mots d’il y a 10 jours qui résonnent encore dans ma tête avec révolte : « Tu as oublié ?? Tu as perdu. Maintenant c’est comme je veux. Si tu veux ça, tu dois faire ce que je te dis. »

Là le volcan est instantanément rallumé. Je me raconte qu’il se délecte devant ce papier qui a validé ses mensonges énumérés.

Quand je repense à ce papier, j’ai envie de tout casser, oui je touche l’envie de tuer. En moi ça continue de s’entrechoquer : le choc de l’impuissance, de l’incompréhension, de l’indignation. Et l’envie de crier, hurler.

Quand je vais au bout de l’émotion, c’est l’envie de mourir qui est touchée. A quoi bon vivre cela ? Quel sens donner à cette injustice répétée ? Évidement, je n’ai aucune envie de mourir. Mais voilà l’émotion et la pensée que cela vient raviver.

Tout semble se résumer autour de ce mot : l’impuissance. Ce moment d’indignation, d’injustice où l’on semble n’avoir plus aucun pouvoir sur la situation. Comme si il ne restait qu’à se résigner.

Il semblerait que le seul pouvoir qu’il me reste est de prendre de la hauteur, de ne pas rentrer dans cette lutte qui s’active en moi. De ne pas répondre.

De laisser à l’autre son pouvoir illusoire. De le laisser se délecter de cette supériorité qu’il pense avoir, tout en regardant qu’au final, rien n’a marché et que tout s’est déjà rééquilibré.

Une part de moi hurle à l’injustice, demande réparation et protection, ne supporte pas que le mensonge et la malhonnêteté ai pu l’emporter. Le choc. Voilà d’où cette sensation est née. Comment est ce possible ? Comment est ce que cela peut arriver ? Comment être ce possible que l’abus ne soit pas décelé ?

Alors en moi ça se met à tourner pour trouver une issue.. Comment réussir à sortir de cette situation ? Quelle issue prendre quand je n’en vois aucune.

Je n’ai jamais cru que les choses pouvaient comme ça se passer. Mon côté bisounours sûrement qui a toujours cru que seul l amour et la vérité pouvaient l’emporter.

Mais la réalité est parfois autrement. J’ai encore du mal à reconnaître que dans le fond, mon courage et ma persévérance m’ont permis de dépasser l’horreur qui avait été créé.

J’ai encore de la difficulté à éprouver de la fierté pour cela, même si c’est aussi là en train d exister, d’émerger.

La honte des mots prononcés est encore trop forte et imprégnée. Comme la fille violée qui se sent coupable de ce qui lui ai arrivé. J’ai honte de ce que les autres peuvent penser, qu’ils puissent penser que c’est moi la coupable.

Voilà ce qui vient me paralyser. La peur d’être jugée et considérée pour ce que je ne suis pas. Comme si c’était pas ma faute. La peur de n’être jamais reconnue, cru et validée.

Aujourd’hui, j’ai retrouvé ce que j’avais l impression qu’on m’avait cruellement arraché. Ma famille, ma dignité. Et à la fois dès que ça vient se raviver, la haine n’est pas longue à pointer le bout de son nez.

Comment changer mon regard, et voir ma force dans le fait de ne pas rentrer dans le jeu de la guerre et de la révolte pour la justice, la liberté et l égalité ?

Là je vois que Jésus, vraiment, il avait une de ces forces qu’on ne peut pas imaginer !! Il faut un courage inouï pour passer par delà tout ça et continuer à avancer, connecté à sa puissance et à sa vérité.

Bref, pour moi, c’est vraiment difficile à traverser ! Mon ego se défend, il n’a pas du tout envie de se fragmenter. Il aimerait que quelqu’un vienne le sauver, tout en sachant que tout à déjà été essayé.

Accepter de perdre, de ne pas décider, accepter de se faire duper, flouer, tout en voyant consciemment cela se dérouler (avant j’en étais inconsciente mais aujourd’hui je gronde car je sais !) …

Tout ça, sans perdre mon sentiment de dignité intérieure. Se saisir de cette occasion pour y rencontrer la puissance que cela peut me procurer.

Voilà l’épreuve de vie qu’il semble m’être proposée… Mais qui est bien difficile de laisser me traverser !

Un jour, je serai sage… En attendant, je fais de mon mieux 🤣

Voici ma porte ouverte sur ma colère, sur cet espace qui crie, se révolte, s indigne quand les choses ne sont pas conforme à nos valeurs ou comme on le souhaiterait 🙏💞

La frustration est un chemin riche d apprentissages!! 😆

Contacter la confiance dans ma capacité à créer

Contacter la confiance dans ma capacité à créer

Comment je me sens aujourd’hui ?

Perdue, je ressens le besoin de faire des choix. De voir comment être encore plus alignée à mon activité pro et à ce que j ai envie de vivre.

Longtemps, je suis partie de ce que j’avais envie de partager. Sans d’autres intentions vraiment. L’envie de partager ma voix, ma vision, mes prises de conscience, mes réflexions.

Puis un jour j’ai commencé à me dire : mais comment gagner de l’argent à partir de là ?
Et depuis j’ai souvent l’impression de tourner en rond là dedans. Bon alors comment ça se fait qu’aujourd’hui même en gagnant de l’argent avec ce que je fais, je continue à me poser des questions ?!!

Il semble que ce soit normal de passer par ces phases de re-questionnement et de repositionnement pour s’assurer qu’on soit toujours proche de soi, de qui on est.

Sans doute cela vient au fur et à mesure de nos expériences. J’avais voulu partager ma vision, je l’avais fais. Puis j’ai voulu réussir à gagner de l’argent avec ce que je fais. Je l’ai fais.
Mais il manque encore un goût. Mais où le chercher ? Ma vie me plait. Mais quelque chose ne me paraît pas aligné.

Le hic : c’est que je ne regarde pas où je vais.
Dans le maintenant sans d’autre intention que m’amuser, je peux tout, je suis mon élan de vie et c’est la qu’apparaît la magie ✨

Mais quand je pense au plus tard et aux rêves que j’aimerais créer, une part de moi n’y croit pas. Elle se demande si je peux y arriver (et une autre part voit ça comme du travail… Et le travail, cette part là n’aime pas ça du tout 😂).

Je viens de rencontrer cette vérité là. Ai-je suffisamment confiance en moi pour aller au delà de la chance et vraiment réussir à créer ?
Si je m’autorise à croire que mon rêve est possible, quelles nouvelles décisions vais-je prendre ? Quels choix différents je prendrai pour relier cette envie de m’amuser et ce joyeux défi de créer.

Je sais que mes réponses viendront dans cette présence à moi, dans cette conscience posée là. Alors je choisis à nouveau ce temps de pause et de retour à moi que j’ai décidé.

Mettre mon focus sur cette présence, me mettre dans mon chaudron, dans mon ventre pour voir ce qu’ici va venir se manifester.

Sans doute est il question de retrouver la confiance en ma capacité d impacter la matière. Récemment, je partageais ma peur à cela, revenant à la peur d’influencer.

Là, je réalise comme il s’agit d’un besoin profond qui demande à s’exprimer : ressentir en confiance et sérénité ma capacité à créer, à impacter des changements à l’extérieur de moi.

Sans cette conviction profonde, il est difficile de réussir à se mobiliser sur la durée. Au delà de la joie suivie pour s’amuser, s’enthousiasmer, est-ce que je crois vraiment dans ma capacité d’y arriver ?

Sans doute définir où j’ai envie d aller dans la matérialité est la clé qu’il me manquait. Celle qui me permettra de faire des choix alignés.
Il y a l’état d’être que j’ai décidé de nourrir, qui est au centre de ma vie et de mes choix.

Cette énergie yin peut sans doute gagner en puissance en étant accompagnée d’un yang qui sait ce qu’il veut créer, à partir de cet état d’être cultivé.