Je m’ouvre à la puissance de ma vulnérabilité

Je m’ouvre à la puissance de ma vulnérabilité

Récemment, je captais ce désir, ce lien entre tout ce que je propose : accompagner les femmes à déployer leur puissance dans leur vie et leurs projets.

J’allais chercher mon pourquoi : pourquoi selon moi, ça change le monde que les femmes incarnent leur puissance, et leur alignement cœur/bassin dans leur vie, leur sexualité et leur projet ?

Hier soir, je regardais « rendez vous en terre inconnue » et je découvrais une magnifique famille mongole.

J’ai beaucoup pleuré pendant… Et aussi après 😅 j’étais émue, touchée, notamment par un père plein d amour et de bienveillance, et la douceur qui régnait dans ce foyer.
Un déclic m’est venu : waou et si les hommes s’ouvraient à cette énergie du cœur, à leur vulnérabilité…. Tellement de choses seraient changées !!

Des blessures ont fermé ces cœurs, et ces cœurs blessés ont blessés d’autres, qui se sont fermés à leur tour.

Et maintenant, comment réouvrir le cœur de notre société ? Si chacun réouvre son cœur, alors tellement de souffrances pourraient être arrêtées.

Parce que quand on ouvre son cœur, l’amour et la compassion sont là : c’ est la nature de l’homme, quand il ne vit pas dans la peur d’être blessé.

Comme remettre l’amour au centre de nos vies et de nos valeurs ? Comment aider chacun à ouvrir son cœur, à rassurer ses peurs, et en priorité avec ceux qui vivent autour de soi : son ou sa partenaire, ses enfants, sa famille, ses amis, ses collègues, ses clients…

Si tout le monde fait ça, alors le monde change.

Et si s’ouvrir à notre vulnérabilité était la clé pour tout changer ? Et si derrière cet espace qui semble si fragile se trouvait en fait la puissance de ce qui allait tout changer ?

Qui seront ces hommes et ces femmes qui oseront vivre main dans la main avec leur vulnérabilité, pour creuser le sillon du monde de demain : un monde où les hommes peuvent se tenir la main.

S’aimer et s’accepter non pour les modèles incarnés qu’ils seraient, mais pour les humains qu’ils sont avec leur lumière et leur ombre à côté.

Face à cette prise de conscience, je me suis demandé : et moi, comment je peux encore plus ouvrir mon cœur pour permettre à cet amour de circuler en moi, et autour de moi ?

Ce matin, je me lève avec le cœur qui bat tellement fort, avec la conscience de son rayonnement, et le ressenti de la résistance qui l’empêche de pleinement se déployer.
Je crois qu’une nouvelle marche est en train de s’activer ✨

Je vis tellement de prises de conscience depuis quelques semaines !

Sans aucun doute, de belles choses en moi sont en train de s’installer, et mon chemin est peu à peu en train de se dessiner.

Après l’intégration de ma souveraineté intérieure, de la conscience de ma droiture et de ma valeur logée dans mon bassin, vient juste derrière se dévoiler l’étape suivante : m’ouvrir à la puissance de ma vulnérabilité ✨🙏✨

Sans doute, l’un et l’autre vont continuer à s’ancrer côte à côte.

Merci à tous ceux qui inspirent mon chemin 🌸

Après plusieurs années à accompagner les mamans dans leur épanouissement, puis m’être spécialisée dans l’accompagnement des femmes désirant œuvrer au bien-être féminin et familial, j’ai pris un nouveau chemin servant chacun de ces femmes à mieux se déployer !

Entrant moi-même dans un processus de réappropriation de mon corps et de ma sexualité, j’ai pu découvrir toute la richesse de ce processus qui a eu des conséquences dans toutes les dimensions de ma vie.

Je trouvais enfin l’espace qui m’avait fait manquer de confiance en moi, d’affirmation de moi, de consistance face aux difficultés de la vie. J’avais du mal à prendre ma place, et même quand je le faisais, cela ne semblait pas entendu. Cela se jouait dans mon couple, avec mes enfants, dans mon activité.

Aujourd’hui, je vois comme cette conscience de soi peut tout changer ! Ma vie et la nature de mes relations en ont été transformé.
Je vois vraiment dans cette découverte de soi un intense chemin initiatique à la rencontre de sa vérité et de sa puissance… et je suis en joie désormais d’initier les femmes sur ce chemin ❤

Je sens au plus profond de moi comme les choses peuvent changer quand les femmes, les mères, les entrepreneuses osent enfin prendre leur place dans ce monde, manquant parfois de cette sagesse que les femmes portent dans leur ventre.

Retrouver cette sagesse, c’est retrouver ta nature de Femme sacrée et tes dons naturels, c’est ressentir ta valeur … mais aussi te sacrer femme dans toute tes diversités, sans conditionnement : être pleinement toi et le rayonner, dans tout le parfait que tu es.

Je passe en mode quête de plaisirs !

Je passe en mode quête de plaisirs !

 

Je passe en mode quête de plaisirs ✨

Depuis quelques semaines, c’est le désir qui m’appelle, qui m’invite à me demander ce que je veux vraiment, ce qui vibre au plus profond de moi.

Je me suis laissée guider, bercer, réveiller, bousculer par cette énergie du désir logée à l’intérieur de moi.

Il y a 3 ans, je sentais que ma puissance avait à aller chercher de ce côté là : dans une énergie sexuelle où elle ne s’était pas pleinement déployée. Je voulais la vivre au delà de la matière, au delà du plaisir des chairs.

L’énergie sexuelle est présente partout du nos vies, et pas seulement dans notre sexualité.

Elle est aussi présente dans notre sentiment de puissance intérieure, d’épanouissement, d’accomplissement, d’audace… et se joue dans chacun de nos domaines de vie.

C’est au cœur de la sexualité que mon âme a choisit d’aller explorer. Et c’est un magnifique programme en ligne qui en est sorti.

Depuis, c’est comme si ce processus s’intègre chaque jour un peu plus, toujours plus en profondément, jusque dans chacune de mes cellules (même ma tête ne comprend pas tout parfois 😉).

J’aime observer à quel point ce qui est important pour moi, je le revisite, l’approfondis, le réapprend mais à des niveaux d’intégration différents à chaque fois.

Il s’agit de savoir se laisser toucher à nouveau, au delà de ce qu’on a compris ou de ce qu’on sait.
En ce moment, je revisite la quête de plaisir.

Ce matin, je me pose sur la terrasse au soleil avec vue sur le sable, avec le bruit de la mer en toile de fond, et un petit déjeuner comme je les aime… Le rêve ! ✨

Puis je me demande, comment ressentir encore plus de plaisir ?

Alors je ferme les yeux, je prends quelques respiration, j’écoute les oiseaux qui chante, je ressens la présence de mon amoureux, je sens la sérénité en moi et le plaisir dans mon corps… Hum et là je prends une cuillère de ce que j’étais en train de manger… Chaque sensation semble plus intense.

J’aime cette conscience là. Cette présence là. Et savoir que bien souvent l’accès à « mon plus de plaisir » et beaucoup plus proche que je ne le crois : il y est juste ici, dans ce temps que je prends à le ressentir et à le déguster.

Bonne nouvelle, c’est la même chose dans la sexualité 😉

Et j’adore voir les parallèles qui se sont chaque jour : comment plus habiter sa sexualité, vient changer son alignement et sa façon de rayonner dans notre vie ✨

Et si business et sexualité était bien plus proche qu’il n’y paraît ? Si en fin de compte, la sexualité était un pas pour les Entrepreneurs et les Entrepreneuses de récupérer leur pleine puissance d’homme ou de Femme oubliée ?

Ce qu’être en vacances m’apprend sur moi

Ce qu’être en vacances m’apprend sur moi

Aujourd’hui est mon premier jour de vacances ✨

Ce week-end, j’ai eu besoin de poser mes idées, mes envies, ma vision de ce que je vis, ce que je veux et de ce que j’ai envie de partager.

Prendre le temps de traiter l’information est indispensable à mon bien être. Sinon toutes mes pensées restent à tourner et une agitation s’installe dans mon corps.

Quand je finis de traiter ces informations, je me sens claire, sereine. Je sais où je suis, ce que je ressens et où je vais.

Je réalise comme ces temps de réflexion, pas dans le faire, mais dans l’accueil m’est nécessaire.

Je me fais parfois prendre dans l’émotion que cela soulève chez moi, mais quand je prends le temps de tout poser, tout redevient limpide et je réalise que c’était essentiellement ce besoin qui n’était pas comblé.

Je m’engage à partir de maintenant à être plus attentive à ce besoin là. Ce besoin d’avoir des temps pour cela, prévus pour ça, et pas seulement tard le soir car je n’arrive pas à dormir tellement j’ai de pensées ou d’ idées a traiter.

Marcher en prenant le temps d’exposer mes émotions et mes pensées à quelqu’un m’aide vraiment. Marcher seule, ça marche tout aussi bien mais j’aime mieux à deux ☺️

Prendre le temps d’écrire tout ce que je ressens sur un cahier aussi.

Avoir un moment non productif en journée, à ne rien faire également (Regarder un film, lire, faire quelque chose qui me fait plaisir …).

Dans cet état, mes pensées se réorganisent d’elles mêmes et je n’ai qu’à noter les infos que je perçois au fur et à mesure.

Bref, quand j’en sors, quand je lâche, dès je pense à autre chose, mes pensées par association d’idée redeviennent claires et organisées.

Je suis plutôt du genre têtue et obstinée avec l’envie de continuer à chercher quand j’ai du mal à voir clair sur une situation.

Aujourd’hui je pause ce constat : la meilleure façon pour moi d’arriver à la clarté est de lâcher, d’arrêter de chercher et d’aller me nourrir dans d’autres activités, dans des choses qui me font plaisir.

La diversité de que je fais, le sentiment de liberté et la sensation de bien-être semblent mes clés vers ma clarté ✨
(Peut être aussi que le plaisir est ma porte d’accès à mes désirs profonds 😉)

C’est drôle car dans ma vie de rêve, je la vivrais comme si j’étais en vacances. Travailler avec cette sensation d’être en vacances toute l’année.

Si je vois la vie que j’ai envie de créer, avant tout c’est ça que je vis. D’ailleurs j’ai longtemps vécu comme ça ! Et je me rendais compte de cette richesse là ✨

J’ai suivi ce besoin intérieur de me réaliser professionnellement. J’aime ce que je fais. A moi maintenant de trouver cet équilibre qui me permettra de les associer.

Ça me rappelle d’ailleurs que c’est dans cet état d’être que j’ai le plus de perceptions et d’intuitions !
Cultiver cet état d’être et aligner ma façon de travailler pour le rester sera sans doute la meilleure façon pour moi de vivre la vie qui me plaît et d’offrir le meilleur de moi même ✨💗✨

Et toi quel est l’état d’être dans lequel tu te sens bien et dans lequel tu as le plus de clarté sur ce que tu veux, tes envies, ce que tu veux créer ? On dit souvent cultiver l’être avant le faire et l’avoir.

Porter l’attention sur l’être qui nous soutient dans notre bien être et nos projets, et poser les actes qui nous permettent de les rester 🙏

Belle semaine à tous !

Ce que je ne te dis pas

Ce que je ne te dis pas

Quels sont les secrets que je voulais te cacher ? Quelle vérité j’ai envie de faire l’expérience de dévoiler ?

Qu’est ce que je ne te dis pas qui pourrait valoir la peine d’être dit, libéré, partagé?

Je ne te dis pas que j’ai beau avoir un regard très avisé pour trouver la Pépite des autres, je me pose encore des questions sur mon identité.

Je ne dis pas je suis experte pour trouver les mots des autres, mais quand il s’agit de moi, mes doutes me paralysent, et je me sens coupée de ces mots j’aime pourtant tant assembler.

Je ne dis pas que je me demande parfois si je ne fais pas ça parce que j’aimerais que quelqu’un le fasse pour moi. M’aider à y voir clair, à savoir ce que je permets dans le subtil et qui le plus aider. J’aimerais qu’une personne comme moi m’offre cette conscience spirituelle en plus, et m’aide à formuler. Ça, je ne le dis pas.

Je ne dis pas non plus mon histoire à moi, tout ce qui fait que je suis ici, là, à parler avec toi.

Je ne dis pas que j ai vécu des années dans la peur d’un homme, de la colère, de la violence, de l’alcool, de la folie et dans la peur pour mes enfants. Je ne dis pas que je vivais sans arrêt dans la culpabilité de ne pas assez les protéger, de ne pas réussir suffisamment à me positionner… Et la culpabilité de culpabiliser.

Je ne dis pas qu’au fil de ces années, j avais l’impression d avoir oublié qui j’étais, que la peur et la dépendance, l’impression que je ne pouvais pas vivre sans lui, m’avait fait oublier qui j’étais. Ça, c’est moi qui l’avait créé.

Je ne dis pas à quel point je ne savais plus qui j’étais et que ce fut tout un chemin pour moi de couper ce lien intérieur, de me reconstituer, de retrouver du sens dans cette vie que j’avais. Du sens pour moi, car au début le seul que j’y voyais, c’était ces 2 enfants à mes côtés.

Je ne dis pas la honte à dire la vérité, la honte de vivre cette réalité… qui m a longtemps fait rester sans mots. Comme un processus de survie qui m avait gardé paralysée, la peur de ce que les mots pourraient créer et révéler.

Je ne dis pas que même après la séparation, j’ai vécu les menaces de morts, les insultes, les violences. Je ne dis pas que, malgré cela, j’étais déterminé à ne plus m abandonner et à me trouver.

Je ne dis pas que c’est grâce à tout ça, que je suis partie me chercher. Je voulais montrer à mes enfants qui j’étais, avoir un vrai modèle, d’adulte, de femme, de personne, à leur proposer. Mais pour ça, c’était à moi de trouver qui j’étais.

Je ne dis pas que mon manque d’estime de moi et mon insécurité extrême avaient créé cette réalité. Je ne dis pas que dans ma tête toutes les phrases qui existaient ne faisaient que me rabaisser.

Je ne dis pas qu’un jour, alors que je commençais à ressentir de la fierté d’être de plus en plus proche de moi, ma fille est partie vivre chez son père pour apprendre d’un autre être que moi, pour combler en elle ce vide que je ne pouvais compenser.

Je ne dis pas que peu à peu elle s’est mise à me détester. Désormais, comme son père l’avait fait, elle m’insultait, me mentait, me rabaissait, me dénigrait. Elle riait même de réussir à me manipuler.

Je ne dis pas comme je me suis sentie impuissante, et comme j’étais paralysée quand elle manifestait envers moi cette même violence dans les mots qui m’avait autrefois décomposée.

Je ne dis pas, qu’à ce moment, j’ai réalisé qu’en devenant maman je lui avais demandé de me sécuriser en me montrant qu’elle m aimait. Je lui avais demandé de donner du sens à ma vie. Elle rendait le tablier.

J’avais choisi une vie de liberté, pour eux et pour moi. Une vie à vivre ensemble et à faire de mon mieux pour offrir un terrain fertile à mes enfants. Pour tout ça, elle m’en voulait. Elle se sentait différente. Elle aurait voulu que je lui offre autre chose, la vie « comme tout le monde » dont elle se sentait éloignée.

Je n’avais pas un « vraie » travail, pas assez d’argent à son goût, pas de maison, juste des rêves plein la tête et une foi immense dans le cœur : une foi en eux infinie, et une foi en moi qui grandissait.

Je ne dis pas que dans ces mots, au delà de tous ces fait, c’était moi, « qui je suis » qu’elle repoussait. Comme son père l avait fait, elle posait ces mots : « je n’aime pas qui tu es ».

Selon elle, je n’étais rien, personne, pas quelqu’un digne d’exister. Je n’avais qu’à me suicider. Je ne dis pas que ma gorge se serre quand je retranscris ses mots.

Je ne dis pas le sentiment d’échec que j’avais, le sentiment que tout ce pour quoi j’avais œuvré avait été détruit. Je ne dis pas l’envie de mourir qui m’habitait. Je ne dis pas la honte que j’ai ressenti à avoir passé tant d’années à faire de mon mieux pour devenir la maman que je voulais être, et d’en arriver là.

Je ne dis pas la colère et l’injustice que je ressentais. Je ne dis pas la douleur immense qui me brulait. Je ne dis pas à quel point je me suis sentie nulle, minable, et comme la culpabilité me revenait : celle de n’avoir pas su la protéger, et de n’avoir pas su voir venir le danger.

Je ne dis pas que j’avais tellement mal d’être à ce point jugée, rejetée, sur tout ce qui m’avait permis de prendre confiance en moi, de me reconstruire, de me construire ma nouvelle identité.

Je ne dis pas qu’à ce moment là, j’avais l’impression qu’on m’avait tué, et que c’était pour moi la pire des choses qui pouvait arriver. Je ne dis pas que j’ai passé des mois à être en colère d’avoir l’impression qu’elle me demandait de m’excuser d’être qui j’étais.

Je ne dis que que je culpabilisais d’être en colère contre mon enfant, que j’avais honte de me sentir la pire des mamans du monde. Je ne dis pas qu’après ça, je n’ai plus une seule fois osé parler de cette parentalité qui m’avait tant passionné. Je ne dis pas à quel point tout ça fut un traumatisme qui m’a blessé, écorché, tué dans ma maternité.

Je ne dis pas à quel point j’ai pleuré, à quel point j’avais chaque jour envie d’hurler, à quel point j’avais envie de rugir cette douleur qui dans mon ventre grondait.

Je ne dis pas que, malgré cela, je suis restée droite, je suis restée à côté d’elle, à avoir mal, mais à l’écouter, à être rejetée mais à continuer à l’aimer, et à lui dire que je l’aimais. Je ne dis pas que j’ai fais de mon mieux, comme je pouvais, encore une fois, pour tenter de me rapprocher de la maman que je voulais incarner. Je ne dis pas que malgré ma détermination, je n’ai rien fais de parfait.

Je ne dis pas non plus que malgré tout ça, cette guerre contre moi s’est encore intensifiée.
Cette fois, la justice a été convié à regarder, observer, juger de ce que j’avais à proposer.

Trop de différences, d’inconformités, et selon leurs yeux à eux, trop d’insécurités. J’avais fais un choix, celui d’assumer la vérité de qui j’étais, parce que vraiment ces choix au plus profond de moi, j’y croyais, et je suis même fière de ce qu’ils ont créé.

Alors, ils ont tranchés, mes 2 enfants devaient changer de foyer. Même ce petit homme qui avait été depuis son enfance insulté et rabaissé par son père. Lui aussi devait y aller, son avis n’était pas demandé.
Je ne dis pas que, grâce à cet événement là, j’ai trouvé une force incroyable en moi. J’ai compris que mon bonheur ne venait d’aucun élément extérieur, et que malgré tout je pouvais vivre, être heureuse, et rire à volonté.
Je ne dis pas que j’ai réalisé cela, car c’était le seul pouvoir qu’il me restait.

Perdre, être accusée de faussetés, être jugée et dévalorisée dans cette maternité que j’avais tant aimée, m’a permis de toucher en moi, que quoiqu’il arrive, j’existe, je suis en vie, et rien ni personne ne peut me le retirer.

J’avais perdu ce qui me semblait le plus précieux, mais il me restait moi, ma vie, ma capacité à vivre au delà de mon regard sur ma réalité.

Je ne dis pas que cette décision m’a permis de découvrir la liberté, celle qui n’exige rien de l’extérieur. La liberté de son bonheur, qui par rien n’est conditionné.

Je ne dis pas que j’ai pris le travail pour m’aider à avancer, à retrouver une confiance en moi dans quelque chose que je fais… Peut être aussi que j’offre à tous ces gens les mots que je n’ai pas su poser.

Je ne dis pas que dans cette activité, je cherchais en vain mon identité et qu’évidemment, ce n’est qu’en moi qu’elle est, pas non pas dans mes projets.

Je ne dis pas que souvent encore je me sens coupable de tout ça, de ne pas avoir réussi à leur offrir la vie sereine que je voulais, ou de ne pas les avoir assez protégé.

Je ne dis pas que je pleure régulièrement de cette douleur de m’être coupée intérieurement de ma maternité. Je ne dis pas que je me ressens encore parfois la pire des mamans du monde… Et qu’une fois mes larmes coulées, je repars dans ma vie, le sourire au lèvres, et en paix.

Je ne dis pas que tout ça, c’est ma plus grande leçon de vie et que, depuis ce jour qui m’a semblé l’apothéose d’un autre monde sans justice ni vérité, ma vie s’est transformée. Grâce à tout ça, j’ai contacté mon pouvoir, celui sur lequel rien ni personne ne peut influer.

Ma réalité a vraiment pu changer, à partir de cet espace là. Cet espace où mon bien être, mon bonheur, mon épanouissement ne dépendent à aucun moment de ma réalité. J’ai trouvé dans une réalité si loin de ce que j’avais voulu créer, ce pouvoir et cette liberté intérieure qu’à l’extérieur j’avais cherché.

J’ai appris à ne plus me sentir coupable d’être joyeuse, même quand l’extérieur semble me montrer une autre réalité. J’ai appris à rire en même temps que je voulais pleurer. J’ai appris que la vie, c’est ça aussi… Et j’avais envie de te le dire 💗

Aujourd’hui, ma plus grande fierté, c’est que malgré la tempête, je suis restée celle que je suis, quoiqu’il en coûtait ✨ je suis restée moi et fidèle à ma vérité et ce que je ressentais.

Il arrive parfois que nos vies ressemblent à un cauchemar, qu’on ait l’impression qu’on est qu’à un fil de tomber… Il arrive qu’on s’étonne que le fil soit si solide et, qu’aussi longtemps, il arrive à nous porter.

Alors on se rend compte que ce fil, cette force en soi est bien plus forte que ce qu’on pensait. Peut-être cette force vient du « qui je suis » qu’on a oublié ? Je suis forte, courageuse et pleine d’amour, aujourd’hui je le sais. J’ai pu le rencontrer.

Je ne sais pas vraiment à quoi cela sert de dire tout ça. Je ne sais pas si ça a du sens vraiment de partager ça. Cette vérité brute sans savoir en tirer plus de sens dans une direction, comme je l’aimerais. Mais je m’offre cette espace d’expérimentation pour découvrir ce qui peut se créer en partageant mon regard sur ma réalité.

J’ai trouvé comment me connecter à ma grande vision !

J’ai trouvé comment me connecter à ma grande vision !

‘ 

 

 

 

 

 

 

*Avoir une vision, savoir où l’on va, ça te parle? Moi je m’en sentais déconnectée, mais j’ai trouvé comment y accéder !

J’ai beau avoir des capacités de médium et voir en image les messages qui me sont partagés, quand on me parlait de vision, je restais perplexe.

De quoi on me parle ? La vision de ce que je veux créer ? Cette projection dans le futur était bloquée. Il me semblait n y avoir pas d intérêt peut être. Il me semblait que ca consistait surtout à me mettre des objectifs qui viendraient m’éloigner de mes ressentis et de mon mouvement naturel.

Mais surtout je crois que je n avais aucune idée de ce que je voulais vraiment créer.
Je vais te partager ce que j ai découvert dans cette absence de vision. Peut être qu’à toi aussi ça pourrait t éclairer si tu as du mal à savoir où tu as envie d’aller.

Je savais écouter dans l instant, écouter la joie de mon cœur en me disant que j’allais la suivre, mais avoir une vision plus loin, déconnectée de cette joie instantanée, je ne savais pas.

J’avais l’impression que cette vision dans le future était mentale, alors à quoi bon m y attarder ?
Aujourd’hui, j ai compris que je me trompais.

Cette vision se loge dans ce même endroit que j avais déserté : mon bassin, mon centre, ma vérité.
Il y a en effet cette vision mentale qui existe, celle qui parle d objectifs, de résultats à atteindre et qui a force de détermination mentale, de mindset, veut aller où elle a décidé. Suivre cette vision demande beaucoup d efforts, et peu souvent épuiser.

Il y a cette joie du moment, du cœur, que l on apprend à suivre au quotidien. Mais nous indique t elle vraiment la direction à suivre ? Nous permet elle de choisir ? Selon moi, elle nous montre l’élan de joie et d’amour présente dans l’instant. Et cette joie peut être mise au service de nos projets, quand à ton désir il est relié.

Cette émotion nous amène à créer dans un élan de la légèreté. Mais toutes ses pistes sont elles toutes à suivre ? Sans l’ancrage et la connexion profonde de où tu veux aller, il est possible que cette joie du cœur te balade sans but, qu’elle te disperse dans une suite de plaisirs qui n’ont pas forcément vocation à créer.

Alors d où vient cette vision ancrée ?
Cette vision nait à partir de ton bassin réhabité.

Récemment une personne qui me lit, me partage que mes textes ont initiés un retour en son centre. En elle, elle s’est posée, reposée et pendant plusieurs jours, les larmes ont coulé.

Réjouis toi de toutes ces larmes que tu laisses couler quand tu reviens en toi. Réjouis toi d enfin les laisser exister. Grâce à ton retour, cette tristesse peut enfin s exprimer, s en aller. Peut être est ce que la colère aussi que tu vas rencontrer. Tu reviens en toi, et ta vérité réapparaît.

C’est le moment qu’en tous, j aime initier. Revenir à sa vérité. « Qu’est ce que tu veux vraiment ? » résonne comme une phrase dans laquelle je me reconnais. Revenir à sa vérité.

Revenue dans mon ventre, j ai passé des jours à pleurer. A pleurer cette douleur que je ne n avais pas pris le temps d accompagner. A pleurer cette impuissance que j avais tenté de redresser. Là, j étais face à ma vérité. Et même si le contexte était passé, mon corps avait besoin de s’en libérer.

Finalement, à partir du moment où j ai vraiment dis oui, ou j ai accepté de traverser et de pleurer, à partir du moment où je me suis autorisée à vivre ce qui était en moi en train de se passer, de m en occuper en priorité, la transmutation s’est opéré.

Et qu’est ce que j’ai trouvé derrière ces émotions libérées ??? Mes vrais désirs !!!

Des désirs que j avais jugé sûrement, que peut être j avais trouvé trop ou pas assez. Des désirs qui sans doute ne me semblait pas atteignables, que peut être je ne pensais pas mériter, ou bien que personne ne voudrait les partager.

Ce qui m’a libéré, c est d’oser les dire, les partager, les proposer. Il y avait en moi ce blocage à dire ce que je veux vraiment, sentie comme une vulnérabilité exposée. Une ouverture sur mon centre que je n avais jamais osé.

Quand j ai posé ces mots, je me suis sentie plus grande, reconstituée. Je n avais plus peur. Que pouvait il arriver ? En posant ces mots je ne m étais pas affaiblie, au contraire, je m étais renforcée ! Je commençais à faire vivre une réalité, et à vraiment regarder en face ce que je voulais. En posant des mots, en l’extériorisant, cette réalité commence déjà à exister.

Je réalise comme dans beaucoup de mes choix, c est cette vision qu’il me manquait, cette vision de : où je veux aller. Je n en avais aucune idée, et je ne savais pas où chercher. Aujourd’hui je sais qu’il faut aller rencontrer ses profondeurs pour la trouver.

Ma vision n a rien d extraordinaire, mais je suis fière de la connecter. J ai l impression qu’en me l’appropriant, c est aussi un bout de mon identité que j ai retrouvé. Je sais aussi qu’en la sachant, je courrais moins dans des directions éparpillées, en suivant des plaisirs non dirigés.

Oui, les plaisirs ne cherchent aucun but autre que celui du plaisir ! Ils vont mêmes parfois dans des sens opposés… Donc quand il vient le moment de choisir, on est bien embêté 🙄

Rencontrer ses vrais désirs, ses désirs profonds viennent nous guider vers des actions et des projets plus ancrés et plus alignés à nos aspirations véritables.
De cette conscience de soi née le terrain fertile de la créativité ✨🌿🌸

Mes désirs sont simples mais je suis fière de les contacter. Et j’ose même te les partager !

Je désire…
💗 habiter au bord de la mer et pas loin d’une ville où il fait bon d habiter (à court ou moyen terme, proche de Bayonne me semble parfait… Et pour quand mes enfants seront plus grands, je me vois bien sur une île 🌴 À aujourd’hui, la Reunion m’inspire toujours autant 😍)
💗 avoir une maison avec un petit jardin, des fleurs, des arbres fruitiers et un petit potager : une maison claire, lumineuse et cocoon comme je les aime, avec une chambre pour chacun de mes enfants
💗 avoir un enfant avec l’homme que j’aime 🥰
💗 Devenir sa femme 🤫 et célébrer notre amour dans la joie et la simplicité, avec nos familles pour seul comité
💗 Voyager en famille et en amoureux
💗 Avoir un quotidien, doux, partagé, avec ma famille, et une activité pro depuis ce doux cocon ✨

Voilà ce dont je désire. Ces désirs n’ont pas toujours existé. Ou sans doute n’osais-je pas les regarder… À cause des peurs qu’ils venaient réveillés.

Sans doute aussi je les rejetais, je les jugeais comme n’étant pas ceux auxquels je devrais ou pouvais aspirer. J’avais sans doute peur aussi qu’ils ne soient pas partagés.

Mais ces désirs m appartiennent, et je n ai à attendre aucune autorisation pour les regarder ou les faire exister.

Reconnectée à ma vérité, je me sens entière et fière de savoir ce que je veux, où je vais. Aujourd’hui, je sais ce que je veux créer.

Je ne sais pas ce qui se créera, ce qui existera, mais je sais d’où je partirai, de ma vérité.
Pour le professionnel, cela me semble encore à clarifier. Enfin, ces bases sont déjà posées donc peut être ne reste t il qu’à laisser tout ça se déployer ✨

En voici, les grandes lignes :
🌸 Partager qui je suis, mes inspirations et ma vérité
🌸 Cocréer
🌸 Avoir une activité qui me permette d’être chez moi, d aménager mes journées comme je le souhaite, et de passer du temps de qualité avec ma famille
🌸 Que le revenu de cette activité me soutienne dans la matérialisation de mes désirs profonds

Peut être que ça en restera là. Peut être que ça évoluera. Peut être qu’un jour, s ajoutera une vision forte de ce que j’aurai envie de partager. L’avenir me le dira 😉

Pour le moment, comme depuis le début, c’est suivre mon cheminement qui me plaît 🌱🌸✨ Mais aussi, le partager, inspirer et accompagner d’autres personnes sur le chemin de sa propre vérité 💞

Et si c’était ça « mon truc à moi »? 🤔

Accompagner les personnes perdues dans leur vie, qui ont du mal à prendre des décisions, qui ne savent pas ce qu’elles veulent vraiment, qui passent leur temps à tourner en rond et à hésiter entre différentes possibilités…

À se reconnecter à leur vrais désirs, à leur élan profond, pour retrouver en eux leur sérénité, leur puissance, leur légèreté et leur confiance en leur capacités de créer ✨

Peut être quand dans le fond, de toutes mes expériences, c’est ça que j ai retrouvé, ma confiance en ma capacité de créer 💜

Et toi, quels sont tes vrais désirs, ces désirs inavoués que tu laisses te perdre à force de ne pas oser les dire ou les regarder ?