5 étapes pour une alimentation saine et sereine

5 étapes pour une alimentation saine et sereine

L’alimentation n’est pas un thème facile. Il y a de nombreux écoles, théories, croyances… 

Dans cette vidéo, je vous propose ma synthèse personnelle. Elle reflète ce que j’ai pu apprendre et expérimenter sur ce sujet. Il resterait pas mal de choses à dire, je pense, entre autres sur le rapport à l’alimentation de l’enfant : du bébé à l’adolescent.

En dehors de la théorie « alimentaire », j’y ai tout de même glissé une clé très importante selon moi : faire du repas un moment de plaisir ! Plaisir de se retrouver, de partager, de découvrir de nouvelles saveurs… et de manger ce que l’on aime 🙂

Je vous partage aussi tout mon cheminement personnel autour de l’alimentation dans cet article : J’écoute mon corps… et mes envies ! 

En complément de ces informations, vous trouverez sur ce blog d’autres clés trés utiles concernant : l’Education Bienveillante et La Vie au naturel.

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Séparation des parents : Comment aider ses enfants ?

Séparation des parents : Comment aider ses enfants ?

Lors d’une séparation, comment aider les enfants à bien vivre ce changement dans leur vie ? Comment les accompagner à se dégager de comportements « problèmes » en lien avec cette séparation ?

Et comment s’aider soi-même ? Parce qu’aider son enfant passe nécessairement par prendre soin de soi <3

La séparation est une période souvent éprouvant émotionnellement, faite de changement, d’adaptation mais aussi de deuil et de désillusion. Il y a ce qu’on doit gérer avec nous-mêmes (même quand on est à l’initiation de la séparation), et également nos enfants à accompagner… 

Souvent, il y a beaucoup de culpabilité qui accompagne cette situation : culpabilité de ne pas offrir un foyer uni à ses enfants, culpabilité de cet échec familial et amoureux, deuil de la famille idéale qu’on avait rêvé aussi… mais aussi de la colère contre soi, contre l’autre, contre la situation, parfois même de la colère et de l’agacement contre ses propres enfants qui par leur façon de réagir viennent intensifier nos difficultés à traverser ce moment.

Alors comment s’aider soi-même et comment aider nos enfants dans cette situation? Comment les accompagner à trouver la paix dans cette situation et faire un sorte que ces changements, mais aussi nos émotions ne les impactent pas trop?

Dans cette vidéo, vous trouverez des éclairages et astuces au sujet de cette question de comment aider ses enfants à se reconstruire suite à une séparation.

En complément de cette vidéo, je vous invite à aller lire les articles : L’éducation bienveillante, c’est quoi ? et L’éducation positive, c’est la même chose ? ainsi que celui-ci concernant les émotions de l’enfants Les émotions de l’enfant expliquées par les neurosciences.

Vous trouverez également de nombreux articles pour accompagner votre bien-être et votre épanouissement dans les onglets : Maman en conscience Explore ta féminité ! et Ton activité Bien-être.

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7 solutions à l’opposition d’un enfant

7 solutions à l’opposition d’un enfant

Votre enfant entre en opposition ? Ou vous appréhendez son opposition dans certaines situations? Vous ne savez pas comment répondre ou réagir à ces comportements, ni comment les apaiser?

Bref, vous êtes juste un parent 😉 Et vous avez envie de mieux comprendre votre enfant dans ses moments de pleurs, de cris, d’opposition. Vous voulez aussi trouver des astuces pour mieux appréhender ces moments qui nous laissent souvent démunis.

Bah oui, on connait la méthode Fessée, cris et punitions… Mais à la sauce éducation bienveillante, ça donne quoi? Comment on réagit à ces moments là?

Dans cette vidéo, vous trouverez 7 façons de répondre à l’opposition d’un enfant : à utiliser en cas d’urgence… ou au quotidien ^^ Des astuces testées et validées 😉

En complément de cette vidéo, je vous invite à aller lire les articles : L’éducation bienveillante, c’est quoi ? et L’éducation positive, c’est la même chose ? ainsi que celui-ci concernant les émotions de l’enfants Les émotions de l’enfant expliquées par les neurosciences.

 

 

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Les émotions de l’enfant expliquées par les neurosciences

Les émotions de l’enfant expliquées par les neurosciences

La gestion des émotions sont bien souvent la difficulté ou le questionnement numéro 1 des parents.

Comment réagir face aux réactions de son enfant ? Comment l’aider là dedans ? Est-ce que son comportement est normal ou est-ce que son comportement est dû à notre façon de l’élever?

On se sent parfois démunis face aux pleurs, aux cris ou aux crises de notre enfant. Biensûr car on aimerait le voir toujours heureux, qu’on voudrait lui éviter ces moments désagréables, mais aussi parce que l’on ne sait pas toujours comment réagir ni comment les accueillir. Parfois même on culpabilise qu’ils ressentent cela, comme si on n’avait pas su répondre à leurs besoins, où comme si on avait fait quelque chose qui engendre ces crises là. Bref, on est toujours prêt à se juger et à se culpabiliser !

Derrière cette question des émotions, se cache aussi souvent un imaginaire de « ce que devrait être un enfant » : par rapport à ce qu’on perçoit des enfants des autres, par rapport à ce que notre entourage nous dit, par rapport à ce que l’on a vécu et vu en tant qu’enfant. On a souvent des idées ou préjugées, parfois même dû à un premier enfant qui ne vivait pas ces accès d’émotions, mais parfois on a un enfant qui vient remettre tous ces préjugés en question ! Et qui nous invite à découvrir le monde des émotions de l’enfant <3

Je vous propose dans ma vidéo voir ensemble ce que les neurosciences nous apprennent sur le cerveau de l’enfant et ses émotions.

Ces découvertes nous aident à mieux comprendre nos enfants, et à les accompagner au mieux dans ce qu’ils vivent.

Pour compléter cette vidéo, je vous invite à lire mes articles sur l’éducation bienveillante et l’éducation positive qui explique plus en détails le « pourquoi » accueillir les émotions de son enfant : L’éducation bienveillante, c’est quoi? , L’éducation positive, c’est la même chose ?

Vous trouverez également des articles sur ce même thème des émotions : Vivre l’hypersensibilité en familleUn autre regard sur l’hypersensibilité.

 

 

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L’ éducation positive et bienveillante, quelle différence ?

L’ éducation positive et bienveillante, quelle différence ?

C’EST QUOI L’EDUCATION POSITIVE ?

On entend de plus en plus parler de maternage, d’éducation bienveillante, d’éducation positive, de parentalité ludique, de slow éducation, d’éducation consciente… Ces termes proches ont en commun cette même volonté d’accueillir l’enfant dans ce qu’il est, de le comprendre et de parler son langage pour faciliter une communication et une relation respectueuse pour tous. Il existe pourtant des différences entre chacune d’entre elles.

Je vous propose aujourd’hui, dans la vidéo ci-dessous, un éclairage pour distinguer les nuances entre éducation bienveillante et éducation positive. Mon intention n’est pas de mettre ces deux courants en opposition. Il s’agit plutôt de vous donner des informations pour vous aider à construire  votre propre modèle parental : celui qui sera adapté à qui vous êtes et à qui sont vos enfants.

On voit de plus en plus souvent le terme d’Education bienveillante et positive côte à côte, mais est ce vraiment la même chose?

Il y a 10 ans, quand je suis devenue maman, on parlait d’Education Non Violente. Elle était associée au concept du maternage qui s’appuie la théorie de l’attachement (déjà évoqué dans mon article : C’est quoi l’éducation bienveillante?). Il vise a répondre au maximum aux besoins fondamentaux du nourrisson, notamment ceux de proximité physique, de respect du rythme personnel de l’enfant et de libre développement. Si le concept Education Non Violente (aujourd’hui renommée plus positivement en éducation bienveilante) s’étend à toute l’enfance, le second se spécifie sur les premières années de l’enfant. Ces deux visions semblent ainsi se répondre et se compléter. Mais dans les deux cas, le parent accepte en conscience son rôle de socle de sécurité vers lequel l’enfant va se tourner, pour trouver du réconfort quand il en a besoin, ceci afin de progressivement développer une autonomie naturelle et sa confiance en lui.

Depuis quelques années, cette formule écucative se démocratise… et en même temps, on a pu voir se développer le concept d’Education Positive. On les voit d’ailleurs de plus en plus souvent cote à coté. Il en est de même pour les pédogogies jusqu’alors dites « alternatives » qui ont été renommées pédagogies « positives ». Mais est-ce simplement un nouveau nom plus adapté aux goûts du jour, ou une nouvelle forme d’éducation?

Afin de faire le point sur cette question, je vais m’attacher à vous présenter les principes et outils de l’éducation positive :

1. FORMULER DES DEMANDES CLAIRES ET EXPLICITES

L’éducation positive rejoint l’Education bienveillante par sa volonté de créer une façon de respectueuse communiquer avec son enfant. Elle est dite positive car elle laisse de coté toutes les formulations d’interdits, de punitions, de chantages, de culpabilisations ou toutes autres formes de pressions ou menaces habituellement véhiculés dans l’éducation traditionnelle.

En effet, ces dernières sont reçues par l’enfant avec un sentiment de violence et de non respect de lui-même. Cela a pour conséquence de lui apprendre à se soumettre à des demandes extérieures sans s’écouter lui-même, par sentiment d’obligation ou par peur de perdre l’amour de l’autre. Cela peut aussi l’inciter, par besoin de protection de son intégrité, à se poser en opposition ou en réaction violente face à toute forme d’autorité extérieure.

Il va donc s’agir de les remplacer par des invitations positives et motivantes pour l’enfant.

On sait d’ailleurs aujourd’hui que le cerveau ne comprend pas la formulation négative. Ainsi en disant « ne traverse pas » à un enfant, ce dernier entend en premier « traverse », ce qui ici peut fortement le mettre en danger. C’est un peu comme si je vous demandais de ne pas penser à un éléphant, instinctivement vous visualisez ou pensez à un éléphant! Au quotidien, ce genre de quiproquo peut donner au parent l’impression que son enfant ne l’écoute pas, ou le provoque en agissant à l’inverse de ce qu’il lui a demandé.

Le parent va plutôt énoncer des demandes claires, courtes de préférence, et explicatives sur le comportement attentu. Par exemple: « Stop. Le bonhomme est rouge. Quand il sera vert, on pourra traverser ».

De la même façon quand on dit à un enfant « calme-toi » sans lui donner d’indication précise sur ce qu’on attend de lui, ni sur comment y parvenir, on peut vite arriver à des situations d’incompréhensions. Une demande claire et explicite pourrait être : « Dans une salle d’attente, on parle doucement et se déplace sans bruit ». Cela passe aussi par prévenir à l’avance des attitudes demandées dans des situations anticipées comme potentiellement problématiques: « Je reçois la visite d’une amie cet après-midi. Si tu as besoin de moi, viens mettre ta main sur mon bras, je t’écouterai dès que moi ou mon amie aura fini son explication ».

2. COMMUNIQUER PAR LE JEU

Pour communiquer avec son enfant, le parent va privilégier le ton du jeu, qui est le langage naturel de l’enfant. Parler son langage va faciliter son écoute et sa compréhension, mais aussi sa motivation, sa participation et son enthousiasme.

Le courant de l’Education bienveillante avait déjà bien saisi l’importance du jeu pour le développement moteur et affectif de l’enfant, ainsi que les bienfaits des jeux de coopératifs sur la capacité de coopération de l’enfant. Cependant, l’Education positive se caractérise par la place de choix qu’elle accorde au jeu et à la notion de relation « ludique ».

En effet, le jeu partagé avec le parent est reçu par l’enfant comme un moment privilégié, où on lui témoigne véritablement de l’intérêt pour qui il est. Ceci est d’autant plus vrai quand c’est l’enfant qui choisit et guide le jeu, car il ressent à ce moment là qu’on le prend vraiment en compte et qu’on lui fait confiance.

On sait aujourd’hui que le jeu libre va permettre à l’enfant de rejouer des situations de sa vie et de prendre du recul dessus, en expérimentant d’autres façons d’appréhender les choses. Il va aussi se faire le support indirect d’expression des préoccupations et des sentiments qui l’habitent, et offrant au parent une meilleure lecture de ce que vit son enfant. Ca peut être pour nous l’occasion d’en savoir plus sur ses relations à l’école par exemple, et pour lui l’occasion de tester différentes formes de résolutions de conflit.

Libre ou encadré, le jeu va lui permettre de développer ses compétences motrices, intellectuelles et sociales. Il va aussi remplir le réservoir affectif de l’enfant, rétablir un lien parfois distendu par l’absence de la journée ou des contrariétés, favoriser des relations familiales plus harmonieuses et soudées, et permettre aux enfants de décharger des tensions accumulées, de la même façon qu’ils l’auraient fait avec des crises de colères ou de pleurs (par exemple avec des jeux invitant au défoulement comme jouer à la bagarre par exemple).

Dans l’éducation positive, le jeu va egalement se faire support d’apprentissage pour appréhender des situations « problématiques » sous une approche plus ludique. On connait par exemple, le traditionnel jeu de l’avion pour faire manger un enfant en s’amusant.

De plus, dans les jeux « hors contexte », parent et enfant pourront rejouer des situations et des comportements en les éxagérant sous le ton du jeu (en jouant une méchante mais amusante maitresse par exemple), ou en inversant les rôles parents- enfants (par exemple le parent joue à l’enfant qui ne veut pas aller se coucher). L’objectif est de favoriser une prise de recul et un ressenti plus positif vis à vis de la situation.

Enfin, cette éducation fait une part belle au rire dont on sait aujourd’hui tous les bienfaits sur la santé physique et psychique. Elle va apporter aux petits comme aux grands un sentiment de bien-être, de détente, mais aussi de complicité et d’intimité familiale

3. DEVENIR LE COACH DE SON ENFANT

Transmettre des outils et ressources

L’éducation positive reprend le principe de respect de l’individualité l’enfant, mais aussi celui d’accueil de ses émotions. Elle vient cependant la compléter par de nouveaux outils empruntés au développement personnel et longtemps réservés aux adultes.

Tel un coach, le parent va au besoin piocher dans des techniques, qu’il utilise peut-être déjà pour lui-même, mais cette fois revisitées sous une forme plus ludique. On peut prendre l’exemple du yoga, de la relaxation, de la sophrologie, de la méditation, ou encore de l’EFT qui vise à réguler l’intensité des émotions, ou de la PNL qui a pour objectif à modifier des comportements ou croyances limitantes.

Cela va favoriser chez l’enfant une meilleure connaissance de lui-même et un meilleur un équilibre émotionnel.

Pour l’exemple de tout à l’heure où le parent souhaite que son enfant ait un comportement plus calme, il va pouvoir compléter sa demande claire par des ressources et outils venant l’aider à y parvenir. Il pourra alors lui proposer un exercice pour extérioriser son énergie (en criant, en chantant, en bougeant, en riant ou simplement en jouant) ou encore lui permettre de se connecter à une énergie plus calme (par des exercices de respiration ou de visualisation par exemple).

Porter son attention sur ce qui fonctionne

Une autre chose plus mis en avant par l’éducation positive est la valorisation des sentiments agréables et des réussites, propre à la Psychologie positive. Son appellation en est sans doute d’ailleurs inspirée. Cet accompagnement a pour but d’aider l’enfant à consolider son sentiment de confiance en lui et à révéler le meilleur de lui-même.

J’ai beaucoup écouté les colères et frustrations de mes enfants. Mais c’est justement en découvrant la psychologie positive que j’ai réalisé que l’expression de leurs émotions désagréables prenait beaucoup de place dans notre communication. Sans remettre en question la nécessité de les écouter dans leurs difficultés, je réalisais que l’expression des joies, des plaisirs et des réussites était tout aussi importante pour leur épanouissement. J’apprenais même qu’elle le favorisait, car l’habitude de porter son attention sur le positif crée progressivement dans le cerveau une nouvelle façon de fonctionner et de voir le monde.

En effet, l’expression des joies, des plaisirs et des réussites est tout aussi importante que l’expression de ses difficultés pour l’épanouissement de l’enfant. L’écoute et le partage des petits et des grands bonheurs de la vie permet à l’enfant de mieux les ancrer et de les intégrer pleinement. Cela lui amène aussi une meilleure connaissance de lui-même et une meilleure vision de ses forces et de ses talents.

La psychologie positive développée par Martin Seligman est une science humaine qui étudie les conditions du bonheur et le bien-être en général. Ce psychologue et chercheur américain, spécialisé dans la dépression a pris le parti pris de ne pas suivre la psychologie traditionnelle, qui analyse les différentes formes de mal-être et maladies mentales, afin d’y trouver des remèdes. A l’inverse, il a étudié des personnes, des groupes et des institutions qui fonctionnait bien pour découvrir ce qu’elles mettaient en place pour y parvenir, afin d’en déduire des règles et des généralités applicables à tous.

L’éducation positive semble portée par cette volonté de rechercher des méthodes efficaces pour développer le bien-être de l’enfant, de l’adulte qui va devenir, et de sa famille. Elle s’appuie elle aussi sur des recherches et des observations scientifiques !

Voici les outils que j’ai déjà partagé sur ce blog : Comment inviter la psychologie positive dans sa famille ? , Petits rituels de nouvel an en famille , Votre enfant ne veut pas dormir ? J’ai une astuce !

4. DES CONCEPTIONS COMPLEMENTAIRES

L’éducation bienveillante et l’éducation positive semblent se répondre, la seconde étant venu compléter la première de nouveaux outils. Cependant, on peut tout de même les considérer comme deux formes d’éducation distinctes.

En effet, on peut pratiquer l’éducation bienveillante, sans aller puiser dans les outils de l’éducation positive, en se concentrant sur des qualités d’écoute et de présence. A elles seules, elles vont déjà permettre à l’enfant de développer sa confiance, sa sécurité intérieure et lui transmettre des bases de relations saines.

On peut aussi pratiquer l’éducation positive sans adopter les principes du maternage, ou sans avoir la volonté de remettre en question nos règles éducatives (souvent entièrement remises en question dans l’éducation bienveillante! ). Ici il s’agirait surtout d’aller piocher des outils ludiques pour apporter plus de légèreté dans son quotidien.

En pratiquant l’éducation positive de cette façon, le positionnement de l’adulte se verrait alors différencié puisque le premier parent (« bienveillant ») serait plus un accompagnant des compétences propres et naturelles de son enfant, alors que le second (« positif ») serait plus un éducateur venant lui apporter des outils et connaissances que lui considère comme utiles et nécessaires à l’enfant.

De mon point de vue, les deux visions gagnent à être complétées l’une par l’autre… ceci sans perdre de vue que c’est l’enfant qui reste l’acteur et le moteur principal de son développement et de ses apprentissages.

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L’ éducation bienveillante, c’est quoi ?

L’ éducation bienveillante, c’est quoi ?

Bienveillante, Consciente et Positive :

Les Clés de l’Éducation Épanouissante

L’ éducation bienveillante est aujourd’hui au cœur des questionnements de nombreux parents, désireux de vivre une parentalité et une vie de famille dans un cadre différent que celui dans lequel ils ont grandi.

Mais en quoi cette forme d’éducation est-elle particulière? 

 

 L’éducation bienveillante, également connue sous le nom d’Éducation Non Violente, en référence à la Communication Non Violente de Marshall Rosenberg, ou encore Éducation Consciente, est un concept éducatif qui suscite de plus en plus d’intérêt. Souvent, on l’associe à l’éducation positive. Dans cet article, nous allons explorer ces différentes approches pour mieux les comprendre (Retrouvez d’ailleurs ici mon article consacré à l’éducation positive)

L’éducation bienveillante ne se positionne pas en opposition à une éducation malveillante, violente ou inconsciente, où les parents auraient de mauvaises intentions envers leurs enfants. En réalité, la plupart des parents aiment profondément leurs enfants et aspirent à leur offrir le meilleur.

Cette approche éducative se caractérise par sa philosophie, ses valeurs, sa vision de l’enfant et les pratiques qui en découlent. C’est un cheminement constant vers un idéal, malgré les inévitables erreurs que nous commettons, car l’apprentissage, qu’on soit adulte ou enfant, passe par l’expérience et l’erreur.

Nous aimerions tous être des parents parfaits pour nos enfants, mais nous sommes simplement nous-mêmes, avec nos qualités et nos limites. L’essentiel est d’apprendre à faire de nous-mêmes notre meilleur atout.

Maintenant, explorons les trois principes fondamentaux de l’éducation bienveillante.

 

1. Répondre au besoin d’attachement de l’enfant

  

La théorie de l’attachement repose sur nos origines primitives et mammifères. Les nourrissons, par nécessité de survie, se lient aux personnes qui s’occupent d’eux au quotidien.

Selon cette théorie, la sécurité intérieure de l’enfant se développe au cours de ses premiers mois de vie en fonction de la qualité de la relation avec ses figures d’attachement, généralement les parents, la nounou ou les grands-parents.

En grandissant, ces figures d’attachement restent des points de sécurité vers lesquels l’enfant se tourne quand il a besoin de manger, de dormir, de calme, de contact physique, ou simplement de réconfort.

Pour favoriser le développement de cette sécurité intérieure, les nourrissons et les enfants ont besoin que leurs besoins physiologiques soient perçus et satisfaits rapidement. De plus, le contact physique est crucial, car il favorise la survie et le bon développement de l’enfant, particulièrement en situation de stress.

C’est un peu comme si il avait un réservoir qui se remplit et se vide en fonction de ses émotions agréables ou désagréables. Ainsi, ce dernier va se vider quand il se sent seul, quand il se fait mal, quand un ami ne veut pas jouer avec lui… ou se remplir d’émotions inconfortables quand un adulte le gronde ou quand ses envies ou besoins ne sont pas satisfaits.

Quand le réservoir est trop vide ou trop plein d’émotions inconfortables, l’enfant va naturellement chercher le contact d’une de ses figures d’attachement et leur exprimer sa difficulté… ceci plus ou moins explicitement ! (en ronchonnant, en pleurant, en nous collant ou en exigeant par exemple).

Auprès de vous, si il reçoit en retour : écoute, tendresse, témoignage d’affection, liberté d’expression… il va remplir son réservoir ou le vider de ces émotions inconfortables qui le pesaient, pour mieux repartir vers ses nouvelles expérimentations. 

Petit à petit, cela va aider l’enfant à construire une vision du monde positive, mais aussi à garder confiance et enthousiasme dans son exploration du monde qui l’entoure.

De plus, si il a été accompagné à transformer ses émotions et sensations de vide ou de trop plein, il va apprendre à se le faire pour lui-même, puis à offrir son soutien aux autres quand ils en ont besoin comme on l’a fait pour lui.

Ces bases de relation à soi vont lui permettre de créer les bases de relations saines et sereines pour l’avenir. Ce sont aussi les bases d’une sécurité intérieure solide, dans la mesure où l’on se sent capable de traverser les inconforts de la vie, et d’accompagner les émotions qui en découleront.

Le problème, c’est que la plupart d’entre nous n’ont pas reçu cette éducation émotionnelle, et ne savent pas comment accompagner leurs propres émotions! Du coup, le faire pour son enfant au quotidien devient un vrai challenge ! (Tu l’auras donc compris, c’est en développant ta propre intelligence émotionnelle, que tu vas le plus aider ton enfant).

L’empathie, l’accueil des émotions de l’enfant et la compréhension de ses besoins sont ainsi essentielles. Il ne s’agit donc pas de le pousser à grandir et à développer son autonomie comme dans l’éducation traditionnelle, mais plutôt à lui offrir présence, douceur et empathie afin qu’il développe son intelligence émotionnelle, et une sécurité intérieure solide… qui sont à la base de toute vraie autonomie.

 2. Construire une relation de respect et de confiance

 

La grossesse

Dans l’éducation bienveillante, la relation de confiance commence dès la grossesse. Des études ont montré que les fœtus entendent la voix de leurs parents et réagissent positivement à cette communication. Plus les parents interagissent avec leur enfant pendant la grossesse (par la voix et le toucher), plus tôt l’enfant développe un sentiment de sécurité et de valeur personnelle.

Il a pu être observé que ces enfants, qui ont reçus une attention soutenue durant la grossesse, sont généralement plus calmes, ont moins de problèmes à l’accouchement, mais aussi de sommeil ou de santé par la suite. Aussi, plus l’enfant aura entendu son père, plus il aura inhalé des particules de son odeur au travers de la maman, et plus il aura associé sa présence avec à un moment agréable (ceci étant ici conditionné par le ressenti de sa mère), plus le nourrisson va facilement le reconnaitre comme une autre figure d’attachement.

Il a également pu être observé que le foetus est trés sensible aux émotions de sa mère et qu’un choc ou un stress répété durant la grossesse est tout autant vécu par l’enfant, ceci affectant son bien-être utéro et à venir. Parents et enfants ont donc tous à gagner à avoir des mamans qui prennent soin d’elle, et des parents prennent tous ces paramètres en considération dès la grossese.

Enfin, le courant de l’éducation bienveillante fait aussi particulièrement a bien choisir des conditions d’accouchement respectueuses des besoins de parents et de l’enfant, ceci encore afin de l’accueillir dans une ambiance détendue et sereine.

Vous trouverez sur mon blog plusieurs articles sur le thème de la grossesse : Vivre et transmette le meilleur pendant sa grossesse , Pourquoi et comment parler avec son futur bébé? , Accoucher au naturel… laissons faire la nature.

Les premiers mois

Durant ses premiers mois, les parents vont également s’attacher à :

respecter son rythme et ses besoins d’alimentation

Quand cela respecte l’intégrité, les valeurs et les envies de la mère, l’allaitement est privilégié car c’est l’alimentation qu’il va le mieux tolérer, assimiler, et qui va correspondre le mieux à ses besoins physiosoliques au fil de la journée et des mois. En effet, le lait maternel n’a pas la même composition le matin, l’apres-midi et la nuit, et n’est pas le même à 1 mois qu’à 9 mois.

De plus, sa consommation renforce ses défenses immunitaires, et le prépare à la diversification alimentaire, au travers des différents goûts des aliments mangés par la maman. Il va également favoriser le bien-être et le rétablissement de sa maman (par la sécrétion d’ocytocine, hormones du bien-être, et les contractions utérines qui invitent les organes à se remettre en place).

Dans cette éducation, le parent ne cherche pas à contrôler la prise alimentaire de son nourisson, il le nourrit quand il exprime la faim. Il ne force pas non plus sa diversification alimentaire, attend que l’envie de l’enfant se manifeste pour les aliments que vont manger ses parents, et lui donne ce qu’il réclame (sauf danger évidemment!). 

Ce rapport à l’alimentation demande aux parents de laisser de coté certaines peurs et croyances (qu’il ne mange pas assez, qu’il mange trop et grossisse, qu’il ne mange pas assez équilibré…). 

Le respect et la liberté de l’enfant dans son rapport à l’alimentation, dès le plus jeune âge, a pour but de favoriser à rapport à l’alimentation fluide et léger, puisqu’ici il écoute ses besoins, ses envies, et on lui fait confiance. Fini donc les : « finis ton assiette sinon tu n’auras pas de dessert », ou les « il faut goûter pour faire plaisir à mamie ».

De cette façon, l’enfant apprend à écouter les messages de faim ou de satiété envoyés instinctivement par son corps… et à les suivre, tout naturellement (ce qui peut lui éviter de nombreux troubles liés à l’alimentation plus tard!).

Dans ces articles, je vous partage quelques astuces concernant l’alimentation en famille, et mon cheminement personnelle sur ma ré-appropriation alimentaire  : 5 étapes pour une alimentation saine et sereine , J’écoute mon corps… et mes envies ! 

–  respecter son rythme et ses besoins de sommeil

Dès les premiers mois, il est important de ne pas réveiller l’enfant pour le nourrir, ou de ne pas le laisser pleurer seul dans une pièce (parce qu’on a décidé que c’était l’heure de dormir), et d’accepter que l’aquisation des nuits prend plusieurs mois… parfois même plusieurs années!

Il est nécessaire d’entendre aussi le besoin de contact de l’enfant pendant la nuit. Suivant les besoins du parent, il pourra se lever pour rassurer son enfant et lui apporter le réconfort qui lui permettra de se rendormir, ou il pourra décider de partager son lit avec son enfant (si c’est un formule qui lui convient). On note d’ailleurs que des études ont montré que le fait de mettre de nouveau né dans la chambre du parent durant ses 6 premiers mois réduit de façon considérable la mortalité infantile (il semblerait que cela puisse être, en autres, causé par le fait que l’enfant cale sa respiration à celui des parents, alors que seul il pourrait « oublier » de respirer).

Même en grandissant, il s’agira aussi de faire preuve d’empathie pour ce moment de séparation de la nuit que l’enfant peut vivre plus ou moins facilement suivant son âge, mais aussi suivant ce qu’il vit en journée. On remarque que dans les moments de changements ou de stress, les enfants se réveillent plus, ou formulent plus le besoin de dormir avec nous. Ce moment de sommeil en commun apaise les enfants stressés ou trop remplis d’energie au moment de dormir.

Ces moments de rapprochements vont aussi permettre à reprendre contact (par des calins) avec un enfant qui expérimente plus d’autonomie en journée par exmeple, et favoriser une intimité dans la communication. A chaque famille de trouver la formule qui s’adaptera aux parents, à l’enfant, et aux besoins du moment. Enfin, même si lit conjugual est un moment d’intimité important pour notre couple, l’enfant peut entendre qu’on lui accorde le droit de venir exeptionnellement, ou juste un soir par semaine, si cela nous convient et que l’on sent que l’enfant en a besoin.

De façon générale, le respect du rythme propre à chaque enfant va favoriser un bon rapport au sommeil à l’age adulte. On est encore nombreux à avoir peur du noir, à ne pas aimer dormir seul, et à avoir du mal à s’endormir (necessitant parfois l’usage de plantes ou de sommifères pour nous y aider).

En précision évidente mais nécessaire, oui cette démarche n’est pas de tout repos… surtout quand les besoins de l’enfant ne correspondent pas à nos propres besoins de sommeil ! Là, l’aide extérieur est parfois nécessaire. 

respecter de son corps et son rythme de « propreté »

La maitrise de ses sphincters et de la vessie se fait aux alentours des 18 mois, mais cela est trés approximatif. C’est parfois bien plus tard pour certains enfants… et cela n’a rien de grave, ne vous inquiétez pas ! Justement, plus vous aurez respecté son rythme propre, moins l’enfant aura de difficultés à aller dans cet apprentissage, qui je le rappelle et naturel. Il ne sert donc à rien de chercher à le mettre sur le pot trop tôt, si son corps n’y est pas encore prêt, cela ne fera que le (vous) mettre face à un échec.

Faites attention également à vos jugements et paroles à ce propos, de même qu’à propos de son corps et de ses fluides/excréments… Cela a de fortes conséquences sur l’estime de soi concernant son corps, et sa future sexualité. C’est justement ici que se loge les conséquences négatives éventuelles d’un non respect des besoins physiologiques de l’enfant. Il comprend que son corps ne fonctionne pas comme il faut, il a l’impression qu’il y a quelque chose de sale en lui, et finit par avoir honte de cette partie genitale regardée avec attente et déception.

Laissez-lui le temps dont il a besoin. Tout viendra à temps !

Certains parents dans cette démarche d’éducation bienveillent expérimentent l' »Hygiène naturelle infantile » où l’enfant ne porte pas de couches afin que le parent et l’enfant se mettent à l’écoute des besoins physiologiques de l’enfant. N’ayant pas fait pas testé moi-même, je ne pourrai vous en dire plus à ce sujet

respecter son rythme et son besoin de mouvement

La aussi le corps de l’enfant est souvant face à des attentes… parce qu’un parent est toujours tellement fier de voir, constater, montrer les progrès de son enfant ! Mais ici encore, tous ces apprentissages sont naturels et se développent au rythme naturel de l’enfant, sans qu’il n’y ai rien a faire. Au contraire, tout interférence à son ryhtme naturel ne pourront qu’en perturber l’apprentissage.

Ainsi, on évite de mettre l’enfant debout ou de le faire marcher alors qu’il ne marche même pas à quatre pattes… cela n’est vraiment pas top pour son dos ! On l’installe toujours en fonction d’où il en est dans ses apprentissages : même si parfois c’est très frustant pour lui ! Mais c’est de là que mon partir le moteur de ses apprentissages 🙂 Exit aussi les youpalas visant à l’aider à se tenir debout alors que ca colonne vertébrale n’y est pas encore prête.

En grandissant, le parent va laisser l’enfant se mouvoir librement, et adapter son environnement de façon à ce que cette exploration ne soit pas dangereuse pour lui. Non, ce n’est pas à votre jeune enfant de s’adapter à votre environnement, c’est à vous de faire de votre maison, un environnement adapté à votre enfant. Cette philosophie autour du mouvement se regroupe sous le terme de « motricité libre ».

répondre à son besoin d’écoute et de contact physique

Je l’ai déjà évoqué plus haut, ce besoin est un des besoin de base et essentiel à l’enfant et à son besoin développement (par là j’entends l’evolution de toutes ces fonctions précitées plus haut).

Le portage en écharpe où le nourrisson est contre son parent, en sécurité, quand il en ressent le besoin pour aller à l’extérieur, ou simplement pour dormir, ou encore le massage de son enfant, sont des façons efficaces (et tellement agréables !) de répondre à son besoin de présence, d’attention et de contact physique.

Concernant le besoin d’écoute, pour cet âge là, cela consiste tout particulièrement à accueillir les pleurs avec douceur (prendre l’enfant dans les bras pour le rassurer) et à mettre des mots sur les émotions de l’enfant perçu (pour qu’il se sente compris et le sensibiliser au vocabulaire des émotions). 

Dans cet article, je vous partage ma découverte et mon apprentissage de la communication connectée qui permet de communiquer de façon intuitive avec son enfant… et ainsi d’en savoir plus sur ses besoins spécifiques :  Parlez avec votre bébé grâce à la communication connectée !

Pour les jeunes enfants et les plus grands

En grandissant, le parent va rester vigilant à respecter l’enfant dans ses besoins propres d’alimentation, de sommeil, de mouvement, de contact physique… Chaque enfant, comme chaque adulte, à fa propre façon de fonctionner : il y a des petits mangeurs et des gros appétits, des marmottes et des petits dormeurs, des couche-tard et des leve-tot, des calmes et des téméraires, des sociables et des solitaires, des assoiffés d’aventures et des casaniers.

Trop souvent, le parent en proie à la culpabilité ou à l’inquiétude (« il est comme ça parce que je n’ai pas fait ça… », « si je le laisse être comme ça, plus tard il va… »). Stop, votre enfant est déjà une personne à part entière, avec sa propre personnalité et une façon d’être bien à lui. Tout notre « boulot » de parent est d’apprendre à l’aider à se sentir bien avec qui il est, et non à chercher à le transformer… sans quoi on viendrait appuyer sur le « tu n’es pas comme comme il faut… j’aimerais que tu sois différent…. », dommageable pour l’estime de soi de notre enfant. 

Ceci dit, bien évidemment, il s’agit d’un juste milieu à trouver car nous sommes également là pour les aider à mieux identifier leurs besoins et à y répondre, quand on ressent que certains sont mis de côté. 

Ainsi, le parent dans cette démarche d’éducation bienveillante ne va pas se poser en éducateur qui montre à l’enfant comment grandir ou qui serait mieux que lui ce qui est bon pour lui. Il va plutôt se poser en accompagnant, qui reconnaitre à l’enfant des compétences et une connaissance de lui-même.

L’adulte va faire confiance à l’enfant et va avoir confiance dans le fait qu’il apprend naturellement, qu’il est toujours en train d’apprendre quoiqu’il fasse aujourd’hui, et qu’il apprend mieux en suivant son propre rythme, sa propre façon de faire, et ses propres interets. Il va donc l’accompagner dans son propre processus et l’aider à être et devenir la personne qu’il est déjà au fond de lui.

A cet étape, la connaissance et la compréhension des émotions de l’enfant est une vrai clé pour amener des changements positifs dans votre famille. Je vous invite ainsi à lire mes articles : Les émotions de l’enfant expliquées par les neurosciences , Vivre l’hypersensibilté en famille, et à vous entourer de livres qui vont aider votre enfant à mieux comprendre ce qui se passe en lui (et ainsi à mieux vous le communiquer !).

Un autre article qui pourrait vous intéresser : Comment favoriser l’autonomie de vos enfants? Comme le reste, l’autonomie est une faculté qui s’acquière naturellement, sur les bases de sécurité intérieure qui ont été transmises à l’enfant (par l’attitude du parent ou en reflet de sa propre sécurité ou insécurité), mais un positionnement juste et aidant peut aider l’enfant à maturer dans cet apprentissage.

 3. Apprendre a mieux communiquer

 

Il ne s’agit pas de laisser tout faire à son enfant ou de faire preuve de laxisme. Le parent reste le garant de la sécurité de l’enfant, qui est une autre forme de bienveillance indispensable au bon developpement physique et psychologique de l’enfant.

Ceci dit, l’adulte va devoir apprendre à discerner ses peurs et principes, des dangers réels afin ne pas trop limiter son enfant dans son exploration du monde et des relations.

L’éducation bienveillante s’appuie également sur les outils et principes de la Communication Non Violente (CNV) créée par Marshall Roserberg dans les années 1970. Elle vise à mettre des mots sur les faits concrets observés, sur les sentiments ressentis, sur les besoin non satisfaits, et sur des demandes claires adressées à l’autre.

Dans le cadre de la famille, la CNV facilite la communication entre ses membres puisqu’elle met un point d’honneur à ce que chacun puisse s’exprime et se sentir entendu. Elle aide aussi le parent à poser de limites de façon respectueuse, et lui donne un outil pour accueillir les émotions de son enfant sans se sentir impuissant ou dépassé. Elle va faciliter la construction de solutions communes répondant aux besoins de chacun, mais aussi développer l’aptitude à la coopération de l’enfant, et lui apprendre à vivre et gérer ses futures relations d’adultes de façon saine et respectueuse pour tous.

Pour le nourisson et le jeune enfant, le rôle de l’adulte va être de chercher à identifier ses émotions et besoins, puis de les formuler. Pour le plus grand, il va l’aider à mettre des mots sur ce qu’il ressent. Et pour lui en tant qu’adulte, le parent va également exprimer ses propres besoins et émotions. Parfois, cela va demander au parent d’apprendre écouter, entendre et respecter ses propres besoins (auxquels une « éducation traditionnelle » aurait pu lui couper l’accès naturel).

En effet, quand on ne porte pas attention à nos besoins, on vide nos réservoirs d’énergie, de bien-être et de joie de vivre. Comme pour les enfant, nos réservoirs se vides et on n’est alors plus condition d’être pleinement présent et attentif à notre enfant (Pour prendre soin de votre bien-être et de vos ressentis, vous trouverez de nombreuses pistes dans les onglets : Développement personnel & Spiritualité , et Couple & Féminité).

Cette façon de communiquer va ainsi favoriser la connaissance de soi pour les petits comme les grands, et aider le parent à rester intégre, bienveillant envers lui-même, comme envers notre enfant. Elle va également être un outil qui va garantir aux parents de ne pas basculer dans certaines habitudes éducatives tournant aux reproches, à la critique ou la culpabilisation qui sont néfastes à l’enfant et à la relation parent-enfant.

Cette méthode ne vise pas à empêcher les contrariétés à tout prix. Elle n’empêche pas non plus les crises de décharges nécessaires à l’enfant (je parlais en début de l’article de  ces crises de colères et de larmes qui lui permettent de se libérer de tensions accumulées : vous trouverez plus d’infos à ce sujet sur mon article cité plus haut sur les émotions de l’enfant).

Elle vise plutot à l’accompagner dans ce qu’il vit pour qu’il se sente au maximum compris et pris en compte, et à lui faire ressentir tout l’amour, le respect et l’importance qu’on lui témoigne. par cette façon de l’accueillir tel qu’il est.

Léandre Bergeron a intitulé un livre « comme des invités de marque » pour qualifier comment on devrait considérer nos enfants et communiquer avec eux. Il est en effet triste de constater que dans certaines situations, on traite parfois un inconnu, un ami ou l’enfant d’un autre avec plus de tolérance que pour nos propres enfants (pensons à l’exemple de quelqu’un qui casserait un de nos verres, reverserait une assiette ou tacherait un de nos vêtements).

Sur mon blog, vous trouverez des articles concernant ce thème de la communication familiale : Ecouter pour que les enfants parlent, parler pour que les enfants écoutent , Apprendre à mieux communiquer avec son enfant , 7 solutions à l’opposition d’un enfant , Séparation des parents : comment aider ses enfants ?

Ainsi, l’education bienveillante remet en question de nombreux principes et croyances educatives, notamment celles : de la supériorité de l’adulte, du besoin de separation de l’enfant pour developper l’autonomie, et ou du besoin d’imposition ou de frustration pour amener un apprentissage.

Le parent va ici surtout s’attacher à s’éduquer lui-même car il a pleinement conscience que c’est en l’observant et en étant en relation avec lui, que son enfant va apprendre le plus (le positif comme le negatif!)… d’où la notion d’éducation consciente!

Il s’agit ainsi avant tout une attention et d’une intention posées sur notre facon d’elever notre enfant et d’intéragir avec lui, dans le but de le respect au maximum pour lui permettre d’etre epanoui aujourd’hui mais aussi demain en tant qu’adulte.

Pour finir, je vous invite à lire cet article où je partage mon expérience et mes galères de maman sur ce chemin : Comment apprendre à aimer le parent que je suis aujourd’hui, et me libérer de ma culpabilité ?

Vous pouvez aussi visionner ces 2 interviews complémentaires : L’éducation bienveillante, un chemin vers la connaissance de soi et L’éducation authentique par Jean-Pierre Lepri. 

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